Sept ans de désir
Un soir qu’elle se promène dans le parc, Jessica Sheffield surprend les ébats d’Alistair Caulfield et de lady Trent. Embusquée dans la pénombre, elle observe la scène avec un mélange d’embarras et de fascination. Alistair l’aperçoit. Ils échangent un long regard. Entre ces deux mal-aimés, le désir est immédiat. Sept ans s’écouleront avant qu’ils puissent l’assouvir.
Lady Jessica Sheffield s’apprête à assouvir ses fantasmes avec celui qu’elle attend depuis des années, lord Alistair Caufield.
TOME 1 – DEVOILE-MOI
Lorsqu’il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu’il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j’en fus ébranlée. J’ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu’il avait de posséder et de dominer, de l’abîme au bord duquel il oscillait. Je n’imaginais pas que chacun de nous deviendrait le miroir de l’autre – un miroir dans lequel se reflèteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient. Je ne mesurais pas encore la profondeur de l’amour qui allait nous unir.
TOME 2 – REGARDE-MOI
Gideon Cross. Aussi parfait et séduisant à l’extérieur que tourmenté et brisé à l’intérieur. Il était une flamme vive et brûlante qui m’attirait dans les plus sombres des plaisirs. Je ne pouvais rester loin de lui. Je ne le voulais pas. Il était mon addiction… représentait chacun de mes désirs… il était mien.
Mon passé était aussi violent que le sien et j’étais tout aussi brisée. Nous ne pouvions jamais marcher. C’était trop dur, trop douloureux… sauf quand cela était parfait. Ces moments quand le désir et l’amour désespéré représentaient la plus exquise des folies.
Nous étions liés par notre besoin. Et notre passion nous entraînerait au-delà des limites de la plus douce et vive des obsessions…
TOME 3 – ENLACE-MOI
Parce qu’il me savait menacée, Gideon avait pris des risques insensés. Pour me protéger, il s’était chargé du pire des fardeaux. Son geste était la plus bouleversante des preuves d’amour, mais il nous séparait autant qu’il nous rapprochait. Prisonniers de nos secrets, nous étions plus que jamais prêts à défier le destin pour être ensemble. Je pressentais toutefois que ce passé qui nous avait déjà tellement meurtris pouvait, à tout instant, nous rattraper.
J’irai tuer pour vous
1985, Paris est frappé par des attentats comme le pays en a rarement connu. Dans ce contexte, Marc Masson, un déserteur parti à l’aventure en Amérique du Sud, est soudain rattrapé par la France. Recruté par la DGSE, il est officiellement agent externe mais, officieusement, il va devenir assassin pour le compte de l’État. Alors que tous les Services sont mobilisés sur le dossier libanais, les avancées les plus sensibles sont parfois entre les mains d’une seule personne… Jusqu’à quel point ces serviteurs, qui endossent seuls la face obscure de la raison d’État, sont-ils prêts à se dévouer ? Et jusqu’à quel point la République est-elle prête à les défendre ? Des terrains d’opérations jusqu’à l’Élysée, des cellules terroristes jusqu’aux bureaux de la DGSE, Henri Loevenbruck raconte un moment de l’histoire de France – qui résonne particulièrement aujourd’hui – dans un roman d’une tension à couper le souffle. Pour écrire ce livre, il a conduit de longs entretiens avec «Marc Masson» et recueilli le récit de sa vie hors norme.
Noir canicule
Nous sommes en 2003. Lily est taxi. Elle accompagne un couple de vieux agriculteurs sur la route de Cannes, en pleine fournaise. Et si la canicule se prolongeait indéfiniment ? Sur l’autoroute, les bolides klaxonnent de loin, fusillent le rétroviseur d’appels de phare et passent en trombe. À mesure que la température monte, les personnages se dévoilent, entre amour et violence. Lily songe à sa plus grande fille, Jessica, que l’adolescence expose aux premières déconvenues sentimentales. À son ex-mari, qui l’a quittée pour une femme plus jeune. À leurs anciens jeux érotiques… Il y a quelque chose de pourri dans l’atmosphère. La vie semble se résumer à une peur de souffrir. Et le lecteur est loin d’imaginer ce qui l’attend…
Sérotonine
« Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour » écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman, son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.
Des vies en mieux
Billie a 13 ans. Elle n’a connu que les coups et la misère. Un matin, en classe, elle découvre On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et l’amitié. Sa vie va changer.
Mathilde a 24 ans. Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante et, à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie.
Yann a 26 ans. Un soir, il rend service à son voisin de palier qui l’invite à dîner pour le remercier. Au cours de cette soirée, il réalise que sa vie n’a aucun intérêt et qu’il doit tout recommencer.
Trois prénoms. Trois histoires. Trois jeunes gens d’aujourd’hui, déterminés et courageux, qui préfèrent encore se tromper de vie plutôt que de n’en vivre aucune.
