Mulder et Scully doivent affronter un tueur capable de plier les gens à toutes ses volontés par le pouvoir de la pensée.
Le cachalot
Une enfance écartelée entre parents et grands-parents, un mariage à dix-neuf ans, trois enfants. Une licence d’allemand, l’enseignement pendant deux ans, puis des traductions. Une vie comme tout le monde… Vers la quarantaine, il rencontre une jeune femme, Elise. C’est l’amour fou, il y investit sa vie. Un matin, il part voir un ami en province. Le soir, Elise n’est plus là. Yves Le Roux sombre alors dans l’alcool, » pour ne rien voir, ne plus rien savoir « . La dérive commence. Quelques mois plus tard, il est SDF. Suivront huit ans de » zone « . La faim, la maladie, l’alcool ( » le dernier refuge « ), la violence, les vols et les agressions, il connaît tout cela pour l’avoir vécu… Aujourd’hui, Yves Le Roux n’en peut plus. Il a de nouveau envie de lire, d’écrire. Alors il raconte… Un témoignage bouleversant sur la marginalité, sur notre société. Un document effrayant. Et si cela n’arrivait pas qu’aux autres ?
Les Desmichels – Tome V – Travaux
Une équipe d’ouvriers italiens, beaux garçons et fieffés coureurs, qui s’installe pour de grands travaux dans un village provençal brûlé de soleil et de passions secrètes, voilà de quoi bouleverser femmes et jeunes filles. Même Florina, la riche héritière au beau visage et aux jambes mortes. Même Vincente Revest, veuve trop jeune, sur le point de conclure un mariage de raison. Même la pauvre Angéline qui se tue à élever ses enfants. Mais les travaux finis, les camions s’en vont. « Tu n’es pas de ces femmes qui suivent un homme, un jour ici un jour là. Tu es de celles à qui il faut un toit sur la tête, une cuisinière avec la provision de charbon et de bois, même une chambre avec de gros rideaux et un coffre qui ferme à clé pour garder les sous. Oui, tu es comme ça et c’est peut-être parce que tu es comme ça que je t’ai tant voulue »…
Les Desmichels – Tome IV – La demoiselle
Rosine Jouve, née Desmichels, veut que sa fille Aubette devienne une demoiselle. Elle en sera une. Mieux, elle sera par définition » la Demoiselle », l’institutrice de campagne qui, au prix d’un travail inhumain, face à la hargne et aux calomnies de tout un village, gagnera quelques centaines de francs par mois pour nettoyer de leur crasse corporelle et cérébrale des générations d’enfants, dont elle devra tuer à la fois les poux et les mauvais instincts. Seule issue, lorsqu’à vingt-cinq ans on est veuve, jolie, pauvre et ardente, un mariage « raisonnable « . Pourquoi faut-il qu’il y ait sur la colline un château ruiné, et le séduisant Georges de Saint-Aime… ?
A soixante jours d’intervalle, deux garçons naissent sur le domaine des Michels, la Guirande. Firmin, c’est l’héritier du nom, de la terre, le fils du maître, le maître de demain. L’enfant de Pascaline la servante s’appelle Pascal, il porte le nom du berger Nans, il sera berger et pourtant le premier conçu, l’enfant de l’amour, c’est lui. Saura-t-il pardonner à sa mère sa passion de jeunesse et dominer celle, irrépressible et partagée, qui le jette vers Félicie, la femme de Firmin… ? Le talent chaleureux et sauvage de Thyde Monnier sert à merveille le drame de Nans et son âme déchirée.
Médecin des trois corps
Qui sont ces guérisseurs philippins qui, d’un tour de main, enlèvent un appendice sans laisser de cicatrice ? D’où viennent ces fragments de chair qu’ils extirpent prestement des entrailles de leurs patients ébahis ? Charlatanisme ou science authentique ? Après la mort de sa mère et la crise qui s’ensuivit, l’auteur, médecin anesthésiste à l’hôpital parisien Broussais, découvre d’autres médecines et se rend à Manille pour suivre l’enseignement d’un célèbre guérisseur, Tony Agpaoa. Le savoir exceptionnel des guérisseurs philippins permettra à Janine Fontaine d’accéder à une réalité invisible. Après une éprouvante initiation, elle observera l’existence de trois corps : physique, énergétique et spirituel. Un plaidoyer troublant pour une médecine globale.
Les vampires de l’espace
Colin Wilson, écrivain anglais aussi fécond que divers, est l’auteur d’essais sur la criminologie, le surnaturel. Il a abordé avec non moins de succès la science-fiction,
Retour de mission, le vaisseau du commandant Carlsen rencontre un immense astronef, masse sombre et immobile dans l’infini de l’espace. Une épave vide sans doute…
Pas exactement : les hommes de Carlsen y découvrent une trentaine de créatures d’apparence humaine, en animation suspendue. Trois d’entre elles — un homme et deux femmes — seront ramenées sur Terre, mais Carlsen est loin de se douter des conséquences atroces de ce « transfert ». Dès leur réveil, les mystérieux passagers de l’astronef révèlent leur nature : ce sont des vampires, affamés d’énergie vitale, et pour leurs victimes c’est la mort immédiate. La destruction des « monstres » est aussitôt décrétée mais l’une des femmes s’échappe. D’autant plus dangereuse qu’elle est extraordinairement belle.
L’espèce humaine est en péril.
