Le destin de Bérengère Fayol
Henry Noullet revient dans le Périgord des années 1930 et 1940 pour raconter le destin de deux êtres solitaires qui n’auraient jamais dû se rencontrer : l’abbé Pagès et Bérengère Fayol. A dix-sept ans, Bérengère souffre d’avoir à s’occuper de ses jeunes sœurs et de l’intendance de la maison depuis que sa mère est morte. Son père dilapide au jeu les revenus de ses terres. Elle ne trouve de réconfort qu’auprès de l’abbé Pagès. Une complicité unit leur solitude et leur dénuement. Devenue citadine, Bérengère s’émancipe et connaît l’amour dans les bras des hommes. A la Libération, elle doit revenir dans son village. Elle se réfugie alors chez l’abbé et se propose d’être sa gouvernante. En dépit du scandale que les ragots entretiennent, l’abbé accepte.
L’œuvre de San Antonio est sans conteste un monument de la littérature contemporaine… profitons de la verve tonifiante de San-Antonio, de ce grand petit garçon, qui pour notre bonheur et notre honneur a su désavouer les pédants, les minus, les minables… Renée Boviatsis L’Humanisme de San Antonio.
Famille et autres supplices
De l’inconvénient d’avoir un appartement trop grand, une famille envahissante et de dire stupidement à tout le monde qu’on prend un congé sabbatique… Lorsque Louise, sa fille, la réveille au milieu de la nuit pour l’informer de la présence dans le salon d’un probable cadavre, Laura Abner ne peut pas deviner que cette plaisanterie d’assez mauvais goût n’est que le premier épisode d’une cascade de catastrophes dont elle va difficilement se remettre. Le zombie vautré sur sa moquette est le professeur de philo de sa fille que son amant vient de jeter à la porte et qui espère se réfugier quelques jours chez son élève favorite. Pour échapper aux sarcasmes de sa fille qui l’a toujours soupçonnée d’être une insupportable bourgeoise, Laura accepte de loger quelques nuits l’enseignant dépressif, d’autant que son appartement est spacieux. Mais doit-elle tolérer que l’importun emprunte ses déshabillés et ses lotions faciales au prétexte qu’il a toujours rêvé d’être une femme ? Laura n’aura pas le temps de s’attarder sur cette question car, en laissant cet être hybride s’installer dans son appartement, elle a ouvert sa porte à une armée d’emmerdeurs. C’est d’abord Maxime, son frère adoré, qui décide d’abandonner le domicile conjugal et de squatter son ancienne chambre pour échapper aux fureurs légitimes de sa femme qui menace par ailleurs de se jeter du toit de son immeuble…
La fortune de Cassia
A la mort de sa marraine, l’extravagante Leonora, Cassia hérite de cinq cent mille livres sterling, une somme colossale dans l’Angleterre des années trente. Aussitôt, elle s’octroie des vacances, s’achète une voiture et engage une nurse pour s’occuper des enfants, afin de reprendre sa carrière médicale abandonnée à contrecœur. Edward, son époux, comprend mal son désir d’indépendance, et le fossé entre eux se creuse d’autant plus que Cassia passe désormais beaucoup de temps à Londres. Là, elle renoue avec la société d’avant-garde qu’elle fréquentait dans sa jeunesse, revoit le bel acteur Rupert, son amour d’adolescence, ou encore Harry, qui est loin de la laisser indifférente. Mais, au moment même où son mariage vacille, de bouleversantes découvertes concernant Leonora l’obligent à s’interroger sur l’origine de cette fortune inespérée.
