Émilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce – presque la fille adoptive – de l’impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu’il lui a rendus pendant la campagne d’Italie. Lorsqu’en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu’elle voulait soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d’amour au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps, apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses Mémoires, que l’Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une véritable fortune : un million six cent mille francs-or. Une partie de cette somme fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu’advint-il du reste ? Y avait-il un lien entre la relation amoureuse du couple Émilie-Guillaume et la disparition du trésor ? Véritable casse-tête pour le policier Martin Varennes, jeune commissaire pugnace et intelligent chargé de l’enquête et passionnante énigme pour le romancier.
Pulsions
Un enseignant, injustement accusé de harcèlement sexuel par deux de ses élèves, est emprisonné. La police le soupçonne même d’être l’auteur d’un enlèvement d’enfant. Un banal fait divers, tel que les journaux en relatent tous les jours, se transforme sous nos yeux en thriller haletant. Une lente descente aux enfers commence pour notre héros qui, sauvé par le hasard d’une évasion collective, va profiter de sa cavale forcée pour enquêter lui-même sur le crime dont il est accusé. Traqué, planqué, il se met à collecter toutes les informations scientifiques sur les déviances sexuelles et finit par découvrir un vaste réseau de pédophiles parfaitement organisé via le Net. D’accusé, de fugitif, puis de gêneur et d’accusateur, il va vite faire figure d’homme à abattre. Pour la première fois, un roman plonge au coeur du milieu très organisé de la criminalité sexuelle. Il révèle avec une cruelle lucidité l’ambiguïté d’une société face à des déviances qu’elle ne sait, le plus souvent, ni déceler ni traiter. Gilbert Schlogel, ancien chirurgien, se consacre depuis une dizaine d’années à l’écriture. Il est l’auteur, entre autres, des Princes du sang et de Victoire ou la douleur des femmes – dont l’adaptation télévisuelle a connu un très grand succès – et a été lauréat du Prix du Quai des Orfèvres pour Rage de flic (1996). Il signe ici son neuvième roman.
Émilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce – presque la fille adoptive – de l’impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu’il lui a rendus pendant la campagne d’Italie. Lorsqu’en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu’elle voulait soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d’amour au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps, apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses Mémoires, que l’Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une véritable fortune : un million six cent mille francs-or. Une partie de cette somme fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu’advint-il du reste ?