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Henri IV, le passionné
Henri IV, a écrit lui-même à son sujet : « Les uns me blâment d’aimer trop les bâtiments et les riches ouvrages; les autres la chasse, les chiens et les oiseaux; les autres les cartes, les dés et autres sortes de jeux; les autres les dames et les délices de l’amour: les autres les festins, banquets et friandises; les autres les assemblées, comédies, bals, danses et courses de bagues… Mais aussi dirai-je que, ne passant pas la mesure, tout cela me devrait plutôt être dit à louange qu’à blâme! « D’ailleurs, je ferai voir à ces gens que je quitterais maîtresses, amours, chiens, oiseaux, brelans, bâtiments, festins, banquets et toutes autres dépenses de plaisir et de passe-temps, plutôt que je perde la moindre occasion et opportunité pour acquérir honneur et gloire. » Lorsque la nouvelle de sa mort tomba sur Paris, nous dit un témoin, elle éteignit « la lumière du plus grand roi de la terre et le meilleur ». En province, sur les chemins, des paysans hagards, les bras croisés, guettaient courriers et voyageurs susceptibles de leur donner quelques détails sur la « désastreuse nouvelle ». Lorsqu’ils apprirent que le « père du peuple n’était plus, ils se répandirent à travers champs, « comme brebis sans pasteur, ne pleurant pas seulement, mais criant et bramant comme forcenés ». Selon son habitude, André Castelot s’est rendu sur place afin de faire revivre celui qui fut peut-être le plus grand roi de notre Histoire et dont l’existence forme un extraordinaire roman.
Fuir la colline aux esclaves
Etats-Unis, 1791. Lavinia, jeune orpheline irlandaise, se retrouve domestique dans une plantation de tabac. Placée avec les esclaves noirs de la cuisine, sous la protection de Belle, la fille illégitime du maître, elle grandit dans la tendresse de cette nouvelle famille. Cependant, Lavinia ne peut faire oublier la blancheur de sa peau : elle pénètre peu à peu dans l’univers de la grande maison et côtoie deux mondes que tout oppose.
Mentir n’est pas trahir
Gladwyn Suter a tout pour être heureux. La plus belle épouse, le fils le plus facile, la plus jolie maison dans la plus paisible banlieue de Londres. De bons petits plats et une tête blonde à ébouriffer chaque soir en rentrant du bureau. Les douces séductions du train-train quotidien. Mais on mesure son bonheur une fois qu’on l’a perdu.
1600 garçons et filles sans parents, enfants des rues, enfants de la misère, orphelins ou abandonnés, ont été arrachés à l’île de La Réunion où ils vivaient et transportés en France au cours des années 1960-1970, au nom de la raison d’Etat. Ce département français d’outre-mer cumulait les handicaps : une croissance exponentielle de sa population et un sous-développement alarmant. Devant l’urgence de la situation, les hommes politiques, sous la férule de Michel Debré, ont mis en ouvre une politique ambitieuse : un flot de crédits ont été débloqués qui, en l’espace d’une décennie, ont permis de rattraper un certain retard, et une politique volontaire de migration, considérée comme la panacée à l’explosion démographique, a été mise en place.
L’enfant de la jungle
A l’âge de cinq ans, Sabine débarque en Papouasie occidentale (Indonésie) avec ses parents missionnaires allemands, sa soeur et son frère. Deux ans plus tard, la famille s’installe auprès d’une tribu, les Fayou, qui vit encore à l’âge de pierre, en pleine jungle, dans la ‘Vallée Perdue’. Lorsque Sabine découvre la jungle, c’est le coup de foudre. Elle apprend à chasser, à grimper aux arbres, à nager dans des fleuves grouillant de crocodiles. Elle sait tuer des araignées venimeuses avec son arc et allumer un feu sans allumettes.
Tous les secrets de Paris
Les travaux d’Haussmann ont remodelé de fond en comble la physionomie de Paris, l’urbanisme des années soixante et soixante-dix a défiguré quelques-uns de ses sites les plus admirables. Il ne subsiste, hormis ses grands monuments, que peu de traces visibles de ce qu’était la capitale voici 150 ans. Mais il reste des lieux dont la bizarrerie donne des ailes à l’imagination, des stations de métro fantômes, des cimetières où se perpétuent d’étranges rites.
