Dans les bois éternels
Envisager de raconter un roman de Fred Vargas frise le ridicule, aussi se contentera-t-on de dire qu’ici, comme dans Sous les vents de Neptune, Adamsberg est confronté à des résurgences de son passé qui le déstabilisent fortement. L’enquête qu’il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d’Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s’était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant. Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l’apprécier, ce qui le perturbe d’autant plus que ce lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien. Enfin Camille, dont il a eu un fils, qu’il garde régulièrement, semble voguer vers de nouvelles amours et s’être affranchie de leur liaison passionnelle pour glisser vers des relations amicales, qui ne lui conviennent absolument pas. Dans les bois éternels est le dixième « rompol » de Fred Vargas. Ses précédents livres, traduits ou en cours de traduction dans plus de trente pays, ont reçu nombre de récompenses françaises et étrangères, dont le prix des Libraires, le prix des Lectrices ELLE, le Deutscher Krimipreis.
Un peu plus loin sur la droite
Ex-flic, Louis Kehlweiler découvre par hasard un petit os humain dans un excrément de chien. Il note les habitudes de chaque promeneur de chien du secteur tandis que Vandoosler, son jeune archiviste, épluche les journaux pour déceler la moindre mort suspecte. Leurs recoupements finissent par les conduire à Port-Nicolas, village perdu de la côte du Finistère, où la vieille Marie a chuté d’une falaise deux semaines auparavant. La gendarmerie avait conclu à l’accident mais Kehlweiler refuse de lâcher le morceau. Pour imposer son point de vue, il doit se confronter aux élus et aux notables, ainsi qu’aux rumeurs et aux rancœurs de la bourgade. Un défi comme aime les relever Kehlweiler, cet esprit indépendant qui n’a pas peur de plonger les deux mains dans la boue. En plus d’une enquête superbement bâtie, l’histoire est soutenue par une écriture brillante et concise, parfois en forme de confession voilée, agrémentée de dialogues truculents et de personnages délicieux et savants. Un grand plaisir.
Quand sort la recluse
Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence. Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturell. Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ? Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés. Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?
Pars vite et reviens tard
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ? À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme.
Quand sort la recluse
Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence. – Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle. – Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
Debout les morts
Un hêtre peut-il en une seule nuit sans que personne l’ait planté ? Oui. Chez la cantatrice Sophia Séméonidis; et elle n’en dort plus. Puis elle disparaît sans que cela préoccupe son époux. Après une série de meurtres sinistres, ses trois voisins « dans la merde », aidés par l’ex-flic pourri Vandoodler, découvriront les racines du hêtre, vieilles de quinze ans, grasses de haines et de jalousie.
Debout les morts
Un hêtre peut-il en une seule nuit sans que personne l’ait planté ? Oui. Chez la cantatrice Sophia Séméonidis; et elle n’en dort plus. Puis elle disparaît sans que cela préoccupe son époux. Après une série de meurtres sinistres, ses trois voisins « dans la merde », aidés par l’ex-flic pourri Vandoodler, découvriront les racines du hêtre, vieilles de quinze ans, grasses de haines et de jalousie.
Quand sort la recluse
Commissaire Adamsberg 09
« – Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
– Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
– Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
– Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
– Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ? »
Quand sort la recluse
«- Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
– Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle. Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue? Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse?»
Pars vite et reviens tard
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ? À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. »
Un lieu incertain
Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard – terrorisé à l’idée de passer sous la Manche – sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures – avec des pieds dedans – font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident, » un lieu macabre, gothique, unique.
Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie.
L’homme à l’envers
Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c’était une belle idée, dans l’air du temps. Mais ce n’était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n’est pas une bête, c’est un loup-garou… Lorsqu’une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.