Vendu sans bandeau – Pour la première fois, un officier français ayant combattu en Libye et en Afghanistan livre son témoignage sur ces deux conflits. Le capitaine Brice Erbland, chef de mission et pilote d’hélicoptère de combat Tigre, machine ultra sophistiquée à la puissance de feu dévastatrice, dévoile dans ce livre son journal de guerre. Dans les griffes du Tigre nous emmène das montagnes d’Afghanistan aux missions de destruction des forces kadhafistes sur le littoral libyen.
Grâce à un accès privilégié aux meilleures sources militaires et techniques, Singer et Cole ont mis en scène, avec une très grande précision, une guerre entre les deux premières puissances mondiales : la Chine et les États-Unis.
Dans un futur proche, la Chine envahit Hawaï pour s’emparer de gigantesques réserves de gaz. Mais un véritable Pearl Harbor numérique empêche l’Amérique de réagir : guerre des étoiles, marine paralysée, aviation clouée au sol… il faudra le génie et l’héroïsme d’une poignée d’hommes et de femmes pour engager la résistance et reprendre la main sur la technologie.
Un thriller addictif, extrêmement instructif sur la réalité des menaces qui pèsent sur notre monde connecté où la Chine est largement en pointe.
En fin d’ouvrage, plus de 400 notes renvoient à la réalité des faits et des techniques développés dans ce roman.
P. W. Singer est consultant pour le Département d’Etat US. Il l’a aussi été pour le célèbre jeu Call of Duty. Il a été nommé récemment par la société Analytica comme « l’une des 10 plus influentes personnalités du monde de la cybersécurité ».
Écrivain, August Cole a travaillé pour le Wall Street Journal. Il est l’un des organisateurs du Pentagon NextTech project.
Une constellation de phénomènes vitaux
Dans un village enneigé de Tchétchénie, Havaa, une fillette de huit ans, regarde, cachée dans les bois, les soldats russes emmener en pleine nuit son père, accusé d’aider les rebelles. De l’autre côte de la rue, Akhmed, son voisin et ami de sa famille, observe lui aussi la scène, craignant le pire pour l’enfant quand les soldats mettent le feu à la maison. Mais quand il trouve Havaa tapie dans la forêt avec une étrange valise bleue, il prend une décision qui va bouleverser leur vie. Il va chercher refuge dans un hôpital abandonné où il ne reste qu’une femme pour soigner les blessés, Sonja Rabina.
Pour Sonja, chirurgienne russe talentueuse et implacable, l’arrivée d’Akhmed et de Havaa est une mauvaise surprise. Exténuée, débordée de travail, elle n’a aucune envie de s’ajouter ce risque et cette charge. Car elle a une bonne raison de se montrer prudente : accueillir ces réfugiés pourrait compromettre le retour de sa sœur disparue. Pourtant, au cours de cinq jours extraordinaires, le monde de Sonja va basculer et révéler l’entrelacs de connexions qui lie le passé de ces trois compagnons improbables et décidera de leur destin. À la fois récit d’un sacrifice et exploration du pouvoir de l’amour en temps de guerre, Une constellation de phénomènes vitaux est surtout une œuvre portée par le souffle profond de la compassion, vers ce qui doit être et ce qui demeure.
La chambre des officiers
« La guerre de 14, je ne l’ai pas connue. Je veux dire, la tranchée boueuse, l’humidité qui traverse les os, les gros rats noirs au pelage d’hiver qui se faufilent entre les détritus informes, les odeurs mélangées de tabac gris et d’excréments mal enterrés, avec, pour couvrir le tout, un ciel métallique uniforme qui se déverse à intervalles réguliers comme si Dieu n’en finissait plus de s’acharner sur le simple soldat. C’est cette guerre-là que je n’ai pas connue. » Dans les premiers jours de 14, Adrien F., lieutenant du génie, est fauché par un éclat d’obus sur les bords de la Meuse. Défiguré, il est transporté au Val-de-Grâce où il séjournera cinq ans dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s’y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d’une part de leur identité, révéleront toute leur humanité. De cette épopée dramatique, émouvante, mais drôle aussi parfois, on retiendra que des blessures naît aussi la grâce. Marc Dugain, quarante et un ans, retrace avec ce premier roman la destinée particulière de son grand-père.
Marie Casse-Croûte
A huit ans, Chinh était vendue à un riche Chinois, amateur de petites filles. Un début dans la vie presque banal dans l’Indochine des années 30. A vingt-cinq ans, Chinh, plus
connue sous son nom de guerre, Marie Casse-Croûte, est devenue riche. Sa plus grande fierté, c’est le « Goujon qui Têt », son bistrot-bordel des environs de Saigon où sont admis les seuls hommes qui comptent pour elle : les militaires français. Pour eux, Marie Casse-Croûte sera putain et agent double. Elle n’hésitera pas à plonger dans le cauchemar de Diên-Biên-Phu avec ses filles, pour être à leurs côtés. Autour de cette femme inoubliable se rencontrent, se côtoient et se mêlent des révolutionnaires, des militaires, des agents, des politiques… Les acteurs de la dramatique aventure de la guerre d’Indochine, que l’auteur a vécue. Marie Casse-Croûte. Un roman flamboyant, passionnant, plein de force, de lucidité et d’humanité.
Entre le ciel et la terre
Mrs Le Ly Hayslip, citoyenne américaine, revient au Vietnam pour revoir les siens. Elle se souvient de la petite paysanne qu’elle fut, de son adolescence bouleversée par la guerre. Tantôt considérée par les Vietcongs comme une héroïne, tantôt comme une traîtresse, poursuivie, emprisonnée, torturée, violée, Le Ly se réfugie à Saïgon. Chassée par son employeur dont elle est enceinte, elle traficote, se prostitue pour élever son bébé et finit par épouser un Américain qui l’emmène en Californie. Ce récit authentique a été porté à l’écran par Oliver Stone, qui considère Entre le ciel et la terre comme « une version vietnamienne d’Autant en emporte le vent ».
Yellow Birds
Bartle, 21 ans, est soldat en Irak, à Al Tafar. Depuis l’entraînement, lui et Murph, 18 ans, sont inséparables. Bartle a fait la promesse de le ramener vivant au pays. Une promesse qu’il ne pourra pas tenir. Murphy mourra sous ses yeux et hantera ses rêves de soldat et, plus tard, de vétéran. Yellow birds nous plonge au cœur des batailles où se déroule la vie du régiment conduit par le sergent Sterling. On découvre alors les dangers auxquels les soldats sont exposés quotidiennement. Et le retour impossible à la vie civile. Kevin Powers livre un roman fascinant sur l’absurdité de la guerre, avec une force aussi réaliste que poétique.
La mort est mon métier
« Le Reichsführer Himmler bougea la tête, et le bas de son visage s’éclaira…
– Le Führer, dit-il d’une voix nette, a ordonné la solution définitive du problème juif en Europe.
Il fit une pause et ajouta:
– Vous avez été choisi pour exécuter cette tâche.
Je le regardai. Il dit sèchement :
– Vous avez l’air effaré. Pourtant, l’idée d’en finir avec les Juifs n’est pas neuve.
– Nein, Herr Reichsführer. Je suis seulement étonné que ce soit moi qu’on ait choisi… »