Je voulais retrouver ma mère
C’est un jour comme un autre dans la vie de Saroo. Le garçon, âgé de cinq ans, est dans une gare du fin fond de l’Inde en train de ramasser quelques pièces lorsqu’il monte dans un train à quai. Le lendemain, Saroo se réveille à Calcutta. Dans l’immense ville, il est complètement seul, sans aucun papier. Il est recueilli par un orphelinat où, quelques mois plus tard, un couple d’Australiens va l’adopter. Saroo grandit, mais, depuis l’Australie, il pense toujours à sa famille biologique.
Secondes chances
En Irlande et en Nouvelle-Zélande, de nos jours. Par une nuit d’hiver, la campagne néo-zélandaise est troublée par une scène dramatique : un hélicoptère emmène à l’hôpital un petit garçon de cinq ans. Son état inspire les plus grandes inquiétudes. Pour tous, il s’agit d’un terrible accident Le petit Finn a souvent fait des crises de somnambulisme, cette fois, il a chuté du balcon. Mais sa mère, Martha, cache quelque chose. Elle sait ce qui s’est réellement passé cette nuit-là. Mais elle se l’est juré, elle ne dira rien.
Lavina
Dans l’Amérique tourmentée de Martin Luther King, la haine est partout, mais les liens du cœur surpassent parfois ceux du sang. Un jour d’été, la mort de Lavina laisse deux orphelins : Billy Ray, son fils, et Mary Jacob, la fille mal-aimée de ses patrons qu’elle chérit comme sa propre enfant. Trente ans plus tard, tous deux sont de retour dans leur ville natale, chacun en quête de vérité… Un roman âpre, puissant et courageux dont les personnages vous hanteront longtemps.
Fleurs sauvages
Glasgow, 1929. Beattie Blaxland avait des rêves. De grands rêves. Elle imaginait une vie faite de mode et d’étoffes. Ce dont elle n’avait jamais rêvé, en revanche, c’est de tomber enceinte de son amant, un homme marié, à la veille de son dix-neuvième anniversaire. Londres, 2009. Emma Blaxland-Hunter vivait son rêve. Danseuse étoile au London Ballet, elle avait tout… jusqu’au jour où elle a tout perdu.
La fourche à loup de Marie Therville
Marie Therville n’a que huit ans quand son père la place comme bergère dans une ferme de Gâtin à la Saint-Michel 1844. Haïe par sa famille, cette petite fille n’a guère connu que la pauvreté et la violence les plus extrêmes. Vive et décidée, elle gagne rapidement l’affection de tous les gens de la ferme. Et même leur admiration lorsqu’elle ose se battre avec un loup à l’âge de neuf ans.
L’enfant dormira peut-etre
Journaliste de radio mariée à un célèbre journaliste de télévision, Ruth voit enfin la vie lui sourire. Pour la jeune femme qui a perdu ses parents très jeune, l’affection que lui témoigne sa belle-famille va au-delà de ses espérances. Cependant, plus le temps passe, plus sa belle-mère semble vouloir tout régenter autour d’elle. La pression s’accentue alorts qu’enceinte, Ruth perd son emploi. Et à la naissance du bébé, elle n’aura de cesse de la faire passer pour une mauvaise mère.
Temps de l’innocence
Dans le New York flamboyant de la fin du XIXe siècle, Newland Archer est un jeune homme bien éduqué de la haute bourgeoisie. Promis à un avenir brillant, il est sur le point d’annoncer ses fiançailles avec la pure May Welland, quand, à l’Opéra, tous les regards se tournent vers une loge. L’apparition de la belle comtesse Olanska, la scandaleuse cousine de May qui a eu l’audace de quitter son mari et dont l’indépendance, en ce temps-là, est considérée comme impardonnable, va bouleverser sa vie.
Les années mirages
Robert Destanque, d’origine béarno-landaise, est né le 1er février 1931 à Bordeaux. Famille des plus modestes, son père meurt alors qu’il n’a que neuf ans. Education religieuse classique, trois ans d’études dans un collège jésuite, études secondaires sans grands résultats, un an à l’école des Beaux Art, section peinture, il s’engage dans l’armée et commence à se passionner pour la photographie. A sa libération, il monte à Paris où il se lance dans le monde de la publicité comme photographe.