Comme une ombre
Alexandra, la ravissante fille du milliardaire Richard Dickinson, se cherche en parcourant le monde. D’un tempérament plutôt indépendant, elle ne veut plus de sa jeunesse dorée ni des gardes du corps qui la suivent partout. D’ailleurs, elle s’acharne à les faire craquer les uns après les autres… Cependant, avec le nouvel ange gardien dont son père l’affuble, les choses s’annoncent différemment: en bon militaire, Tom Drake semble bien décidé à remplir sa difficile mission et à résister aux affronts de celle qu’il considère comme une petite fille gâtée. De Rio aux mystérieux palais sahariens, Tom la suivra comme une ombre. Coûte que coûte. Pourtant, à Marrakech, lorsqu’Alexandra lui joue un mauvais tour en faisant croire qu’elle a été enlevée, Tom est à deux doigts de jeter l’éponge. Mais il résiste encore. Et quand Alexandra est réellement kidnappée, il est le premier à risquer sa vie pour sauver celle de la jeune femme…
Popov
Qui est Popov ? Sous ce nom russe ordinaire se cache l’homme le plus puissant d’Union soviétique, et peut-être du monde… Que veut Popov ? De quelle machination infernale est-il le maître incontesté alors que les gouvernements Brejnev, Andropov et Tchernenko se succèdent, sans pour autant restreindre son terrible pouvoir ? Le jeune et brillant banquier français Paul Quant pourra-t-il, aidé de sa seule et prodigieuse intelligence, déjouer ce complot d’échelle internationale dont Paris, Bonn et même Washington semblent accepter la fatalité ? Il sait pourtant que sa vie et celle de la femme qu’il aime sont menacées…
La vacation
Faiseur d’anges, avorteur, « ivégiste » ? Comment désigner le docteur Sachs, quand, chaque mardi, il quitte son cabinet de campagne, ses patients habituels et leur cohorte de petits maux, pour la ville, ses patientes qui défilent, et leur seul mal : une grossesse indésirable ? Lui-même ne sait pas comment dire, d’ailleurs il n’a personne à qui en parler. Or, il aurait bien besoin de quelqu’un qui l’écoute raconter la souffrance de son travail, celle des femmes en face de lui, mais la sienne aussi, la violence de cet acte qui n’est jamais anodin. Une oreille attentive, avec qui dépasser le langage clinique, rassurant, propre, qu’il sert à chaque patiente, mais tellement loin de ce qu’il ressent… Quelqu’un qui soit prêt à entendre ses vrais mots : un lecteur, peut-être ? Un texte poignant, une écriture à vif, à lire comme le contrepoint sombre de La Maladie de Sachs, le roman qui fit connaître Martin Winckler au grand public et qui obtint le prix du Livre Inter en 1999. –Karla Manuele
Quand tu auras enfin choisi ta vie
Entre son job, son compagnon et ses amies, Valentina a la belle vie. Lorsqu’elle se voit confier une délicate mission d’expertise, c’est à regret qu’elle abandonne Rome et sa dolce vita pour débarquer dans une petite fabrique de pulls perdue en Écosse. La voilà plongée dans un tout autre monde, qu’elle découvre avec l’aide d’Aidan, l’homme authentique et sincère qui dirige l’entreprise et ne tarde pas à la troubler. Pour Valentina, l’heure des choix a sonné, et l’aventure sera tout sauf simple ! Découvrez ce roman revisité et réinventé, avec une préface inédite qui vous entraînera dans les surprenantes coulisses de sa création.
Les 5 parfums de notre histoire
Charlotte est devenue anosmique après avoir perdu Nathan, son bébé de huit mois. Son couple n’a pas résisté, et elle n’a plus goût à rien. Seule sa meilleure amie, Axelle, comprend sa souffrance. Quand Pierre-Emmanuel Franc, célèbre écrivain, la contacte, elle refuse tout échange avec ce type ivre de sa propre notoriété. Coach littéraire réputée, Charlotte est pourtant la seule capable de l’aider dans son nouveau projet : un roman pour reconquérir la femme de sa vie, une œuvre insolite qui sera accompagnée de parfums élaborés par Gabriella, un nez talentueux. Émouvant, drôle et sensible !
Un souffle sur la main
Les ados, dans leur solitude, ont parfois une imagination dévastatrice. Surtout quand on leur cache la vérité. Originaire d’Avignon, Lou vit désormais à Paris, où elle travaille dans une agence immobilière. Mais si sa carrière professionnelle est une belle réussite, sa vie privée n’est qu’une longue suite d’aventures sans lendemain. Les hommes, elle ne leur fait plus confiance depuis qu’à l’âge de seize ans, elle a surpris son père dans les bras d’une inconnue. Ce père qu’elle vénérait et aimait plus que tout ! Dans l’intransigeance de sa jeunesse, elle a décidé de ne plus le revoir… À l’approche de la quarantaine, Lou reste marquée par cette déception quand sa mère, mourante, lui confie un secret qui devrait tout changer, mais dont Lou s’aperçoit qu’il est truffé de mensonges… Elle n’a plus qu’une solution : mener sa propre enquête. Celle-ci lui permettra-t-elle d’accepter, de pardonner, et de renaître enfin ?
