Johnny Hallyday
C’est la première et la dernière fois que vous entendez parler de ce » chanteur ! » s’est exclamé Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1, en 1960. Cinquante ans après, il est toujours là. Mieux : celui que l’on surnomme » Le Patron » est aussi solidement ancré dans le paysage français que la Tour Eiffel. Une France sans Johnny, c’est à ce point inimaginable… que cela a même fait l’objet d’un film. Et pourtant, on ne sait pas toujours quels chemins, hasards, combats, drames, galères, victoires, doutes, fulgurances, rencontres et tant d’autres lubies de son étoile, l’ont porté au sommet de sa popularité. Jacques Perciot nous entraîne sur les pas du discret Jean-Philippe Smet devenu l’Idole des jeunes Johnny Hallyday. Un parcours aussi rock’n’roll à la ville qu’à la scène. A travers cinquante anecdotes richement illustrées, se dresse le portrait tout en nuances d’un homme qui a tout affronté, tout traversé, sans jamais flancher. Des fauteuils cassés de ses débuts au Tour 66 inachevé, se dessine une légende.
Léo Ferré – testament typographique
« Ma révolte date de toujours. Dans le ventre de ma mère, je devais déjà rugir. » Ce livre réunit et regroupe par thèmes plusieurs centaines d’extraits d’entretiens de Léo Ferré avec des journalistes. La poésie et la chanson de la seconde partie du vingtième siècle lui doivent une fière chandelle. Léo Ferré poussa l’une et l’autre dans des retranchements insoupçonnés avant lui. Il nous laisse une œuvre d’une extraordinaire intensité. Il fit descendre Rutebeuf, Rimbaud, Apollinaire, Aragon, Caussimon et autres « drôles de types » dans la rue, en les mettant en musique… « ce véhicule qui conduit la poésie dans l’oreille des gens qui ne la lisent pas. » Chanteur, poète, écrivain, éditeur, musicien et chef d’orchestre, Léo Ferré reste, restera longtemps et pour beaucoup un compagnon de route. On n’oubliera pas de sitôt les coups de gueule, les fulgurances, ni les élans de tendresse du vieux lion.