Le bourreau
Invitée par une amie à passer un week-end à la campagne, la célèbre journaliste Olga Dragomirova tombe dans un traquenard. Les « amis » chez qui elle s’est rendue s’avèrent être de dangereux maniaques sexuels qui, après l’avoir droguée, se livrent à un viol collectif sur elle. Mais pourquoi, Olga, à sa sortie de l’hôpital, refuse-t-elle catégoriquement de coopérer avec la police? La vengeance qu’elle réserve à ses agresseurs ira bien au-delà de ce qu’elle avait imaginé. Écrite par un auteur qui est aussi réalisateur de films, cette scène de la violence ordinaire en Russie est captivante parce que criante de vérité.
La loi du plus faible
Il avait toutes les cartes en main pour devenir l’un de ces riches associés sans états d’âme qui font prospérer les gros cabinets juridiques de Washington. Une prise d’otages commise par un S.D.F. désespéré va totalement bouleverser sa vie. Le mettre face à la réalité de ces milliers d’exclus que personne n’écoute. Faire voler en éclats son existence de jeune avocat d’affaires ambitieux et talentueux.
La femme qui se cognait dans les portes
A chaque fois qu’elle débarque à l’hôpital, un bras cassé ou le visage tuméfié, elle prétend être tombée dans l’escalier ou s’être cognée à une porte. Aucun médecin n’est dupe à cause de son haleine empestant l’alcool. Ce que personne ne soupçonne, c’est que le mari si attentionné est le seul responsable de ces brutalités. L’histoire pathétique d’un couple irlandais par un jeune romancier dont plusieurs livres ont été portés à l’écran.
L’amant de Néfertiti
Fils d’esclave, Kenofer est né sous le règne d’Aménophis III, en l’an 1400 avant Jésus-Christ. Beau et intelligent, il s’impose par ses talents d’artiste et devient l’ami de Pétara, le fils du souverain. Lorsqu’il rencontre la superbe Néfertiti, qui vient de perdre son mari, il en tombe fou amoureux. Une passion partagée par la jeune femme, que son père destine cependant à devenir l’épouse de l’héritier du trône.
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture.
Une enfance en enfer
Il est difficile d’imaginer qu’en France, dans les années cinquante, un enfant ait pu vivre un tel calvaire familial, ait pu être l’objet de tant de sévices de la part de l’administration, alors qu’il était seulement coupable d’être né.
C’est pourtant cette enfance en enfer que nous fait partager le narrateur de ce livre, cauchemardesque biographie digne des Misérables de Victor Hugo. L’histoire commence dans un taudis d’une pièce à Levallois-Perret, univers de crasse, de misère et de puanteur, où, à la folie alcoolique du père, répond la haine de la mère envers ses enfants.
Elle se poursuit, pour l’enfant martyr, à l’Assistance publique, après qu’il ait été abandonné, par la mise en esclavage dans une ferme où ce garçon de 14 ans vit comme une bête.
Devant tant de maltraitances réunies, le malheureux héros s’enfuit et revient chez sa mère qui le livre à la justice.
Ensuite, ce sera le centre fermé de Savigny, véritable maison de correction, et, pour couronner le tout, le bagne pour enfants de Belle-Ile-en-Mer où le comble de l’horreur est atteint. Tout cela dans un pays comme le nôtre, voilà quelques décennies à peine. Hallucinant !
Les ombres du pays de la mée
A Châteaubriant, dans le pays de la Mée, entre Rennes et Nantes, une jeune femme enquête sur le passé et les secrets de son illustre famille. Lorsque le clan Le Gallois se réunit pour célébrer les funérailles d’une grand-tante, on découvre avec stupeur dans le caveau familial la dépouille d’une fillette inconnue.
Après Aurore, voici le deuxième tome du Sang des Koenigsmark et la suite de l’histoire mouvementée, pleine de mystères, d’amour et de drames, de la fière maîtresse de Frédéric-Auguste de Saxe. Pendant des années, afin de le soustraire à la vindicte du ministre Flemming, Aurore de Koenigsmark a caché son fils Maurice en le faisant transporter de ville en ville, hors de Saxe.
Le pari
Le Pari est un drame contemporain dans lequel une femme, Max, médecin, au tournant de la quarantaine, qui est appréciée de ses patients, admirée par ses collègues, adorée par son mari — et belle de surcroît — elle a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Mais elle ne l’est pas. Elle interroge aussi bien son présent que son passé.