Trois jours avant Noel
Nora Reilly, célèbre auteur de romans policiers, n’a vraiment pas de chance. Passe encore d’être hospitalisée trois jours avant Noël pour une jambe stupidement cassée, mais quand son mari Luke et son chauffeur Rosita Gonzalez se font kidnapper par deux affreux méchants, Nora commence vraiment à se faire du souci. Pas tant pour le million de dollars que réclament les preneurs d’otages, mais bien pour la vie de ceux-ci. Heureusement, Nora a sous la main sa fille Regan, détective privée de son état. Celle-ci sera bientôt rejointe par Alvirah Meehan, une collègue bien précieuse. Sa couverture rouge ornée de houx mise à part, le récit n’a qu’un lointain rapport avec Noël, qui offre seulement une toile de fond à l’intrigue. Reste l’humour bon enfant et la curiosité pour un texte écrit à quatre mains et en famille, puisque pour la première fois la reine Mary et sa fille Carol ont décidé d’associer leurs détectives préférées. –Bruno Ménard
La colline d’en face
La Colline d’en face est sans doute la clef de l’oeuvre de Catherine Paysan, une oeuvre d’une force singulière qui tout à la fois s’ouvre au monde, interroge l’Histoire et s’ancre dans le pays natal et la généalogie familiale : une mère institutrice, conteuse née, dévouée corps et âme à ses quarante-cinq élèves, un père rescapé de la guerre 1914-1918, gendarme puis secrétaire de mairie amou-reux des bois et des sentiers. Ensemble ils transmettent à leur fille un savoir incomparable fondé sur le goût des livres, de la nature et le respect de l’autre. Remarquable évocation d’un monde disparu, ce récit d’enfance qui se situe à Aulaines, dans la Sarthe, recrée à merveille la vie d’autrefois, ses rythmes, ses rites, son âpreté et ses plaisirs simples.
Le cri de la mouette
Lorsque Emmanuelle a sept ans, elle découvre la langue des signes. Le monde s’ouvre enfin. Elle devient une petite fille rieuse et « bavarde ». A l’adolescence pourtant, tout bascule. Aux désarrois de son âge s’ajoute la révolte de voir nier l’identité des sourds. Emmanuelle ne peut plus concilier l’univers des entendants et le sien. Elle se referme, dérive, se perd dans des expériences chaotiques. Mais, lucide et volontaire, elle réagit et choisit de se battre : elle réussit à passer son bac, lutte pour faire reconnaître les droits de trois millions de sourds français, puis s’impose magistralement au théâtre dans Les Enfants du silence. Le Cri de la mouette est le témoignage d’une jeune fille qui, à vingt-deux ans, a déjà connu la solitude absolue, le doute et le désespoir, mais aussi le bonheur, la solidarité et la gloire.
Un taxi mauve
« C’était bien Anne, et quand nous approchâmes, courant dans les derniers cent mètres, la marée montante lui léchait déjà les pieds. Étendue sur le dos, un bras replié sous elle, maculée de vase, elle offrait au ciel son visage livide sur lequel le sang coulant du front avait déjà séché, engluant une paupière et les cheveux épars. Je défis son blouson de daim et passai la main sur sa poitrine. Une mince chemise protégeait un sein tiède qui se soulevait par saccades. »
L’année du certif
Jamais les écoliers cévenols ne travaillèrent autant qu’en 1935. Seule la voix des maîtres expliquant des règles de calcul ou d’orthographe interrompait la course des plumes sur les cahiers. C’était l’année du certificat. Les instituteurs s’affrontaient pour le prix cantonal. Cette année-la fut vraiment riche en événements et en péripéties ! Lorsqu’ils avaient un peu de liberté, les élèves battaient la campagne, tentant de débusquer les « amants » et « les femmes fatales », héros de leurs lectures clandestines. Mais ce que personne n’ a oublié, c’est le drame qui s’est noué le jour de la fête des écoles lorsqu’un candidat a affirmé que l’un de ses camarades avait été payé pour rater certaines épreuves. Un roman vivant et chaleureux comme la mémoire collective. En annexe, des textes qui ont enchanté des générations d’écoliers, quelques épreuves de certificat d’études: problèmes de robinets – avec leurs solutions… De quoi raviver bien des souvenirs. « Écrivain de métier, paysan de cœur », comme il se présente lui-même, Michel Jeury partage son inspiration entre le Périgord qu’il a quitté en 1987 et les Cévennes où il s’est installé depuis.
Quinze ans
Le « petit garçon » a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C’est l’âge de la solitude, des rêves, de l’attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l’élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d’aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse « Madame Ku ». Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n’est-il qu’une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l’innocent narrateur va tomber totalement amoureux. Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d’un premier amour, et la chronique exacte d’une époque où les jeunes n’avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l’air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse. On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu’ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l’unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l’auteur de L’étudiant étranger.