Parler ne fait pas cuire le riz
À bientôt quarante ans, Jeanne est au bout du bout du rouleau. Plus de mec, un travail qui ne rapporte pas un rond, des relations tendues avec sa mère et quelques kilos en trop, sa vie ressemble à un désastre. Afin de l’aider à faire le point, sa sœur lui offre une semaine de vacances. Mais pas pour se la couler douce, non, pour faire une cure de jeûne. Le pire cauchemar de Jeanne! Imaginer dire adieu au pain au chocolat du matin et à tous les gâteaux qu’elle avale compulsivement, c’est déjà une torture, alors huit jours de diète forcée, c’est au-dessus de ses forces. Et pourtant… C’est au fin fond du Pays basque que la retraite commence avec Myriam, spécialiste déjantée ès jeûnes, et son mari JP, baba cool à la masse. Au programme : yoga, randonnée et bouillons. Pour Jeanne, la semaine s’annonce longue, très longue. Franck, le neveu de Myriam, et son ami Gustave, appelés en renfort, l’aideront-ils à surmonter sa mauvaise humeur? Entre petites galères et grands moments de solitude, cette héroïne à l’humour décapant, irrésistiblement humaine, nous embarque dans une comédie jubilatoire.
Mardi 19h soir
Elynn est assez jeune pour avoir la vie devant elle. Pourtant, elle a souvent le sentiment que ses rêves sont de plus en plus loin derrière. Entre son couple qui végète et la réalité quotidienne de son métier d’infirmière, la jeune femme a l’impression de faire du sur-place dans un horizon sans intérêt. Comment en est-elle arrivée là ? Qu’est devenue l’enfant pleine d’envies qu’elle était ?
Cherchant à bousculer sa routine, Elynn s’inscrit dans un club de sport. De rencontres inattendues en expériences inédites, ce simple rendez-vous va vite se révéler essentiel et déclencher d’imprévisibles réactions en chaîne. Elynn et ses nouvelles amies vont peu à peu trouver les moyens de forcer les verrous qui les entravaient. La cage ne résistera pas longtemps…
La part des anges
Lisa a perdu le goût de vivre depuis la mort accidentelle de son fils. Avec son mari et sa fille, elle quitte Paris pour s’installer dans une ferme isolée au fin fond du Périgord, La Part des Anges, dans l’espoir de se reconstruire. En vain… Jusqu’au jour où Lisa découvre, niché dans le grenier de la vieille bâtisse, le journal d’Alice qui a vécu à La Part des Anges quatre-vingts ans auparavant. Page après page, Alice y raconte toutes les épreuves que la Seconde Guerre mondiale lui a fait traverser, de son mari déporté en Allemagne aux pires souffrances qu’elle a dû endurer pour assurer la sauvegarde de sa famille. Deux âmes égarées vont ainsi se rencontrer à l’abri des murs de ce lieu mystérieux. Devant le courage d’Alice, Lisa trouvera-t-elle la force de se reconstruire ? Deux époques, deux femmes, une leçon de vie et d’espoir.
Se le dire enfin
De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d’hôtes environnée d’arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu’une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S’il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être.
Dans ce livre fondamental pour la compréhension du bouddhisme, le Dalaï-Lama analyse un texte renommé de l’un de ses prédécesseurs, le troisième Dalaï-Lama, pour nous éclairer sur l’essence de la vie. Issu de la tradition d’enseignement du Lam Rim, La voie de la lumière indique clairement comment accéder à l’éveil. Il nous rappelle que cette voie passe par les grands sujets de méditation et l’importance des progrès spirituels.Ce livre s’adresse à toute personne qui souhaite aller plus loin que la simple étude du bouddhisme tibétain.
L’homme aux cercles bleus
« Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? » Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu: trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon… Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent: bientôt, de l’anodin saugrenu on passera au tragique. Il n’a pas tort. Un matin, c’est le cadavre d’une femme égorgée que l’on trouve au milieu d’un de ces cercles bleus.
Pars vite et reviens tard
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ? À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. »
Les particules élémentaires
Michel, chercheur en biologie rigoureusement déterministe, incapable d’aimer, gère le déclin de sa sexualité en se consacrant au travail, à son Monoprix et aux tranquillisants. Une année sabbatique donne à ses découvertes un tour qui bouleversera la face du monde. Bruno, de son côté, s’acharne en une quête désespérée du plaisir sexuel. Un séjour au Lieu du Changement, camping post-soixante-huitard tendance new age, changera t-il sa vie ? Un soir, dans le jacuzzi, une inconnue à la bouche hardie lui fait entrevoir la possibilité pratique du bonheur. Par leur parcours familial et sentimental chaotique, les deux demi-frères illustrent de manière exemplaire le suicide occidental – à moins qu’ils n’annoncent l’imminence d’une mutation.