La récolte douce des larmes
Un texte qui s’engage à dénoncer l’injustice doit-il être lu et apprécié selon des critères littéraires ? Si oui, La Récolte douce des larmes– conventionnel, sentimental, faussement poétique – est un roman à oublier. En revanche, si l’on considère ce qu’il dénonce, gardons-le précieusement. 1937. Saint-Domingue n’a plus besoin de ses immigrés haïtiens et décide de s’en débarrasser. Les massacres s’enchaînent alors, tous plus véridiques les uns que les autres puisque l’auteur a travaillé à partir de documents historiques.
Journal d’un instituteur de campagne
Il est des vies qui, en une fraction de seconde, par un croc-en-jambe du destin, passent du rose au noir. Je l’appris une nuit froide de 1959, une année tragique et passionnante. Une année dont je n’ai rien oublié. La guerre d’Algérie bat son plein. Yvon Collin a l’avenir militaire tout tracé et se prépare à combattre dans le djebel. Mais c’est l’accident, l’hôpital, et le voici «parachuté» instituteur d’une classe unique au coeur de la Champagne pouilleuse, où aucun de ses prédécesseurs n’a tenu plus de six mois. Dans ce coin de l’Est traversé au cours des siècles par des hordes d’envahisseurs, on n’ouvre pas grand les bras au «premier ostrogoth venu ». Mais, lui-même issu de la campagne, Yvon Collin parvient à se faire aimer des enfants et accepter du village.
L’ombre du soupçon
Depuis l’accident qui selon elle n’en était pas un dont elle a été victime, Peyton, brillante interne en pédiatrie, se sent observée, suivie, harcelée. Cependant, ni la police ni son mari ne prennent ses craintes au sérieux. Mais les étranges coïncidences se succèdent : ces roses rouges qu’on lui laisse un peu partout, ces inquiétants appels téléphoniques. Peyton doit se rendre à l’évidence : tapi dans l’ombre, à l’affût de ses moindres gestes, un homme attend pour la tuer…
Un homme à tout faire
Patron abusif et concupiscent, emploi minable, otites à répétition de son petit garçon, qu’elle élève seule… Maggie Ivey a toutes sortes de raisons de sombrer dans la dépression lorsqu’elle débarque chez le célèbre Dr Golding, psychiatre en vogue, pour subir son fameux traitement, une reprise en main en vingt et un jours . La première séance se passe à merveille. Jason Golding est un homme affable, doué d’une capacité d’écoute remarquable, et Maggie se sent tout de suite mieux quand elle quitte le cabinet après avoir pris rendez-vous pour la semaine suivante. Le problème, c’est que le beau et séduisant jeune homme qui l’a si gentiment reçue n’est pas Jason Golding mais un certain Jake Cooper, entrepreneur venu remettre à neuf le cabinet du praticien, hospitalisé à la suite d’une crise cardiaque… Un roman pétillant, plein d’esprit et de charme, dans la grande tradition des meilleures comédies américaines. Hollywood ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisque l’adaptation cinématographique d’Un homme à tout faire est en cours pour les studios Dreamworks et Universal.
Le grand livre des Gratte-Ciel
L’histoire des géants de l’architecture du XXe siècle, des débuts à l’aube du XXIe siècle : une journée à l’intérieur de la Sears Tower de Chicago (le plus haut gratte-ciel actuel), la conception et l’édification de la Hong Kong Bank, l’une des créations les plus novatrices.
L’Allée du Roi
De sa naissance dans une prison de Niort à sa mort dans le doux asile de Saint-Cyr, de l’obscure pauvreté de son enfance antillaise à la magnificence de la Cour, de la couche d’un poète infirme et libertin à celle du Roi-Soleil, de la compagnie joyeuse de Ninon de Lenclos au parti pris de dévotion de l’âge mûr, quel roman que cette vie ! Dans le personnage et le destin de Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon, qu’on surnomma « la belle Indienne », se reflètent les aspects contradictoires du « Grand Siècle », dissimulés sous l’apparence immuable de la majesté royale. À partir d’une documentation considérable et en recourant aux nombreux écrits, souvent inédits, de Mme de Maintenon, Françoise Chandernagor a voulu restituer le vrai visage de ce témoin intelligent et sensible. C’est à la découverte d’une femme belle avec esprit, ambitieuse avec dignité, secrète avec sincérité, raisonnable avec passion, que nous entraîne L’Allée du Roi.
