Il Trovatore
Il trovatore (en français : Le Trouvère1) est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi, sur un livret de Salvatore Cammarano et Leone Emanuele Bardare, d’après le drame espagnol El Trovador (1836) d’Antonio García Gutiérrez. Il fut créé au Teatro Apollo de Rome le 19 janvier 1853, puis représenté à Paris, au Théâtre-Italien, dans sa version originale, le 23 décembre 1854.
En 1856 Verdi remania l’œuvre pour l’adapter à la forme du « grand opéra » exigée par l’Opéra de Paris, où elle fut représentée, le 12 janvier 1857, sous le titre Le Trouvère. Le livret avait été traduit en français par Émilien Pacini.
Simon Boccanegra
Simon Boccanegra est un opéra en un prologue et trois actes de Giuseppe Verdi, livret de Francesco Maria Piave d’après une pièce d’Antonio García Gutiérrez, créé le 12 mars 1857 au théâtre de La Fenice à Venise.
En mars 1856, Giuseppe Verdi se rend à Venise pour mettre en scène La traviata et reçoit une commande de La Fenice pour un nouvel opéra pour le carnaval de carême de 1857. Il choisit Simon Boccanegra tiré d’un drame de l’écrivain et poète espagnol Antonio García Gutiérrez paru en 1843. Cette histoire de la république de Gênes au xive siècle a une connotation politique. Verdi veut en dénoncer les guerres fratricides et menace de ne pas représenter l’œuvre si la censure touche au livret. Le musicien écrit la trame à partir de laquelle Francesco Maria Piave composera le livret. Fin 1856, la composition est achevée. Malgré sa recherche d’une expression musicale nouvelle avec des récitatifs « secs » dans le style de Wagner, la qualité de ce premier livret de Simon Boccanegra ne permet pas une étroite dépendance entre drame et musique.
Don Carlo
Don Carlos est un « grand opéra à la française » en cinq actes de Giuseppe Verdi, sur un livret de Joseph Méry et Camille du Locle, d’après la tragédie Don Carlos de Friedrich von Schiller, créé le 11 mars 1867 à l’Opéra de Paris1.
Remanié en 1884, il devient Don Carlo pour la scène italienne. C’est dans la traduction italienne qu’il conquiert les scènes mondiales, donnant lieu au mythe d’une version italienne, alors que les deux versions (1866-67 et 1884) furent composées sur un texte français.