Ceux qui vont mourir te saluent
Un voyage entre Paris et Rome. Le palais Farnèse ouvre ses portes. Une gravure de Michel-Ange est volée. Parmi les convives, Valhubert, éditeur d’art à qui l’œuvre a été confiée. La cérémonie bat son plein, jusqu’à ce qu’un cocktail à la cigüe mette un terme à la fête. Claude, Néron et Tibère étaient là : le curieux triumvirat d’étudiants est suspecté. Ainsi que leur relation ambiguë avec Laura, cette femme au charme envoûtant. Un drame se dessine au cœur du Vatican;
La possibilité d’une île
La Possibilité d’une île Qui, parmi vous, mérite la vie éternelle ? « Roman d’anticipation autant que de mise en garde. La possibilité d’une île est aussi une réflexion sur la puissance de l’amour. Vite vient l’envie de comparer sa propre lecture à celle des autres. S’il est des livres que l’on a envie de garder pour soi, il n’en est décidément rien avec ceux de Houellebecq, comme s’ils offraient, à chaque fois, la possibilité d’une confrontation », Franck Nouchi – Le Monde. « Ce roman vous ébranle profondément. C’est la force visionnaire d’un Aldous Huxley et la cruauté d’un Evelyn Waugh. Un taureau enragé dans le magasin de porcelaine de la fiction contemporaine », David Coward – Times Literory Supplement. « Michel Houellebecq fait là du grand art tant son écriture est honnête, précise, crue et vraie. Au-delà des thèses sur la fin des religions ou le rêve d’un Homme Nouveau, il s’agit surtout d’un livre sur la peur », Volker Weidermann – Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.
Ce que je sais de Vera Candida
Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d’une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu’un destin, cela se brise. Elle fuit l’île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d’une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L’Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir.
Un ton d’une vitalité inouïe, un rythme proprement effréné et une écriture enchantée. C’est ce qu’il fallait pour donner à cette fable la portée d’une histoire universelle : l’histoire des femmes avec leurs hommes, des femmes avec leurs enfants. L’histoire de l’amour en somme, déplacée dans l’univers d’un conte tropical, où Véronique Ovaldé a rassemblé tous les thèmes – et les êtres – qui lui sont chers.
Priorité aux priorités
Apprenez à maîtriser votre temps en identifiant vos objectifs. Laisser la Priorité aux priorités fait partie de vos exigences quotidiennes. Et pourtant, vous avez forcément entendu un jour quelqu’un qui disait : J’ai trop à faire, je manque de temps : Je n’arrive pas à trouver l’équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Si je privilégie l’une, c’est toujours au détriment de l’autre ; J’ai l’impression de me disperser. Cela vous dit quelque chose? Alors, Priorité aux priorités peut vous aider à changer votre vie. Ce livre exceptionnel n’est pas un simple traité de gestion du temps. Il ne vous apprendra pas seulement à lister vos priorités, ni à les classer, ni même à aller plus vite. L’auteur nous enseignera comment : Savoir dire non ; utisiler vos intuitions ; Identifier vos objectifs ; Vous servir de votre montre comme boussole. En donnant un sens au temps, vous allez pouvoir mieux diriger votre vie.
Qu’elles soient nées dans la pauvreté ou dans l’aisance, qu’elles aient vu le jour en Égypte ou au Maroc, en Syrie ou à Constantinople, à toutes les époques, des femmes d’Orient ont su forcer le destin et se hisser, envers et contre tous, vers les étoiles. Qu’il s’agisse de l’inoubliable Oum Kalsoum, « La voix des Arabes », de La Kahina, la farouche guerrière, de Hoda Shaarawi, féministe avant l’heure, de Hatshepsout, l’unique reine-pharaon, de Zénobie, la reine de Palmyre, ou encore d’Aïcha, l’épouse préférée du Prophète, toutes, à leur manière, ont laissé une empreinte indélébile dans le grand livre de l’Histoire humaine. Gilbert Sinoué, né en Égypte en 1942, est l’auteur de nombreux romans, essais et biographies, parmi lesquels Erevan, Moi, Jésus, l’épopée du Moyen-Orient Inch’Allah et L’homme qui regardait la nuit.
Sale gosse
Nés sous la mauvaise étoile. Louise est bien jeune lorsqu’on lui retire la garde de son bébé, Wilfried. Le garçon est placé dans une famille d’accueil. Elle vient le voir. Mais bientôt ses visites s’espacent. Des mères comme Louise, ils en rencontrent tous les jours. Le service de protection judiciaire de la jeunesse voit défiler les destins brisés de ceux qui, plus fragiles que d’autres, sont à la marge de la société. Lorsqu’ils recueillent Wilfried, ils ne savent pas encore qu’ils le reverront quelques années plus tard. Sale gosse nous entraîne dans le quotidien de ces héros ordinaires. Qui, à grand renfort de courage, tentent le tout pour le tout pour sauver ce qui peut encore l’être.