La dernière liberté
La médecine moderne nous fait vivre plus longtemps, elle doit aussi nous permettre de mourir plus dignement, de quitter ce monde paisiblement et sans souffrance, de déterminer, si nous le souhaitons, le moment et les conditions de notre mort. Pourtant cette dernière liberté n’est toujours pas reconnue, et bien des vérités sur la façon dont nous finissons notre vie restent obstinément cachées. Dans ce livre, François de Closets nous révèle d’abord que la mort volontaire, interdite par la loi, est une pratique médicale courante. Elle concerne au moins le tiers des décès en France. Actes illégaux, toujours clandestins, effectués dans les pires conditions. Pour les médecins comme pour les patients. L’interdit a en outre créé la mort à deux vitesses. D’un côté, ceux qui disposent de relations et bénéficient, s’ils le désirent, d’une fin douce et médicalisée. De l’autre, les malades ordinaires, soumis à l’arbitraire médical, qui se voient refuser l’ultime délivrance ou bien, au contraire, imposer la mort à leur insu. Que faire ? La loi n’a pas à trancher le débat « pour ou contre l’euthanasie », car il s’agit d’un choix personnel et qui doit le rester. Elle doit seulement permettre à chacun, ceux qui refusent l’euthanasie comme ceux qui la demandent, d’exercer sa dernière liberté. François de Closets s’appuie sur des témoignages bouleversants, des preuves irréfutables, des vérités occultées pour apporter des réponses qui nous concernent tous.
Qui es-tu ?
Alors qu’elle vient d’enterrer son père, Tommie est contactée par une femme dont la fille a été kidnappée il y a trente-et-un ans et qui prétend… être sa mère. La vie de la jeune femme repose-t-elle depuis toujours sur un mensonge ? Lancée dans une quête d’identité et de vérité, Tommie se plonge dans un passé qu’elle découvre parsemé de cadavres. Bientôt elle est traquée par des individus prêts à tout pour la contraindre au silence… Notre pouls bat au rythme de celui de l’héroïne dans ce thriller mené tambour battant. Un premier roman percutant !
Les grandes heures Cathares
Une reconstitution assez fidèle sur le conflit qui opposa les Cathares aux Catholiques, et à la sainte inquisition. De l’assassinat du légal Papal Jacques de Castelnaud près de Saint Gilles, au bûcher de Montségur, la recherche sur le terrain actuel des étapes du drame. Un livre bien documenté où l’auteur nous entraîne comme un voyage actuel sur les lieux où se déroulèrent les malheurs de ces gens qui n’avaient d’autres torts, de croire et de penser différemment de l’Eglise catholique de l’époque. On les avait par dérision surnommés » Parfaits » En fait ils méritaient ce titre.
Trente mille jours
Dans ce dernier livre écrit quelques mois avant sa mort, Maurice Genevoix raconte les Trente mille jours qui firent une vie d’homme à cheval sur deux siècles et une carrière de grand écrivain. Ces pages providentielles nous sont, d’une certaine manière, personnellement adressées. Ces mémoires rêveuses sont un peu — et toutes générations confondues — les nôtres.
Ceux qui nous sauvent
Anna Schlemmer a toujours refusé d’évoquer sa vie en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Trudy, sa fille, n’avait que trois ans lorsqu’un soldat américain les emmena avec lui dans le Minnesota, et n’a donc que peu de souvenirs de cette époque. Mais elle trouve, parmi les photos de famille, un cliché la montrant avec sa mère aux côtés d’un officier nazi. Cet homme était-il l’amant d’Anna? Est-il son père biologique ? Devenue professeur d’histoire allemande, Trudy veut connaître la vérité et, dans le cadre de ses travaux universitaires, elle recueille les témoignages d’Allemands de Minneapolis qui ont vécu la guerre, tentant ainsi désespérément de faire la lumière sur le passé de sa mère… Entre l’Amérique d’aujourd’hui et l’Allemagne nazie, un bouleversant premier roman sur la culpabilité et la responsabilité individuelle face à l’histoire.
