
La corruptrice
Lorsque l’infirmière Marcelle Davois se présente, un léger trouble s’empare immédiatement de son interlocuteur.
Il y a chez cette femme encore jeune une sévérité, une rigueur qui le mettent mal à l’aise. Mais très vite, ce sentiment fond comme neige au soleil devant ses références et ses compétences médicales, jamais, le docteur Mortier, médecin provincial qui vient de l’engager, n’a pu soupçonner les secrètes pensées derrière l’allure impassible de sa collaboratrice. » En la regardant, je me suis demandé quel nom aurait pu lui donner un observateur ayant assisté à ses machinations criminelles depuis le premier jour où elle était entrée à mon service.
Une seule dénomination me vint tout naturellement à l’esprit : « La Corruptrice » « . Et, nuit après nuit, incapable d’avouer son incroyable passion, elle noircit les pages de son journal intime…
Cette étrange tendresse
Illustrations de Paulette Debraine – Un étudiant de dix-huit ans, Alain, est recueilli par un auteur dramatique illustre, André Forval Auteur génial, Forval, qui est un être à part, vivant dans une solitude égoïste, se laisse prendre d’une étrange tendresse pour le splendide adolescent. II tente de l’amener – avec quelle habileté ! – à partager ses idées et ses goûts. Une femme se dresse cependant pour l’empêcher de parvenir à ses fins. Mais cette « belle Olga », chanteuse de boîte de nuit, n’éprouve pour Alain qu’un désir de femme sensuelle. C’est cette lutte sans merci autour d’un garçon de dix-huit ans, lutte tour à tour effroyable et grandiose, livrée entre une femme de chair et un homme au cerveau d’acier, que nous décrit « Cette étrange tendresse ».