Outlander – Le cercle des sept pierres
Avec ce recueil, Diana Gabaldon ajoute sept pierres à son grand-oeuvre. Lord John Grey sera sur tous les fronts : de la bataille de Québec au poste de gouverneur de la Jamaïque, en passant par La Havane pour voler au secours de sa mère. Maître Raymond arpentera les rues sombres de Paris tandis qu’on découvrira, entre autres, l’histoire mouvementée de la famille MacKenzie durant la Seconde Guerre mondiale. Pour finir, retour en France avec Jamie Fraser et Ian Murray, qui, dans leur jeunesse, ont endossé le costume de mercenaires… Des nouvelles inédites dans l’univers d’Outlander, qui se lisent indépendamment et nous entraînent à travers le monde!
Coule la Seine
« Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l’aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s’inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s’arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire.
Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T’es comme un magicien… »
Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien. Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine.
Ipso facto
Insouciants amis bacheliers ! Vous qui batifolez dans l’hydromel de votre vie bien huilée, laissez-moi vous conter ma descente aux Enfers, c’est comme du plomb qu’on m’aurait fait couler dans la gorge, et je vous avoue franchement : c’était bien fait pour moi. J’avais perdu mon Baccalauréat ! Ne prenez pas la vie pour un placebo, mes frères ! Soyez vigilants. Votre Baccalauréat peut disparaître comme le mien, il n’y a pas de raison que je sois le seul crucifié. Alors quand le destin vous aura percutés, vous verrez que vous n’aurez pas acheté ce livre pour rien. Vous le lirez comme on lit un manuel de survie.
Quand sort la recluse
« – Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence. – Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle. – Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ? – Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés. – Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ? »
La bibliothécaire d’Auschwitz
A quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, elle tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz.
Susan Calvin est robopsychologue à l’United States Robots, Inc. Née en 1982, elle a aujourd’hui 75 ans. Ce livre relate ses souvenirs sur l’évolution du robot dans l’histoire humaine, depuis Robbie qui, en 1996, fut vendu comme bonne d’enfants jusqu’à Byerley qui devient président de la Fédération mondiale terrestre en 2044. A travers ces récits, on voit comment le robot, d’abord esclave soumis à l’homme, parvient peu à peu à être son égal, avant de devenir son maître. Les souvenirs du Dr Calvin forment un livre au charme désuet qui fait revivre l’aube du XXIème siècle, époque où l’homme existait encore indépendamment de son compagnon de métal, le robot.
Interlude mortel
« La première fois que l’on m’a demandé d’écrire une nouvelle autour de mon héroïne Sookie Stackhouse, je n’étais pas sûre d’ y parvenir. La vie de Sookie, son histoire, sont si complexes que j’ignorais si j’étais capable de créer une fiction courte mais cohérente qui lui rende justice. Je me suis bien amusée à écrire ces histoires. Certaines sont totalement joyeuses, d’autres plus sérieuses, mais elles éclairent toutes une petite facette de la vie de Sookie que je n’ai pas rapportée dans les romans. J’espère que vous éprouverez autant de plaisir à les lire que moi à les écrire. »
Miraculée
En avril 1994 commence le génocide des Tutsis au Rwanda. Le 7 avril, Immaculée Ilibagiza quitte la maison pour se réfugier chez le pasteur du village mais ne reverra jamais ses parents et ses frères adorés. Le nom d’Immaculée figure sur une liste de morts. Des centaines de Hutus ont une priorité : la trouver et la tuer. Cachée dans une minuscule salle de bains durant quatre-vingt-onze jours, elle prie sans relâche et remet sa vie et celle de ses sept compagnes entre les mains de Dieu. Dans ce témoignage bouleversant, les miracles qui jalonnent le parcours de la jeune femme frappent autant que le pardon qu’elle accordera finalement aux assassins de sa famille et de son peuple.
Cette série contient 4 livres. Tome 1 – L’ombre d’une Reine Noire – Un péril sombre, venu de très loin, jette une ombre grandissante sur le monde de Midkemia. Erik de la Lande Noire, fils bâtard d’un baron, fuit vers la cité de Krondor après avoir tué accidentellement son demi-frère. Condamnés à mort, Erik et son ami d’enfance Roo sont momentanément épargnés pour servir dans une mission désespérée contre les créatures reptiliennes qui préparent la conquête de Midkemia et le retour de leur déesse, Alma-Lodaka, l’un des anciens Seigneurs Dragons. Les deux garçons subissent un entraînement brutal avant de rejoindre d’autres condamnés sous le commandement du haut-elfe Calis, » l’Aigle de Krondor « . Leur but : partir comme mercenaires sur le continent de Novindus, où la bataille contre les Pantathians fait rage. Cependant, dans l’ombre, Pug le magicien attend son heure…
Tome 2 – L’ascension d’une Prince Marchand – De retour de Norvindus, où il a obtenu pour le compte de la Couronne de précieux renseignements sur les agissements des Panthatians, Roo s’est vu gracié par le prince Nicholas du crime qui entachait son passé. Repartant de zéro, mais avec une détermination et une audace nouvelles, le jeune homme se jure de devenir l’un des marchands les plus riches de Krondor. Hélas, au grand jeu du commerce, les nouveaux venus sont rarement bien accueillis. Si la plume remplace l’épée, si le paraître tient lieu de force, et si les armées se comptent en carrosses, l’ascension d’un prince marchand est une lutte qui peut se révéler aussi mortelle qu’une campagne militaire.