Haute fidélité
Rob, propriétaire d’une boutique de vinyles à Londres, vient de se faire plaquer par sa copine. A trente ans passés, il doit se rendre à l’évidence : s’il maîtrise sur le bout des doigts le répertoire de Bob Dylan, il n’a jamais rien compris aux femmes. Lui qui a toujours tout sacrifié sur l’autel du rock, serait-il passé à côté de l’essentiel ? Pour comprendre, ce sempiternel adolescent commence à faire la liste de ses amours passées… Depuis son premier flirt autour d’un bac à sable à cette nuit avec une chanteuse country, Rob dresse le chart de ses ruptures les plus déprimantes et une compilation désopilante des états d’âme de l’homme moderne.
Je veux vivre
Tessa vient d’avoir seize ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d’une leucémie. Partagée entre la révolte et l’angoisse, l’injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité… Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !
Un été près de la mer
C’est un été radieux, comme si les beaux jours ne devaient jamais cesser d’être beaux. Les grandes personnes et les enfants sont vacants, jouant ou rêvant entre la mer et les vignes, dans la chaleur heureuse. Tant de lumière, de paix, de joie présente et promise – une jeune femme attend un enfant pour bientôt – finissent étrangement par vous serrer le cœur. On se sent pris d’angoisse et on s’en veut, puisque rien ne la justifie. C’est le miracle et l’art de ce livre. Un rocher en équilibre, la chute d’une feuille suffisent à nous troubler. Tu as remarqué, dit un personnage, quand on est le plus heureux, on pense à la mort « . La mort qui nous attrape aussi simplement qu’un serpent avale un lapin. comment raconter un roman d’Anne Philipe où l’essentiel est suggéré plus que dit, où la vie parle en silence. « Un été près de la mer » est sans doute un des plus beaux de l’auteur du « Temps d’un soupir ». Anne Philipe a déjà publié aux Editions Gallimard « Spirale » et « Ici, là bas, et ailleurs », ainsi que « Gérard Philipe », en collaboration avec Claude Roy. Ses premiers livres, « Caravanes d’Asie », « Les rendez-vous de la colline », « Le temps d’un soupir », ont été publiés aux Editions Julliard.
Guide familial de l’homéopathie
Ce guide complet destiné au grand public présente par ordre alphabétique les principaux médicaments homéopathiques et les différentes maladies que l’on peut traiter par cette thérapeutique douce et atoxique. Il permet de : • comprendre les principes théoriques de l’homéopathie ; • décrypter les ordonnances du médecin ; • pratiquer l’automédication pour les petites affections courantes avec le maximum de sécurité et d’efficacité : symptômes, traitements, usages. Grâce à ses 1 000 rubriques ou entrées, il met à votre portée un savoir indispensable pour vous-même et votre famille. Nouvelle édition entièrement remise à jour.
Ou sont les hommes ?
Quatre Vénus noires, version nineties. Savannah, trente-six ans et, ô calamité, toujours célibataire. Bernadine, un mari qui se prend pour J. R. Ewing et la trompe avec sa secrétaire, une Blanche ! Robin, entichée d’un petit ami volage, et enfin Gloria, super-maman qui berce dans les Kilos superflus ses blessures d’amour. Quatre amazones d’Arizona, lancées sur la carte du Tendre, aux abords de la funeste quarantaine. Une seule question ponctue leur course : Savannah, soeur Savannah, ne vois-tu rien venir ? Que faut-il faire pour séduire le bel Apollon ? Qui de la puritaine ou de la frivole trouvera l’homme idéal ? Mi-coeurs d’artichaut, mi-femmes fatales, les super-nanas génération McMillan n’en finissent pas d’effeuiller la marguerite à la recherche de Mr Right !
Le bonheur coté pile
Depuis trois ans, Ella mène une existence heureuse en Californie avec son mari, Joe, père de deux enfants d’une précédente union qu’elle élève comme s’il s’agissait des siens. Pour rien au monde, Ella ne changerait de vie. Mais ce bonheur parfait connaît une fin abrupte lorsque Joe meurt dans un accident. Un malheur n’arrivant jamais seul, la mère biologique des enfants, qui les a abandonnés pendant des années, réapparaît le jour des funérailles pour réclamer leur garde.
