
Journal d’un curé de campagne
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – L’existence discrète d’un jeune prêtre catholique dans la petite paroisse d’Ambricourt, dans le nord de la France. Marqué par ses douleurs à l’estomac et son désespoir devant le manque de foi de la population du village, le curé se sent faible, inférieur, mais croit que la grâce de Dieu passe par son sacerdoce.
La joie
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – M. de Clergerie, sa mère (qui joue la comédie de la folie) et sa fille, Chantal, ont provisoirement quitté Paris pour un séjour à Laigneville. Ils profitent de l’agréable été normand. Au cours d’une discussion avec son père, la jeune Chantal laisse percevoir sa nature mystique, sa pureté et sa simplicité, mais elle ne se sent pas prête pour prendre le voile. Son père souhaite pourtant qu’elle s’établisse: il est surtout soucieux de sa carrière de savant et du fauteuil qu’il brigue à l’Académie. Une scène avec sa grand-mère qui a perdu la raison montre les aptitudes étranges et comme surnaturelles de Chantal de Clergerie: elle semble capable de communiquer avec les âmes… // L’action de ce roman se déroule dans le château artésien de M. de Clergerie, historien médiocre, obsédé d’ambitions académiques, né pour faire non une vie, mais une carrière. Habitants de la demeure : la mère de M. de Clergerie, murée dans le mensonge que symbolise la détention d’un trousseau de clefs ; Fiodor, le chauffeur russe éthéromane étrangement sensible au mysticisme ; Fernande, la cuisinière ; François, le valet. Et au milieu d’eux, personnage principal, Chantal de Clergerie, jeune fille radieusement belle, toute pureté, fraîcheur et joie – une joie mêlée de souffrance quand elle est extatique et dont elle est prête à faire le sacrifice pour le salut des autres.
