Les coureurs de la fin du monde
Plus personne n’attend rien de bon, ni rien de grand, d’Edgar Hill. À 35 ans, il est un père et un mari absent, et un homme éteint. Mais le désastre, souvent, nous révèle à nous-même. Ayant survécu à une catastrophe planétaire, mais séparé de sa femme et de ses enfants par plus de 800 kilomètres, Edgar n’a qu’une seule option pour les rejoindre. Courir. Courir jusqu’à l’épuisement. Dépasser ses limites. Se battre contre lui-même. Et contre les dangers qui, tout au long de sa traversée d’un Royaume-Uni dévasté, menaceront jusqu’à sa survie même. S’il n’arrive pas à temps, il perdra sa famille. Pour toujours…
Juin 1957. Raffini est invité à Cogounan, près de Cassis, au mariage d’un ancien collègue, lui aussi commissaire. Il fait beau et chaud. Raffini en profite pour passer quelques jours de vacances à l’Hôtel Le Provençal. Ambiance résolument sudiste (pêche dans les calanques, pastis en terrasse, parties de boules sous les tilleuls de la place). Mariage façon grande fête. On boit beaucoup, on danse, on s’amuse. Raffini fait la connaissance de Mireille, un joli brin de fille de 25 ans qui n’est pas pour lui déplaire… Malheureusement, il a 2 fois son âge et surtout elle est fiancée à un certain Dario, un sosie du chanteur à succès Dario Moreno et qui, comme ce dernier, pousse aussi la chansonnette, dont le tube du moment « Si tu vas à Rio »…Mais voilà: quelques jours plus tard, le Dario en question disparait dans des conditions étranges. Que peut faire Raffini lorsque Mireille éplorée vient solliciter son aide pour le retrouver ? Oubliant qu’il est vacances, notre commissaire se met sur la piste du fuyard. Une piste pas si simple qu’il imaginait, qui passe par les gangs marseillais et le trafic de drogue. Bientôt les balles vont siffler autour de l’accorte Mireille et du commissaire. Mais celui-ci n’est pas genre à se laisser intimider. Pour le triomphe de la loi – et pour les beaux yeux de la petite ! – Raffini attaque…