Le scorpion d’Orient
Rayon : Civilisation Editeur : Robert Laffont Date de parution : 1996 Description : In-8, 262 pages, broché, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l’ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci.
Un orage immobile
Au printemps de 1832, Flora, fille d’émigrés, née, élevée, mariée et devenue brutalement orpheline et veuve en Angleterre, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château de sa famille. Personne ne l’a aperçue encore dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, met son cheval en route vers Margelasse. L’histoire commence. Au début, c’est une tranquille histoire d’amour, puis vient le drame plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieux, solitaire, peu porté à la littérature, il ne sait pas trop ce qui le pousse à saisir un cahier et tracer ces mots : « Si un lecteur découvre un jour ces pages… », mais il continue. Me Lomont, bien qu’il décide plusieurs fois d’arrêter, de jeter son manuscrit au feu, se prend au jeu. Il dira tout. Il se surprend même à se griser de mots, à ressusciter d’une phrase ses amis morts, son ennemie disparue.Autant que pour l’histoire elle-même, violente, insolite, éperdue, on se passionne pour ce miracle qui transforme peu à peu chaque soir, quelques années avant 1870, un vieux notaire de province en un écrivain d’abord sage et classique, puis de plus en plus fougueux, débridé, lyrique… en un mot romantique. Un livre à part dans l’univers de Sagan, proche de Stendhal ou Maupassant.
L’éléphant bleu
L’éléphant bleu ou l’histoire d’une princesse thaïe « pas comme les autres » débarquant en Europe avec l’insolence et l’innocence de ses 17 ans. Comme moi, Sirikit est eurasienne. Comme moi, elle a habité Kensington Square et poursuivi ses études dans le Londres délirant des seventies où se croisaient dandys et esthètes décadents, rock-stars blasées, adolescentes perverses, opiomanes excentriques et travestis déments. Ni blanche ni jaune, Sirikit n’était à l’époque ni femme ni enfant, ni poisson ni chat, ni ange ni démon, et tout cela à la fois. Partagée entre ses deux cultures, elle passait son temps à courir après son image ou à se cacher derrière son double visage en attendant l’Amour Fou. Elle aurait pu s’appeler Fleur de Péché. Voici son roman.
Vent Africain
Même ici, dans mon bureau calfeutré, en haut d’un gratte-ciel où mes secrétaires osent à peine entrer pour m’annoncer les appels insistants d’un inconnu, je traîne un cadavre dans ma conscience et l’Afrique dans ma tête. Des images me persécutent. La savane, la migration des animaux sauvages, un palais en argile, comme dans un rêve, pourtant tout était vrai. A chaque crise de panique, je dresse un bilan. Je suis un ingénieur chimiste français de trente-sept ans, un bourreau de travail, veuf, je voue au souvenir de ma femme, arrachée si brutalement à ce bas monde, une fidélité exemplaire. Je suis son légataire universel, il reste trois jours de délai imposé par son testament, et j’entrerai enfin en possession de l’une des grandes fortunes des USA. L’homme qui me relance sait quelque chose, il veut me faire chanter, mais pourquoi a-t-il attendu un an ? Plutôt mourir que d’être tenu en laisse pendant toute une existence… Je ne céderai pas. Qu’importe ! J’aurai vécu plusieurs vies, et des moments somptueux, uniques. Et parce que tout se paye.
Une exquise vengeance
Parce que son mari la trompe avec une blonde pulpeuse et qu’il la fait passer aux yeux de celle-ci pour une harpie, Julie décide de suivre l’adage » la vengeance est un plat qui se mange froid « Tel un cyclone gonflé de haine et de désespoir, elle décide d’exercer de manière quasi méthodique son couroux sur les amants, pour transformer leur existence en un véritable enfer. Avec un humour aussi dévastateur que les vagues de fureur de son héroïne, Brian Gallagher nous entraîne dans les sillons de Julie la tornade vengeresse, si drôle dans ses ruses perfides et si attachante dans sa détresse. Un vrai régal.
