(963 pages) «Promettez-moi de ne jamais vous marier, de ne jamais choisir d’époux ou d’épouse qui risque de vous abandonner ou de vous briser le coeur, ni d’avoir d’enfants.» 1938. Ce troisième tome nous plonge en plein drame alors que le magasin général Marquis, au coeur du village de Sainte-Cécile, est la proie des flammes. Le sinistre aura une incidence majeure sur la vie quotidienne des Gélinas qui, faisant preuve de charité chrétienne, offrent d’héberger la famille Marquis le temps qu’on reconstruise le commerce. La cohabitation ne sera pas de tout repos! Alors que Florie gouverne la ferme avec la poigne qu’on lui connaît, elle sera confrontée à des pulsions irrépressibles qui provoqueront en elle un profond questionnement. Adèle, Édouard et Laurent, quant à eux, jonglent avec des élans passionnés, des défis professionnels stimulants et des secrets parfois inavouables, de ceux pouvant changer une vie, pour le meilleur ou pour le pire… Tourments, surprises, drames et joie sont au rendez-vous dans cette suite tant attendue! Septembre 1939. Quelques semaines après l’entrée en guerre du Canada, la famille Gélinas vit dans la crainte constante de voir partir ses hommes au front. Tourmenté par des désirs qu’il a du mal à comprendre, Laurent se réfugie un peu trop souvent dans l’alcool. Ça vaut mieux que les questionnements terrifiants auxquels il est confronté tous les jours! Aux prises avec leurs propres quêtes, son frère et ses sœurs ne lui sont d’aucun secours: Édouard souhaite retrouver le père qui les a abandonnés, Adèle rêve de gloire avec la publication de son premier roman et Florie doit accepter le mariage de Jeremiah avec Béatrice… Maudite promesse qui lui a fait perdre un si bon parti! Voici donc l’époustouflante conclusion de l’histoire singulière des Gélinas : quatre enfants engagés à l’impossible sur le lit de mort de leur mère sans imaginer un seul instant qu’ils allaient en porter les conséquences toute leur vie…
(889 pages). Adèle, 20 ans, rêve de devenir journaliste et de pouvoir vivre de sa plume, contrairement à ses frères et sa sœur, tous prêts à faire fructifier la ferme familiale. Un changement de rédacteur en chef au journal de Saint-Jovite, où elle est pigiste, lui donne enfin la possibilité de réaliser son rêve. Cela dit, la rencontre du beau Jérôme Sénéchal lui fera chavirer le cœur, ébranlera ses convictions et ira même jusqu’à compromettre la promesse faite à sa mère. France Lorrain réussit à créer une atmosphère d’époque qui nous donne l’impression d’être à Sainte-Cécile dans les années 1930, avec les personnages et leurs tourments. Adèle est forte et fragile à la fois, ce qui fait d’elle une héroïne des plus attachantes pouvant rivaliser avec celles des best-sellers qui nous ont fait rêver. Dans ce deuxième tome, Édouard décide de briser la promesse faite à sa mère, celle de ne jamais se marier ni d’avoir d’enfants, pour unir sa destinée à celle de la belle Clémentine. Son annonce troublera-t-elle l’harmonie dans la famille. Édouard devra-t-il renoncer à ses projets d’avenir. Parallèlement, à la ferme des Gélinas, la jeune Adèle tente de se remettre du terrible drame qui a détruit sa carrière, ses rêves et sa vie. Retrouvera-t-elle sa passion pour la vie, pour l’écriture, pour Jérôme. Cette famille à la fois attachante et dysfonctionnelle poursuivra sa route parsemée d’embûches. De nouveaux personnages apparaîtront, d’autres disparaîtront; mais à Ste-Cécile la vie continuera, malgré la crise, dans la famille des Gélinas.