Un amour dérobé
1914, trêve de Noël. Sur le champ de bataille, Wilhelm, un lieutenant allemand, fait une surprenante requête à Hal, son opposant britannique : aller voir de sa part sa fiancée anglaise pour l’assurer de son amour. Mais Hal va tomber amoureux de la belle et tout faire pour voler la place de Wilhelm dans son cœur.
La femme du voisin
Livre vendu sans sa jaquette – Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain , nous dit le dernier des Dix Commandements. Pas le plus évident à respecter… Dans cette exploration unique de la vie sexuelle des Américains, Gay Talese raconte la révolution sexuelle aux Etats-Unis : trente ans d’aventures, de luttes et d’audaces. On y fait la rencontre de Hugh Hefner, fondateur de Playboy et prophète d’une nouvelle morale sexuelle. Des salons de massages relaxants aux tournages de films, jusqu’aux maisons d’édition clandestines de livres érotiques, Talese raconte aussi les communautés hippies des années 1970 et les orgies d’Hollywood. De cette enquête sans précédent émerge une question fondamentale : comment est-on passé des premiers colons puritains à l’explosion érotique californienne ?
Les marionnettes du destin (tome 4)
Québec, printemps 1942. Toshan s’est porté volontaire pour aller combattre en Europe, au désespoir de sa femme Hermine, artiste lyrique reconnue. Son mari à peine parti, la jeune Québécoise doit affronter la mort de plusieurs de ses proches ainsi que la disparition inquiétante de Kiona, sa demi-sœur. Séduite par Ovide Lafleur, qu’elle rencontre à Chicoutimi alors qu’elle cherche à retrouver Kiona, Hermine se sent perdue. Puis, son impresario lui offre l’opportunité d’aller se produire à Paris. Un extraordinaire concours de circonstances va la conduire sur les traces de Toshan. Grièvement blessé et en état de choc, ce dernier refuse d’abord de lui parler, mettant leur couple en danger. De retour au lac Saint-Jean, sauront-ils braver les difficultés et faire triompher leur amour ?
L’enfant des neiges
Un soir glacé de l’Épiphanie 1916, dans le village de Val-Jalbert, au Lac-Saint-Jean, une des religieuses du couvent-école découvre un bébé d’un an, niché dans un ballot de fourrures. Les sœurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil viennent alors tout juste de prendre leur fonction d’enseignante, et celles-ci sont bien désemparées devant la fillette abandonnée, peut-être atteinte de la redoutable picote. Val-Jalbert, bourgade ouvrière édifiée au pied de la chute de la rivière Ouiatchouan, abrite une population vaillante où rien ne manque. Gérée par la compagnie qui fabrique de la pâte de bois pour le marché mondial, la vie s’y écoule dans l’ordre et une moralité irréprochable. L’enfant de la nuit bouleversera peu à peu l’existence des sœurs et de leurs voisins immédiats, les membres de la famille Marois, qui la prendront en charge. Mais d’où vient Marie-Hermine, aux yeux si bleus?
Claude Monet – Nymphéas
Cet ouvrage autour des Nymphéas de Claude Monet conçu par Pierre Georgel, l’ancien directeur du musée de l’Orangerie, est la synthèse de ce monumental travail, le dernier du peintre, sans doute – parce qu’il est l’aboutissement de toute une vie de recherches –, le plus intéressant et, à coup sûr, le plus abouti. Dès les premières séries de tableaux où le regard embrasse le bassin dans on entier, parfois avec le fameux pont japonais, Monet aboutit à une vision de plus en plus en profondeur, s’approchant peu à peu de la surface de l’eau pour finir par ne plus en saisir que des extraits, des all over qui le mènent aux portes même de l’abstraction.