LIVRE NEUF
TEMOIN MUET
Charles ? Un mauvais sujet. Thérèse ? Trop maquillée. Bella ? Une idiote. Bref, ni le neveu, ni les nièces de miss Arundell ne trouvent grâce à ses yeux. Dommage ! Ils ont tellement besoin de son soutien… financier s’entend. Mais la miss leur refuse obstinément une petite avance sur héritage. Ce qui devait arriver arriva. Et Poirot s’en mêla.
LA DERNIERE ENIGME
Gwenda devenait-elle folle ? Elle reconnaissait chaque pièce de cette villa où elle n’était jamais venue ! Et pourquoi était-elle glacée de terreur en regardant dans le hall ? Miss Marple, elle, comprenait très bien.
Pour réunir les soixante histoires extraordinaires racontées ici, Pierre Bellemare et son équipe ont enquêté, vérifié les faits, interrogé protagonistes et témoins.C’est ce jeune couple qui rencontre une voyante dont toutes les prédictions se réaliseront. En essayant de la retrouver, ils s’apercevront qu’elle semble n’avoir jamais existé. C’est ce journaliste qui invente de bout en bout une rocambolesque histoire de chercheurs d’or. Histoire qui se révélera par la suite entièrement exacte. C’est cette grand-mère décédée qui réapparaît à la naissance de chacun de ses petits-enfants. Ces histoires sont arrivées à des gens qui pourraient être nos amis, nos voisins ou des membres de notre famille. Ils sont de bonne foi et sains d’esprit. Ils témoignent de l’inexplicable.
Pompei
Baie de Naples, an 79. La chaleur se fait de plus en plus étouffante pour les Romains en cette dernière semaine d’août. Une fin d’été ordinaire en Campanie si ce n’est la disparition mystérieuse de l’aquarius chargé de contrôler l’alimentation des environs en eau potable, une anomalie détectée sur l’Aqua Augusta et une étrange odeur de soufre qui flotte dans l’air. Etrangement, personne ne semble prêter attention à ces événements inhabituels. Personne, sauf Attilius, le nouvel ingénieur chargé de l’entretien de l’aqueduc. Alors que Pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et qu’il pressent une catastrophe imminente, Attilius va devoir faire face à des querelles politiques et affronter son ennemi juré, esclave affranchi influent et tyrannique, père de la belle Corelia.
Belles galères
Dans un immeuble de la Plaine Monceau, un oisif richissime s’aperçoit que le vieux locataire qu’il avait pour tâche de déloger a découvert l’immortalité. Et aussi qu’il a une nièce ravissante, Cécilia. Dans un appartement du passage des Panoramas, André Berthold, nègre littéraire de son état, découvre des lettres d’amour oubliées, et part à la recherche de la femme mystérieuse, M., qui les a écrites. Deux arnaques énormes, monstrueuses. Mais aussi deux histoires d’amour, et deux femmes, de ces croqueuses de diamants et de cœurs qui savent emmener les hommes sur de merveilleuses galères. Ce sont deux entourloupes que nous conte Cauvin. Mais on a si bien marché qu’on ne lui en veut bas de nous avoir roulés dans la farine. Jean Contrucci, Le Provencal.
La lionne
En Tanzanie, de nos jours. Avec sa fille Angel, sept ans, Laura, infirmière au grand cœur, sillonne la brousse tanzanienne pour porter secours aux malades. Un jour, la tragédie frappe : mordue par un serpent, Laura meurt sur le coup, laissant Angel seule dans le désert. Terrifiée, encerclée par les vautours et les hyènes, la petite fille est promise à une mort certaine. Quand surgit une lionne… Non loin de là, Emma Lindberg, biologiste australienne, est venue visiter la station où travaillait sa mère, virologue décédée vingt ans auparavant, dans l’espoir de faire son deuil. Mais, lorsque les chameaux de Laura et Angel débarquent à la station, la vie si bien organisée d’Emma bascule. Aidée de Daniel, séduisant docteur Masaï, la jeune biologiste se lance à la recherche de la petite fille. Mais où chercher ? Pourquoi Angel est-elle introuvable ? Et si George Lawrence, celui que chacun surnomme l’ « Homme aux lions », avait la réponse ? D’un campement où animaux et hommes vivent en harmonie, aux étendus sauvages et dangereuses de la savane tanzanienne, cette quête va emmener Emma bien plus loin qu’elle ne l’aurait cru. Et si le vieil adage était vrai ? Et si l’Afrique transformait à jamais ceux qui s’y aventurent ?
