Le ciel de la Chapelle Sixtine
Marqué depuis sa plus tendre enfance par une rencontre avec Michel-Ange, Aurelio, un jeune paysan d’une rare beauté, se rend à Rome pour se mettre au service du plus grand artiste de son temps. À 33 ans, Michel- Ange s’estime davantage sculpteur que peintre ; pourtant, Jules II, le « Papa terribile » de la Renaissance, s’obstine à lui confier la décoration de la voûte de la chapelle Sixtine. Juché sur un échafaudage à 18 mètres du sol, sa barbe tournée vers le ciel et la peinture dégoulinant sur son visage, Michel-Ange réussit le tour de force de réaliser ces fresques qui feront sa gloire. Une prouesse qu’il doit essentiellement à l’indéfectible soutien d’Aurelio, sa muse, mais également à la réalisation en parallèle d’une mystérieuse commande qui pourrait bien lui coûter la vie : une sculpture de l’un des personnages les plus sulfureux de la cité éternelle. Sans jamais s’éloigner de la vérité historique, Léon Morell retrace la période romaine de Michel-Ange, quatre années durant lesquelles, entre jalousies et luttes de pouvoir, il aura su créer l’un des plus grands chefsd’oeuvre de la peinture de la Renaissance italienne. Un roman haletant, à mi-chemin entre la biographie et le thriller, décrivant sans compromis l’ambiguïté d’une Rome entre grandeur et décadence.
L’héritier du Temple
Orphelin élevé par le comte d’Empuries, Jacques de Castelnou est sans doute le seul à ignorer pourquoi il a été choisi par les Templiers. Pourtant, lorsqu’il débarque à Saint-Jean-d’Acre où les chevaliers du Christ vivent leurs dernières heures en Terre sainte, Castelnou commence à assumer son statut d’élu. Guerrier intrépide, fin bretteur, d’une pureté sans faille, le jeune héros sera dès lors de tous les combats, de la tentative conjointe des chrétiens, des Mongols et des Arméniens pour en finir avec l’Islam, à la mort de Jacques de Molay sur le bûcher de Philippe le Bel. Dans ce roman érudit – qui ne se laisse jamais emporter par le mythe et ses dérives – José Luis Corral nous plonge, à la manière de Walter Scott ou d’Alexandre Dumas, au coeur d’une époque sanguinaire et décisive pour l’histoire de la chrétienté.