Tome 3 – La rage d’un roi démon – L’ombre terrible de la reine Emeraude ne cesse de s’étendre…
Ses forces obscures et dévastatrices déferlent sur le royaume des Isles. Qu’ils soient loyal soldat ou riche marchand, de valeureux héros ont déjà servi avec bravoure sous le feu de la guerre qui ravage leur pays. Mais le jour arrive où les épées, les arcs, l’intelligence et le courage ne s’avèrent plus suffisants pour repousser l’ennemi qui fond sur leur patrie.
En effet, à l’aube de la bataille, Pug le magicien, accompagné de son ami de toujours Tomas le guerrier, découvre une menace bien pire que la sorcellerie de la reine : d’autres puissances maléfiques se sont échappées, des démons insatiables venus assouvir leur faim de force vitale !
Le conflit cosmique oppose les serpents aux humains, et le plus grand des magiciens au plus féroce des démons. Il débouchera sur la destruction totale… ou sur la victoire de ceux qui luttent pour une noble cause, si Pug et ses compagnons parviennent à atteindre le sorcier qui se cache derrière la menace… Car Macros le Noir est de retour !
Comment savoir si vous êtes noir
Comment savoir si vous êtes noir ? Avouez-le, vous ne vous êtes jamais posé la question. Heureusement, grâce à ce livre, à travers des observations de la vie quotidienne et de nombreux exemples, vous pourrez enfin combler cette lacune ! Si cette question peut sembler insolite, c’est bien sûr parce que les auteurs ont décidé d’y répondre avec humour et second degré, en s’appuyant sur des faits qu’elles ont vécus, parfois drôles, parfois non, pour parler d’une communauté dite minoritaire et pourtant si visible : les Noirs !L’objectif de ce livre : décrisper les zygomatiques tout en nous faisant réfléchir. Et si, finalement, nous n’étions pas si différents les uns des autres ?
Les orphelines (4) – Rebecca
Son père l’ a abandonnée à sa naissance ; sa mère, qui a sombré dans l’alcool et la drogue, se retrouve en prison.
A douze ans, Rebecca ne peut vivre seule et est recueillie par son oncle et sa tante.
L’oncle Reuben est un homme injuste et violent, qui la traite comme une domestique et n’hésite pas à la frapper.
Certes, la tante Clara est une brave femme, mais trop terrorisée par son mari pour prendre la défense de Rebecca.
Quant à Jennifer, sa cousine, d’un an son aîné- c’est une vraie peste. Finalement, cette » vie de famille » est un enfer qui ne vaut guère mieux que l’orphelinat.
Le jour où son professeur de gymnastique découvre par hasard les marques qu’elle porte sur le corps, Rebecca ose parler. Le tribunal pour enfants décide alors de la placer dans une maison d’accueil. Où elle fait la connaissance de Janet, de Crystal et de Brenda, dont la vie juqu’à présent n’a pas été plus drôle que la sienne.
Les orphelines (3) – Brenda
Pamela et Peter Thompson voulaient adopter une fillette. Elancée, dotée d’un jolie teint, cheveux blonds et yeux bleus.
Tout le portrait de Pamela. Leur objectif : la présenter à des concours de beauté pour qu’elle remporte un jour le titre de Miss America que Pamela a raté de peu, quelques années plus tôt. Une sorte de revanche en somme.
Alors ils sont allés dans un orphelinat comme on va dans un magasin de jouets et ils ont choisi Brenda. Le physique correspondait à leurs souhaits; le moral, ils se faisaient fort de le façonner.
Cours de maintien, esthéticienne, leçons de piano, vêtements hors de prix. Pamela s’en donne à coeur joie, rectifie, estompe, rembourre. Elle n’avait pas prévu, que la jolie petite poupée se rebellerait : Brenda déteste le piano et les franfreluches. Sa passion, c’est le base-ball -sport pour lequel elle est très douée-, mais qui ne fait pas partie des critères de sélection pour une raine de beauté.
Les orphelines (2) – Crystal
Crystal a treize ans. Née de père inconnu, fille d’une malade mentale, elle est pupille de l’Etat. Avec un tel dossier, elle n’a pas le droit de faire la difficile. Aussi, lorque Karl et Thelma lui affirment qu’ils vont la rendre heureuse et gommer en un rien de temps toutes les cicatrices laissées par ce passé douloureux, elle accepte de jouer le jeu, même si leur optimisme la laisse sceptique.
Leur objectif à tous les trois est simple : former une vraie famille. Discuter, dîner, faire les courses, regarder la télévision, être heureux ensemble. Simple, mais pas si facile quand on n’a pas l’habitude du bonheur.