Les appelés en Algérie
Février 1956. Les premiers appelés quittent Marseille pour Alger. A leur suite, l’auteur nous entraîne à Oran, Bône, en Kabylie, dans des fermes à aménager, des postes à construire, en bordure des montagnes, des forêts. Voici le 13 mai, vécu de loin à travers les transistors, vécu de près en en contact avec les habitants de mechtas, des douars. Le » Putch » de 1961 leur montre que la fin de l’Algérie française est proche. Erwan Bergot qui les a vus souffrir, être tristes ou gais a voulu rendre hommage à tous ces appelés.
Au nom du cœur
Belle, styliste réputée, Gillian Forrester, divorcée, mère d’une .petite fille, connaît une flamboyante passion avec un séduisant : photographe de San Francisco, Chris. Mais les infidélités de Chris, son refus d’endosser la moindre responsabilité, vont obliger Gillian à se rendre à New York, pour travailler dans la publicité, alors qu’elle attend un enfant de lui. C’est là qu’elle rencontre Gordon, ami sûr et loyal, qui devient son amant alors qu’elle découvre la vie brillante, excitante, pleine d’imprévu, des nuits de Manhattan. Gillian n’a pourtant pas oublié Chris. L’heure est venue pour elle d’un choix décisif à un carrefour de sa vie. Il y a un secret Danielle Steel: c’est le mélange de situations modernes, K branchées a; et de sentiments éternels. Les conflits de toujours mis au goût du jour. Ce n’est pas nouveau, penserez-vous. Exact. Mais il y a un ton Danielle Steel. De nouvelles cadences narratives pour la génération de la télé. Et ça marche. A toute vitesse.
L’amour et son contraire
Une réussite ! Voilà une héroïne moderne, originale et courageuse, qui décide de reprendre le contrôle de sa vie en affrontant ses petits démons. Un livre chargé d’émotions qui explore la profondeur des sentiments et la complexité des relations. Humour, piquant et réalisme : on rit, on pleure, et surtout, aïe ! on se reconnaît.
Les guérisseuses
c’est une saga pour le moins originale que nous raconte dans ce roman Marcia Rose : sur sept générations, des femmes qui ont pour point commun le désir d’apaiser les souffrances des autres. Tout commence vers 1630 avec Shining Stone, une sorcière guérisseuse indienne, réfugiée dans le Connecticut après le massacre des siens… une épopée fabuleuse, qui retrace l’histoire de la médecine.
Henri IV, le passionné
Henri IV, a écrit lui-même à son sujet : « Les uns me blâment d’aimer trop les bâtiments et les riches ouvrages; les autres la chasse, les chiens et les oiseaux; les autres les cartes, les dés et autres sortes de jeux; les autres les dames et les délices de l’amour: les autres les festins, banquets et friandises; les autres les assemblées, comédies, bals, danses et courses de bagues… Mais aussi dirai-je que, ne passant pas la mesure, tout cela me devrait plutôt être dit à louange qu’à blâme! « D’ailleurs, je ferai voir à ces gens que je quitterais maîtresses, amours, chiens, oiseaux, brelans, bâtiments, festins, banquets et toutes autres dépenses de plaisir et de passe-temps, plutôt que je perde la moindre occasion et opportunité pour acquérir honneur et gloire. » Lorsque la nouvelle de sa mort tomba sur Paris, nous dit un témoin, elle éteignit « la lumière du plus grand roi de la terre et le meilleur ». En province, sur les chemins, des paysans hagards, les bras croisés, guettaient courriers et voyageurs susceptibles de leur donner quelques détails sur la « désastreuse nouvelle ». Lorsqu’ils apprirent que le « père du peuple n’était plus, ils se répandirent à travers champs, « comme brebis sans pasteur, ne pleurant pas seulement, mais criant et bramant comme forcenés ». Selon son habitude, André Castelot s’est rendu sur place afin de faire revivre celui qui fut peut-être le plus grand roi de notre Histoire et dont l’existence forme un extraordinaire roman.
