La chambre rouge
Depuis le remariage de son père, Hélène vit de sa rancune, guettant la moindre faiblesse de Tamara, la nouvelle épouse. Justement Tamara, qui s’ennuie, semble s’émouvoir devant les attentions d’un décorateur parisien venu ressusciter le théâtre de la ville. Hélène imagine de détourner sur elle l’attention du nouveau venu. Elle n’y réussit que trop bien. Entre eux, c’est le chassé-croisé du plaisir et même de la passion. Mais ce garçon plus tout jeune et cette jeune fille trop sûre d’être femme ne veulent rien sacrifier à un amour dont ils ont pourtant pressenti la force. Hélène continuera à cultiver ses vieilles rancunes, Jean ne voudra pas renoncer au personnage cynique qu’il s’est créé. Dès lors, et puisqu’ils ont refusé de l’accepter dans sa totalité, leur amour est condamné.
les mensonges
Un grand port de la mer du Nord. Ce pourrait être Anvers. Un puissant industriel tyrannique, le vieux Klaes et Alberte, sa fille naturelle dont il veut faire son héritière ? Deux personnages hors du commun, qui vont s’affronter, se déchirer et se perdre tout au long de ce livre envoûtant.
Les larmes
Un roman d’aventures comme on n’en fait plus. Réussite et succès garantis. C’est une merveille de fantaisie, d’imagination et de plongée au temps où le bourreau Sanson coupait les têtes des condamnés, où Louis XV ne régnait pas encore et où il se passait de drôles de choses aux soupers du régent. Les Larmes : un buste de cire sculpté par la jeune Catherine, l’héroïne, dont l’énergie joyeuse triomphera de toutes les vicissitudes d’un temps troublé, la Régence. Antoinette, le modèle, éveille la passion de deux hommes : Sanson, le bourreau de Paris, et le duc d’Orléans lui-même.
Adriana Sposa
Adrienne, 25 ans, abandonne Lou, sa fille de 4 ans. Et un mari, un père, une ville, Anvers. Tout cela pour une vie de déchirements et de passion, au terme de laquelle, devenue » Adriana Sposa, écrivain italien « , elle aura édifié, comme un défi, une oeuvre et un amour sur beaucoup de souffrances. Souffrances de Lou qui, devenue une jeune femme révoltée, va décider de partir sur les traces de cette mère toujours absente, toujours présente, pour la comprendre enfin.
Un chagrin d’amour et d’ailleurs
Jeannette est perdue. Perdue dans la foule en liesse. Dans quelques heures son mari, Gilbert Lefèvre, député-maire d’une ville du Nord, doit inaugurer la maison de la culture. Pour être à sés côtés, Jeannette s’est enfuie de la clinique où elle suivait une cure de désintoxication. Jeannette la scandaleuse : elle boit et provoque des incidents nuisibles à la carrière de son mari. On dit, pour l’excuser, qu’elle souffre de ne pas avoir eu d’enfant, mais son malheur, en vérité, c’est d’aimer, d’aimer Gilbert, depuis près de vingt ans, et de ne plus le reconnaître tout à fait. Jeannette la pitoyable. Gilbert a changé sans doute.
La tristesse du cerf-volant
Une grande maison bourgeoise enracinée dans les Flandres. L’usine. Le cimetière. Trois générations courant sur le XXe siècle. Comment, avec des éléments si ordinaires, Françoise Mallet Joris atteint-elle cette féerie ? Cette cruauté ? Cette tendresse ? Cette lucidité ? Ici, les mères-ogresses n’aiment pas toujours leurs filles, ou les aiment trop. Les frères et les soeurs s’aventurent dans des jeux interdits. Dieu lui-même est piégé. Peintre-prince enfermé dans sa tour, Chris dessinera-t-il un jour le cerf-volant dont tous les personnages tentent d’attraper la ficelle, et qui seul pourrait renouer les mains ? Ou bien continueront-ils à s’entredéchirer ?
Dickie-Roi
Dans ce roman, c’est tout un monde que nous peint Françoise Mallet Joris, le monde du show-business qui reste pour beaucoup d’entre nous si mystérieux. Qui est Dickie-Roi? L’Archange de la chanson, celui qui chante l’amour, annoncent les affiches. Cheveux blonds saupoudrés d’argent, visage angélique, à peine apparaît-?il sur? scène que la salle tout entière lui adresse des cris qui sont comme des prières.
Tout de suite un mystère s’accomplit et la cérémonie sacrée commence.
Le rire de Laura
Laura a fui Paris pour Strasbourg, sa ville natale, mais c’est dans un hôtel qu’ elle se réfugie avec Martin, son fils, qui a failli mourir – un suicide manqué ? Pendant trois jours, Laura, dans un tète-à-tète de plus en plus tendu avec Martin, essaie de le comprendre, de se comprende, de comprendre. Quatre destins se révèlent à nous, étroite-ment imbriqués dans un même conflit ; jus-qu’où l’amour fou, l’utopie, l’exigence humai-ne, peuvent-ils aller sans devenir refus de la vie ?
Portrait d’un enfant non identifié
Nous sommes au début du xxe siècle. Le comte Dante Castellongo, marié depuis plusieurs années à la très jeune Fanny, ne lui a pas fait d’enfant par crainte d’une hérédité meurtrière qu’il n’ose lui avouer.
Lorsque les hasards de la vie lui font croiser les anarchistes de la « bande à Bonnot », pourquoi Dante accepte-t-il de partir à la recherche du petit garçon de Bonnot, sinon par obsession de la légende familiale et par angoisse de ce que serait son propre enfant à naître ?
La maison dont le chien est fou
En 1902… Le métropolitain fait son petit bonhomme de chemin entre Vincennes et Maillot et dix mille Français ont le téléphone. C’est le temps des demoiselles des PTT que l’on imagine jolies, jolies… A la Préfecture de Paris, dans le service de Bertillon, le célèbre inventeur de la police scientifique, une demoiselle dactylographe prénommée Violette découvre dans un dossier » En attente » des photographies de l’appartement qu’elle loue. En le feuilletant, elle apprend que son propriétaire, un jeune peintre séduisant et ténébreux qui vit seul avec son chien au comportement des plus étranges, est accusé d’un crime… Peut-être, mais accusé injustement ! Ca Violette le sait, Violette le sent…