Une petite ville en Allemagne
1967. La vie politique semble paisible à Bonn. Rien ne prédestinait cette » petite ville en Allemagne » à devenir une capitale, et encore moins un enjeu mondial de la Guerre froide. Pourtant l’émoi s’empare de l’Ambassade de Grande-Bretagne suite à la disparition d’un collaborateur et de dossiers ultra confidentiels. A l’heure où leur pays négocie son entrée dans le Marché commun, les Allemands ne doivent pas savoir. A aucun prix.
Les gens de Smiley
Poussé à enquêter et à résoudre une affaire qu’il aurait pourtant dû étouffer, Smiley se retrouve face à son ennemi de toujours : Karla. Mais l’issue du combat entre les deux espions est encore incertaine. Pour vaincre, Smiley va devoir employer des méthodes qui vont à l’encontre de ses principes, celles-là mêmes qu’employait son adversaire…
Les armes secrètes de la CIA
Hélas, si… et ce depuis plus de cinquante ans ! Dès le début de la guerre froide, la CIA a développé des « programmes de recherche » utilisant manipulations mentales, tortures et armes chimiques.
Dans les années 1950, des cliniques nord-américaines financées par la CIA ont administré à d’innocents dépressifs ou malades mentaux des doses massives de drogues, d’électrochocs et autres traitements inhumains, à seule fin de trouver la clé du « reconditionnement mental » des ennemis des États-Unis, les communistes.
Des substances mortelles telles que l’anthrax ont été testées à grande échelle sur l’ennemi pendant la guerre de Corée, mais aussi sur des populations carcérales et des objecteurs de conscience. L’existence de ces mêmes armes, attribuée à Saddam Hussein, devait pourtant justifier, des années plus tard, une guerre contre l’Irak… Les récentes tortures et humiliations commises dans les prisons de Guantanamo, d’Abou Ghraib et en Europe de l’Est n’ont donc rien d’un dérapage ponctuel lié à des circonstances exceptionnelles.
Elles sont d’ailleurs codifiées dans le manuel d’assassinat de la CIA reproduit ici pour la première fois.
Ce livre riche en révélations explosives s’appuie sur le témoignage de deux hommes-clés de la CIA, l’officier William Buckley et le scientifique Frank Oison, et sur des centaines de documents officiels, tels que des notes internes de la Maison Blanche des années 1970, signées George Bush (père), Donald Rumsfeld et Dick Cheney…