Fuir la colline aux esclaves
Etats-Unis, 1791. Lavinia, jeune orpheline irlandaise, se retrouve domestique dans une plantation de tabac. Placée avec les esclaves noirs de la cuisine, sous la protection de Belle, la fille illégitime du maître, elle grandit dans la tendresse de cette nouvelle famille. Cependant, Lavinia ne peut faire oublier la blancheur de sa peau : elle pénètre peu à peu dans l’univers de la grande maison et côtoie deux mondes que tout oppose.
Mentir n’est pas trahir
Gladwyn Suter a tout pour être heureux. La plus belle épouse, le fils le plus facile, la plus jolie maison dans la plus paisible banlieue de Londres. De bons petits plats et une tête blonde à ébouriffer chaque soir en rentrant du bureau. Les douces séductions du train-train quotidien. Mais on mesure son bonheur une fois qu’on l’a perdu.
1600 garçons et filles sans parents, enfants des rues, enfants de la misère, orphelins ou abandonnés, ont été arrachés à l’île de La Réunion où ils vivaient et transportés en France au cours des années 1960-1970, au nom de la raison d’Etat. Ce département français d’outre-mer cumulait les handicaps : une croissance exponentielle de sa population et un sous-développement alarmant. Devant l’urgence de la situation, les hommes politiques, sous la férule de Michel Debré, ont mis en ouvre une politique ambitieuse : un flot de crédits ont été débloqués qui, en l’espace d’une décennie, ont permis de rattraper un certain retard, et une politique volontaire de migration, considérée comme la panacée à l’explosion démographique, a été mise en place.
L’enfant de la jungle
A l’âge de cinq ans, Sabine débarque en Papouasie occidentale (Indonésie) avec ses parents missionnaires allemands, sa soeur et son frère. Deux ans plus tard, la famille s’installe auprès d’une tribu, les Fayou, qui vit encore à l’âge de pierre, en pleine jungle, dans la ‘Vallée Perdue’. Lorsque Sabine découvre la jungle, c’est le coup de foudre. Elle apprend à chasser, à grimper aux arbres, à nager dans des fleuves grouillant de crocodiles. Elle sait tuer des araignées venimeuses avec son arc et allumer un feu sans allumettes.
Tous les secrets de Paris
Les travaux d’Haussmann ont remodelé de fond en comble la physionomie de Paris, l’urbanisme des années soixante et soixante-dix a défiguré quelques-uns de ses sites les plus admirables. Il ne subsiste, hormis ses grands monuments, que peu de traces visibles de ce qu’était la capitale voici 150 ans. Mais il reste des lieux dont la bizarrerie donne des ailes à l’imagination, des stations de métro fantômes, des cimetières où se perpétuent d’étranges rites.
Je voulais retrouver ma mère
C’est un jour comme un autre dans la vie de Saroo. Le garçon, âgé de cinq ans, est dans une gare du fin fond de l’Inde en train de ramasser quelques pièces lorsqu’il monte dans un train à quai. Le lendemain, Saroo se réveille à Calcutta. Dans l’immense ville, il est complètement seul, sans aucun papier. Il est recueilli par un orphelinat où, quelques mois plus tard, un couple d’Australiens va l’adopter. Saroo grandit, mais, depuis l’Australie, il pense toujours à sa famille biologique.
Secondes chances
En Irlande et en Nouvelle-Zélande, de nos jours. Par une nuit d’hiver, la campagne néo-zélandaise est troublée par une scène dramatique : un hélicoptère emmène à l’hôpital un petit garçon de cinq ans. Son état inspire les plus grandes inquiétudes. Pour tous, il s’agit d’un terrible accident Le petit Finn a souvent fait des crises de somnambulisme, cette fois, il a chuté du balcon. Mais sa mère, Martha, cache quelque chose. Elle sait ce qui s’est réellement passé cette nuit-là. Mais elle se l’est juré, elle ne dira rien.