La confiance et l’amour ne se décrètent pas, ils s’inspirent. Tranquillement, jour après jour, avec des ratés, des reculs et des compromis. Karl et Thelma sont pleins de bonne volonté et Crystal si avide de tendresse que leur tentative devraient réussir. Mais le destin s’acharne sur Crystal, comme pour la punir d’une faute qu’elle n’a pas commise.
Les orphelines (1) – Janet
Quand Céline et Sanford Delorice se présentent à l’orphelinat et décident d’adopter Janet, elle n’ose y croire.
Elle, l’adolescente frêle et timide dont personne ne voulait, va vivre dans cette somptueuse villa, aura une immense chambre pour elle seule. Elle croit rêver. Un rêve qui bientôt devient cauchemar : Céline, ancienne danseuse étoile, est désormais clouée dans un fauteuil roulant. Grâce à Janet, elle va pouvoir vivre par procuration, concrétiser ses espoirs déçus. » Tu seras danseuse étoile, ma fille. Danser, c’est s’envoler dans l’espace tel un papillon.
S’enivrer de la musique, des applaudissements, de la gloire. » Mais danser, c’est muscler et assouplir un corps rebelle. Le forger, en faire un instrument parfaitement maîtrisé. Au prix d’un entraînement impitoyable et de mille souffrances, jusqu’à l’épuisement. Janet est prête à tous les sacrifices pour se faire aimer de sa nouvelle famille. Mais satisfaire une mère aussi exigeante n’est pas tâche facile.
Les romans de Virginia C. Andrews se sont vendus à des millions d’exemplaires et ont été traduits en seize langues. Après sa mort, sa famille, s’inspirant de l’extraordinaire créativité de la romancière et travaillant en étroite collaboration avec un écrivain de talent, a lancé de nouveaux cycles V. C. Andrews. Avec Janet voici le premier volet d’une série inédite, Les orphelines.
Tout va très bien, madame la comtesse !
La comtesse Maria Vittoria dal Pozzo della Cisterna est effondrée : elle a dû se séparer de la quasi-totalité de ses domestiques et la voilà réduite à faire ses propres courses au supermarché. Tout ça à cause d’un fils, beau comme un dieu et bête comme une huître, qui a jugé malin d’offrir le dernier joyau familial à une starlette décérébrée. Pour sortir de ce pétrin, il va falloir faire preuve d’imagination…
Le pavillon des pivoines
Pour la jeune Pivoine, recluse dans les appartements des femmes et promise à un mari qu’elle n’a jamais rencontré, la vie est monotone. Aussi, lorsque dans les jardins de la famille Chen, parmi les senteurs de gingembre, de thé vert et de jasmin, une troupe de théâtre vient jouer son opéra favori, Pivoine supplie ses parents de la laisser assister au spectacle. Sa mère, réticente par souci des convenances, est rassurée par son époux : les femmes regarderont l’opéra derrière un paravent. Mais durant la représentation, la jeune fille s’éprend d’un homme élégant aux cheveux de jais. Commence alors l’inoubliable récit du destin de Pivoine et de ses amours contrariées. Le nouveau roman de Lisa See nous plonge, dans la Chine du XVIIe siècle, après la chute de la dynastie Ming et la prise du pouvoir par les Mandchous. C’est à un long voyage dans les affres de la passion et ses conséquences jusque dans l’au-delà – que nous convie Le Pavillon des Pivoines : un roman d’amour fou, imprégné du mystère des traditions chinoises.
Le prince de Central Park
Au cœur de New York – acier, béton, asphalte -, Central Park : un havre de paix, un immense espace vert, le domaine des oiseaux, des écureuils, de l’eau vive. C’est là que, fuyant la misère et la violence, le petit Jay-Jay vient chercher refuge, se cacher dans les branches d’un grand chêne, puissant et fraternel. Nouveau Robinson, Jay-Jay va bâtir là-haut une cabane, invisible aux curieux et à la police. Il rentrera chaque soir après avoir exploré tout le jour le vaste parc à la recherche de nourriture. À la découverte aussi d’un monde inconnu et merveilleux : les cascades du Loch, les jeux du Terrain de l’Aventure. Mais New York est tout proche, menaçant. Et il y a Elmo, un jeune drogué, qui hait Jay-Jay…
Le grand homme
Qui est le grand homme ? Est-ce Lucien Gavard, qui grâce à sa passion de la mécanique devient un magnat de l’industrie automobile ? Ou Ralph Putnam, étrange et célèbre chanteur de jazz, en tournée à Paris ? L’épouse de Lucien Gavard, Claude, dont la vie est une lente, une monotone promenade sur une route bordée de miroirs, celle des mondanités, hésite. C’est Paris, 1929. Les bourgeois font la fête et les ouvriers font la grève. Les autos vont de plus en plus vite. La crise est pour demain. Ce roman de Philippe Soupault, aux allusions à peine déguisées sur la belle industrie familiale, est porté par un grand air de liberté. II « part comme une flèche » selon Benjamin Crémieux qui poursuit : « Après le premier chapitre, on se sent soulevé d’espoir et de curiosité. Pas une lourdeur, pas une bavure, pas une description et tout est dit, évoqué, suggéré. » De cette peinture juste, et très fine, de l’atmosphère de Paris à la veille de la crise s’élève pourtant un cri d’angoisse, un cri de détresse. L’écriture désinvolte, au fil de la plume, révèle aussi le désarroi, l’inquiétude de Soupault face à la bourgeoisie, ses préjugés, ses vices et ses volontés criminelles, et fait de ce roman à la poésie désespérée un témoignage tendrement féroce sur une époque. A vingt ans , il créait son entreprise , aujourd’hui il dirige une immense usine qui est toute sa vie . Tel est Lucien Gavard , pionnier de l’automobile et patron de fer. Né dans un ghetto des États-Unis , il a connu la misère , tous les métiers , la gloire enfin : c’est Putnam , le célèbre » ténor nègre « . Entre eux , une femme hésite : qui est le grand homme ? Qui aime-t-telle ? Au seuil de ces années 30 , Paris découvre le jazz, la vitesse , la pub , la crise. Un roman chargé déjà de toutes les inquiétudes et de tous les espoirs de nore aujourd’hui.