La vallée de la soie
Alexandrine Jourdan s’est juré de posséder un jour sa propre filature. Passionnée par les vers à soie, fille de muletier dans les Cévennes du XIXe siècle, elle rejoint à quatorze ans la plus grosse fabrique du pays, celle des Favière. La vie y est dure et le contremaître, Charles Rabanel, y fait régner un climat de violence insupportable. Distinguée par les » messieurs » pour sa parfaite connaissance des textes protestants, la jeune huguenote se voit confier l’éducation religieuse des enfants de François-David Favière. Elle se rapproche alors de Mme Adrienne, la mère de Rabanel, qui finit par la convaincre d’épouser son fils. Fou d’amour pour Alexandrine, Rabanel se soumet à sa volonté. Mais sa violence reprend peu à peu le dessus et un drame terrible finit par se produire…
Les sarments de la colère
Tout oppose Adrien et Camille. Il est paysan, elle est la petite-fille d’un marquis. Il est pauvre, elle est l’héritière du riche domaine de Frontillargue. Leurs parents s’affrontent, pourtant un secret les unit depuis l’enfance. Ils s’aiment et ne rêvent que de vivre ensemble. Quand Adrien part cinq longues années à l’armée, Camille est mariée de force. Dès lors dans un tourbillon de folles passions, les amoureux n’auront de cesse de se retrouver, alors que le destin s’acharne sur les vignes et qu’au loin gronde la révolte des gueux…
L’invité de la dernière heure
Désespérée par la mort de son mari, Rebecca Brandt, réfugiée dans sa maison de Provence, est sur le point de mettre fin à ses jours lorsque surgit Max, le meilleur ami de son mari, qui déclare vouloir passer quelques jours de vacances avec elle. Il est accompagné d’un jeune couple d’étudiants, Marius et Inga, qu’il vient de prendre en stop. Rebecca oublie à leur contact son sinistre projet et leur propose de camper dans son jardin. Au bout de quelques jours, Marius, qui semblait si léger et si gai, se montre soudain irascible et agressif. Surtout envers Rebecca, qui, incrédule, comprend peu à peu que le cauchemar ne fait que commencer…
Le rossignol de Val-Jalbert
Suite de L Enfant des neiges, de l auteure française Marie-Bernadette Dupuy, la vie reprend son cours normal à Val-Jalbert, alors que Toshan, le mari d Hermine, vient de trouver un emploi à la papeterie de Riverbend. Cependant, cette dernière est toujours possédée par l envie de chanter et elle décide un matin, sans que personne ne le sache, de passer une audition au Capitole de Québec. Or, le train qu elle prend à Chambord tombe en panne tout juste avant le sanatorium du lac Édouard, où les voyageurs se réfugient pour la nuit. Pendant le souper, la jeune femme chante pour les patients atteints de tuberculose. Or, l un d eux est Jocelyn Chardin, son véritable père. Stupéfait, ce dernier croit reconnaître sa fille, abandonnée au couvent de Val-Jalbert presque deux décennies plus tôt. L homme condamné par la maladie décide d en avoir le c ur net et lorsque Hermine revient à Val-Jalbert, déçue par la tournure des événements, il part la retrouver. Jocelyn arrive quelques jours plus tard, incognito, au même moment où sa femme, Laura, annonce qu elle se marie avec le pianiste Hans Zahle. Secoué, Chardin a tout entendu et retourne discrètement le long de la rivière Péribonka, où il trouve refuge dans la cabane de la mère de Toshan. Tala l accueille dans sa maison… et dans son lit! Ragaillardi, Chardin repart se présenter à sa femme et sa fille, qui incrédules au départ, doivent reconnaître que c est bien lui. Bien sûr, le retour du mari prodigue ne fait pas l affaire de Zahle, qui retourne à Roberval en furie. Une guerre encore plus vive débute entre Jocelyn et Toshan, qui s amplifie jusqu à ce que le second sauve la vie du père d Hermine, alors qu il se noyait dans le ruisseau Ouellet. Une trêve s impose et les deux hommes décident de rétablir leur relation sur de nouvelles bases.
Une vie en plus
Elle s’appelle Adeline Clément et tous l’envient. Une brillante carrière dans une entreprise florissante, un mari amoureux, trois enfants, une belle maison avec jardin à Saint-Cloud. Oui, tout pour être heureuse. Et voici qu’à la stupéfaction générale, elle démissionne de son travail. Ne s’y plaisait-elle plus ? Oh si ! Mais il y avait ce manque, ce vide. Elle n’a pas vu grandir ses enfants, accompagné son mari, profité de « la » maison. Alors, elle a décidé de s’offrir une parenthèse dans sa vie trop pleine pour mieux les regarder, les écouter, les aimer. Être, en somme, une « happy housewife ». Raté ! C’était compter sans ses enfants qui, tour à tour, vont lui causer de sérieux soucis. C’était ne pas prévoir la rencontre avec Mathis, un bel homme, ardent et passionné, qui ne vit que pour la musique à laquelle il initie les jeunes de la ville.
