Crying freeman
La vie de Yo avait été tout entière vouée à l’art de la céramique, que son père lui avait enseigné. Ce soir- là, il savait que son exposition allait connaître un immense succès. Il a suffi d’un homme assassiné par deux Yakuza pour faire basculer l’événement dans le cauchemar. Avant de mourir, la victime a eu le temps de jeter une pellicule photo dans un vase. Yo la fait développer. Apparaissent les images choquantes d’un homme nu, dépecé vif par deux tortionnaires. C’est un « Freeman », l’assassin d’élite des Fils du Dragon. Parce qu’il a découvert le terrible secret, Yo sera destiné à devenir le nouveau Freeman et sera transformé en machine à tuer par la « Tigresse », une vénérable sorcière des triades. Mais ce nouvel ange exterminateur a gardé quelque chose d’humain. Et ses larmes tombent dans les flaques de sang… Crying Freeman est le personnage culte d’une série de mangas et le héros du film éponyme de Christophe Gans. Chesbro, dont on connaît le goût pour les mythes et légendes, raconte cette histoire avec son inimitable talent.
Bone
Bone fait partie des milliers de sans abri qui hantent les rues de New York. Des employés de l’administration des ressources humaines essayent comme ils peuvent de les aider. Un mystérieux tueur a trouvé une solution plus radicale: il décapite la nuit quelques-uns de ces malheureux. Découvert près de Central Park, un fémur humain à la main, Bone a perdu la mémoire et l’usage de la parole. Qui est-il ? D’où vient-il ? Des traces de sang maculent ses vêtements. Ne serait-il pas le maniaque recherché par la police ? George Chesbro – connu pour une excellente série ayant pour héros le nain détective Mongo le Magnifique – signe ici un thriller sans faille qui mêle à la fois mystère, action et document social. Les pérégrinations de Bone l’amnésique le conduisent à côtoyer un monde marginal terrifiant avec comme point d’orgue une véritable descente aux enfers dans les entrailles de la ville où survivent alcooliques et désespérés rejetés par la société. –Claude Mesplède