La fontainière du Roy
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l’insolent mais cette soirée lui donne l’idée de bâtir Versailles. Clémence, la » fontainière du Roy « , est la fille du génie des eaux de cette future merveille.
Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre.
Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient » Ondine « , depuis qu’on l’a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne.
Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l’Europe. » Ondine » est aussi l’étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes.
Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.
Dans ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l’un des monuments les plus visités au monde.
Aliocha
Fils d’immigrés russes blancs, Aliocha souffre de se sentir différent des autres élèves de son école. C’est tout ce que représentent ses parents qu’il stigmatise : leur gêne financière, leur attachement viscéral à une lointaine Russie. Le pays, la culture ou la langue, Aliocha les a radiés de sa mémoire et rejette l’héritage aux couleurs fanées dont ses parents l’abreuvent. Sa patrie c’est la France, sa langue sera désormais le français qu’il admire par-dessus tout et avec elle son cortège d’écrivains qu’il vénère. À l’école, il fait la connaissance de Thierry, élève brillant et envoûtant mais tenu à l’écart des autres du fait de son infirmité. Entre eux naît une amitié indéfectible, fondée sur une admiration réciproque et faite d’échanges intellectuels passionnés. Modèle et miroir l’un de l’autre, Aliocha et Thierry découvrent ensemble au cours de ces quelques mois les chemins ensoleillés de leurs jeunes années. Ainsi, Aliocha, fort de cette nouvelle amitié, comprendra peu à peu le trésor que recèle sa double identité.
Les draps neufs
Je vais dans mon bureau écrire pendant que tu fais tes valises. Je décris les chemises empilées, les livres ficelés. Les mots sont des stigmates que je grave sur le bloc de papier jaune, pour qu’ils servent de témoins. Afin que notre vie ensemble ne s’évanouisse pas sans laisser de trace. Après presque vingt ans d’amour passionnel, deux enfants, une vie en commun, une femme est brutalement confrontée à la séparation. Entre mensonges et semi-vérités, l’homme prend peu à peu ses distances et annonce son départ. Mais comment l’accepter quand le désir est toujours aussi fort et que l’amour n’est pas mort ? Journal de la rupture, ce livre est aussi l’apprentissage du deuil, celui de l’être aimé, celui des toujours et des jamais qui conduisent à un autre apprentissage, plus essentiel celui-là, l’apprentissage de soi.
La fiancée américaine
Un gâteau renversé à l’ananas peut-il changer le cours de l’histoire? Louis dit « le Cheval » Lamontagne est né en pleine messe de minuit alors que sa mère était figurante dans la crèche vivante. Son père, le plus bel homme de Rivière-du-Loup était follement amoureux de sa nouvelle femme Madeleine dite «l’Américaine» cuisinière hors pair dont le livre de recettes transformera la vie de toutes les femmes dans la famille sur quatre générations. Leur fils se trouvera mal marié mais les yeux sarcelle de sa mère continueront à se répandre dans la région tout comme en Europe où il est déployé et dans l’État de New York où il gagnera sa vie comme homme fort dans les foires. Dans ce village pentu encore sous l’emprise du curé qui annonce la fin du monde aux enfants pour le 10 novembre les racontars abondent. Éric Dupont nous offre un magnifique roman où les histoires d’un siècle de Madeleine s’entrelacent comme pour former une pelote de laine. L’expression «histoire d’amour» ne rend pas justice aux méandres de ce récit émaillé de rebondissements. Éric Dupont est né à Amqui (Gaspésie) en 1970. Il est l’auteur de Voleurs de sucre (2004, Prix Senghor de la francophonie), La logeuse (Lauréat du Combat des livres 2006) et Bestiaire (un des cinq meilleurs romans de l’année 2008 selon le journal La Presse). Il enseigne à l’Université McGill.