Lavina
Dans l’Amérique tourmentée de Martin Luther King, la haine est partout, mais les liens du cœur surpassent parfois ceux du sang. Un jour d’été, la mort de Lavina laisse deux orphelins : Billy Ray, son fils, et Mary Jacob, la fille mal-aimée de ses patrons qu’elle chérit comme sa propre enfant. Trente ans plus tard, tous deux sont de retour dans leur ville natale, chacun en quête de vérité… Un roman âpre, puissant et courageux dont les personnages vous hanteront longtemps.
Fleurs sauvages
Glasgow, 1929. Beattie Blaxland avait des rêves. De grands rêves. Elle imaginait une vie faite de mode et d’étoffes. Ce dont elle n’avait jamais rêvé, en revanche, c’est de tomber enceinte de son amant, un homme marié, à la veille de son dix-neuvième anniversaire. Londres, 2009. Emma Blaxland-Hunter vivait son rêve. Danseuse étoile au London Ballet, elle avait tout… jusqu’au jour où elle a tout perdu.
La fourche à loup de Marie Therville
Marie Therville n’a que huit ans quand son père la place comme bergère dans une ferme de Gâtin à la Saint-Michel 1844. Haïe par sa famille, cette petite fille n’a guère connu que la pauvreté et la violence les plus extrêmes. Vive et décidée, elle gagne rapidement l’affection de tous les gens de la ferme. Et même leur admiration lorsqu’elle ose se battre avec un loup à l’âge de neuf ans.
L’enfant dormira peut-etre
Journaliste de radio mariée à un célèbre journaliste de télévision, Ruth voit enfin la vie lui sourire. Pour la jeune femme qui a perdu ses parents très jeune, l’affection que lui témoigne sa belle-famille va au-delà de ses espérances. Cependant, plus le temps passe, plus sa belle-mère semble vouloir tout régenter autour d’elle. La pression s’accentue alorts qu’enceinte, Ruth perd son emploi. Et à la naissance du bébé, elle n’aura de cesse de la faire passer pour une mauvaise mère.
Temps de l’innocence
Dans le New York flamboyant de la fin du XIXe siècle, Newland Archer est un jeune homme bien éduqué de la haute bourgeoisie. Promis à un avenir brillant, il est sur le point d’annoncer ses fiançailles avec la pure May Welland, quand, à l’Opéra, tous les regards se tournent vers une loge. L’apparition de la belle comtesse Olanska, la scandaleuse cousine de May qui a eu l’audace de quitter son mari et dont l’indépendance, en ce temps-là, est considérée comme impardonnable, va bouleverser sa vie.
Les années mirages
Robert Destanque, d’origine béarno-landaise, est né le 1er février 1931 à Bordeaux. Famille des plus modestes, son père meurt alors qu’il n’a que neuf ans. Education religieuse classique, trois ans d’études dans un collège jésuite, études secondaires sans grands résultats, un an à l’école des Beaux Art, section peinture, il s’engage dans l’armée et commence à se passionner pour la photographie. A sa libération, il monte à Paris où il se lance dans le monde de la publicité comme photographe.
Le bourreau
Invitée par une amie à passer un week-end à la campagne, la célèbre journaliste Olga Dragomirova tombe dans un traquenard. Les « amis » chez qui elle s’est rendue s’avèrent être de dangereux maniaques sexuels qui, après l’avoir droguée, se livrent à un viol collectif sur elle. Mais pourquoi, Olga, à sa sortie de l’hôpital, refuse-t-elle catégoriquement de coopérer avec la police? La vengeance qu’elle réserve à ses agresseurs ira bien au-delà de ce qu’elle avait imaginé. Écrite par un auteur qui est aussi réalisateur de films, cette scène de la violence ordinaire en Russie est captivante parce que criante de vérité.
La femme qui se cognait dans les portes
A chaque fois qu’elle débarque à l’hôpital, un bras cassé ou le visage tuméfié, elle prétend être tombée dans l’escalier ou s’être cognée à une porte. Aucun médecin n’est dupe à cause de son haleine empestant l’alcool. Ce que personne ne soupçonne, c’est que le mari si attentionné est le seul responsable de ces brutalités. L’histoire pathétique d’un couple irlandais par un jeune romancier dont plusieurs livres ont été portés à l’écran.