Les soupirs du vent
Décembre 1939. Installée dans leur maison au bord de la rivière Péribonka avec son mari et ses enfants, Hermine est en pleine déprime. La talentueuse chanteuse s’en veut d’avoir perdu un enfant, Victor, alors qu’elle faisait tournée par-dessus tournée dans toute l’Amérique du Nord. Et son moral pourtant fragile subit un autre choc lorsque son mari Toshan lui annonce qu’il s’enrôle dans l’armée et part sur-le-champ à la Citadelle de Québec y subir son entraînement. C’en est trop! Devant le dur hiver jeannois qui s’annonce et sans homme pour les protéger, Hermine prend la décision de déménager la petite famille chez ses parents à Val-Jalbert, son cher village fantôme. Parallèlement, elle loue une maison à Roberval où logeront sa belle-mère Tala et la jeune Kiona. Et lorsque la cabane de Tala est incendiée en pleine nuit, par de sombres inconnus, tous partent se réfugier à la hâte au Lac-Saint-Jean, en lieux sûrs. Pourtant, au retour d’une première visite d’Hermine à Roberval, la jeune femme est menacée par des inconnus. Son cheval est alors gravement blessé d’un coup de fusil et elle-même est secourue de justesse par un voisin. Par une série d’indices, Tala comprend alors que ces gens lui veulent du mal pour se venger de la mort d’un homme, tué par son mari, il y a bien longtemps. Comme on s’apprête à fêter Noël et que ses parents ne sont pas là, Hermine décide d’amener Kiona à Val-Jalbert. Quant à Tala, elle part quelques jours en forêt, accompagnée de Madeleine. Or, lorsque Jocelyn et Laura reviennent de Chicoutimi, c’est le drame quand cette dernière aperçoit la jeune Métis. Elle demande à sa fille de la ramener à Roberval, mais Hermine résiste aux crises de sa mère, ce qui donne l’occasion à Jocelyn de faire connaissance de sa fille illégitime. De son côté, en permission pour quelques jours, Toshan revient à Val-Jalbert pendant la période des fêtes. Il assiste avec ses enfants et ses beaux-parents à la messe de Noël où Hermine, comme à son habitude, charme son auditoire par son extraordinaire voix.
L’arc-en-ciel
Puissant businessman américain, Henry Potter vient de fêter ses cinquante ans. Sa vie est une réussite. Sa femme est charmante et belle, et, pourtant, il s’ennuie un peu. Au cours d’une sortie au théâtre, il rencontre un jeune metteur en scène qui parvient à le persuader de commanditer une pièce. Alors commence pour Henry Potter une nouvelle vie… Sans rien connaître au théâtre, notre industriel va aller de découvertes en découvertes dans un monde insolite, compliqué, cruel aussi. Peu à peu il va se prendre au jeu, subir le charme étrange des comédiens, s’acharner à faire de son pari une réussite. Henry Potter devient un autre homme, d’autant mieux qu’il trouve sur son chemin une jeune et troublante actrice qui ne sait pas très bien faire la part de ses rêves et celle de la réalité. Henry Potter retrouvera-t-il son équilibre? Reviendra-t-il à sa vie antérieure, auprès de son épouse? Et quelle sera la conclusion de cette aventure théâtrale assez curieuse. C’est tout le sujet de ce beau roman, le dernier de la grande romancière américaine.
Les chénes d’or
La terre, Mélina la connaît depuis toujours. Dès l’enfance, son père lui a fait découvrir tous les secrets de la truffe, cette « demoiselle noire » qui pousse sous les chênes des forêts périgourdines. Mais cet amour profond de la nature et des bois n’empêche pas une question de la hanter: pourquoi sa mère n’est-elle plus là ? Qui a allumé l’incendie où elle a péri? Lorsqu’elle en parle, son père devient comme fou. Il prend son fusil, s’en va sous les chênes et tire… Portrait d’une femme solitaire, fière et blessée, Les Chênes d’or est une quête de la vérité: vérité du passé, vérité d’un destin ; vérité profonde, aussi, émanant de cette terre dont Christian Signol sait merveilleusement nous faire sentir les secrets, gages d’une sagesse ancestrale.