Le destin de Bérengère Fayol
Henry Noullet revient dans le Périgord des années 1930 et 1940 pour raconter le destin de deux êtres solitaires qui n’auraient jamais dû se rencontrer : l’abbé Pagès et Bérengère Fayol. A dix-sept ans, Bérengère souffre d’avoir à s’occuper de ses jeunes sœurs et de l’intendance de la maison depuis que sa mère est morte. Son père dilapide au jeu les revenus de ses terres. Elle ne trouve de réconfort qu’auprès de l’abbé Pagès. Une complicité unit leur solitude et leur dénuement. Devenue citadine, Bérengère s’émancipe et connaît l’amour dans les bras des hommes. A la Libération, elle doit revenir dans son village. Elle se réfugie alors chez l’abbé et se propose d’être sa gouvernante. En dépit du scandale que les ragots entretiennent, l’abbé accepte.
La Falourde
Pourquoi, après quinze années d’absence, Albert Theysse revient-il vivre à Péchegut, son petit village natal du Périgord noir ? Les habitants s’interrogent d’autant plus qu’Albert, devenu gendarme, s’apprête à prendre le commandement de la petite brigade locale. Mais theysse veut garder le secret : en juin 1944, alors qu’il était jeune maquisard, la Falourde, une innocente dont la seule faute fut d’avoir trop aimé l’amour, avait été assassinée. Albert n’a jamais pu l’oublier et s’est juré de découvrir le meurtrier. Dans le village, personne ne veut revenir sur un passé peu glorieux, en particulier Léa, la fossoyeuse qui avait enterré la Falourde et qui, pourtant, semble en savoir long. Pourquoi refuse-t-elle si hargneusement de parler ? Même Lucienne Chaminade, la fiancée d’Albert, paraît vouloir protéger l’assassin. Mais, bientôt, divers forfaits commis par un vagabond inconnu vont précipiter le dénouement. Le maréchal des logis Theysse pourra enfin tenir sa promesse, mais pas de la façon qu’il avait imaginée… Avec La Foularde, Henry Noullet nous fait aimer ce Périgord rude et attachant qui est son pays et où il situe l’intrigue d’un polar rural au suspense ciselé.