Génocides
« Une histoire captivante, étrange et effrayante. » Des arbres titanesques, à la croissance très rapide ont mystérieusement envahi la Terre. Ils colonisent le monde, assèchent mers et lacs, totalement indifférents au destin d’une civilisation humaine en train de disparaître dans ce cataclysme vert. Dans le nord du Minnesota, Anderson, un agriculteur vieillissant, une bible dans une main et une arme à feu dans l’autre, tente désespérément de faire survivre la population d’une petite ville. Mais Jeremiah Orville, un citadin rescapé prêt à se venger et à défendre chèrement sa peau, devient un danger pour le groupe. Arriveront-ils à dépasser leurs différends pour vaincre l’ennemi ? À partir de personnages inoubliables, Thomas Disch dépeint une humanité cruelle, incapable malgré les gestes héroïques et les sacrifices inutiles de faire face à sa plus grande menace : une apocalypse verte à nulle autre égale. Ce grand roman a propulsé Thomas Disch comme l’un des auteurs les plus marquants de la science-fiction.À sa sortie, il fut immédiatementqualifié de chef-d’ uvre à rapprocher des textes de H. G. Wells et de J. G. Ballard.
L’exorciste
Pour Chris MacNeil et sa fille Reagan, une adolescente de quatorze ans, la vie s’écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington.
Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Reagan, d’étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche.
Tandis que peu à peu la personnalité de l’enfant se dédouble et se disloque, face aux médecins impuissants, des profanations souillent une église voisine, un crime mystérieux a lieu sous les fenêtres des MacNeil. La police trop perspicace est saisie d’horreur devant l’atroce vérité. Damien Karras , prêtre et psychiatre, sera-t-il le seul recours?
William Peter Blatty est né à New York. Après une carrière universitaire, il est devenu journaliste, puis s’est tourné vers la littérature et le cinéma.
Mirror
Marlène, fidèle à son inconstance, attrape des amants comme on prend des cachous, l’un après l’autre. On se rencontre rose bonbon. Elle en veut, à pleine bouche. S’empiffrer, évacuer, et remettre ça. Alors, de bobard en bobard, on se ment. Surtout à soi-même. A chaque mâle carbonisé, elle rend son tablier : elle largue. Le coeur gris, lentement, ça contamine. Sentimentale, la douleur, toute noire. Rien à redire. Rien. Bien sûr, il y a Léo le transi, l’inoubliable, celui qui vous oublie presque toujours. On rigole jaune avec Alex et sa tauromachie de couloir. Et puis il y a Jean-Paul et les conventions de la trop bonne bourgeoisie, Mike et son grand bazar bariolé d’Amérique, son nabot de papa sur la maxi-tondeuse, sa grosse poupée barbante de mère. Las Vegas et son néant de néons. Et la rechute à Gennevilliers. Les mots de Mirror sont comme les amants de Marlène : ils ont un goût amer et sucré de remettez-moi ça.
Vent de panique chez Daisy
Une pittoresque auberge nichée dans la campagne de Gloucestershire. Mais pas l’ombre d’une mémé en tailleur de tweed sirotant du thé. Oh non ! Colworth Manor a beau être un joyau architectural pétri de traditions et planté de cèdres centenaires, il s’en passe des vertes et des pas mûres entre ses vénérables murs. Daisy Mac Lean, la jeune veuve qui dirige l’hôtel familial, en sait quelque chose.
Forever
Je m’appelle Charles P. Castle, j’ai trente-deux ans et je m’apprête aujourd’hui à passer la dernière nuit de ma vie. Demain matin, je serai pendu pour meurtre. Moi qui n’ai jamais fait de mal à une mouche… Personne ne croit à mon innocence, ni au récit de mes aventures. Sir Arthur Conan Doyle, qui est à l’origine de toute l’affaire, aurait pu intervenir en ma faveur et me sauver. Hélas, il ne l’a pas fait ! Pourtant, à la veille de mourir, ce qui me rend le plus malheureux, c’est que je vais emporter dans la tombe le secret le plus extraordinaire de tous les temps. Un secret susceptible de modifier à jamais la vision de l’humanité et qui disparaîtra avec moi. Alors de grâce, accordez-moi une ultime faveur : écoutez mon histoire.
Blonde ou brune ?
La jeune avocate londonienne Evelyn est invitée par son nouveau coup de foudre à passer trois semaines dans un hôtel de luxe à Hollywood. Mais à peine arrivée, les choses se compliquent : Rory lui présente une jolie blonde siliconée dont il semble très proche… Et à Los Angeles, tout se passe toujours différemment… Comment vivre une vie glamour de blonde quand on est aussi brune ? Evelyn peut-elle abandonner sa folle vie de célibataire et l’Angleterre pour les bizarreries américaines ? Et s’il fallait juste se teindre les cheveux ?
Du premier regard jusqu’aux noces d’or, les mots construisent nos couples… ou les détruisent ! Découvrez et déjouez dans la bonne humeur les pièges qui menacent une aventure à deux. Explorez les points de vue pour mieux comprendre l’autre et dialoguer autour de ce qui peut agacer. Dans une époque qui oppose trop souvent femmes et hommes, un vrai couple pose enfin un regard croisé, positif et plein d’humour, sur la façon dont chacun fonctionne, jusque dans ses travers… Voici la plus abordable et la plus joyeuse des thérapies de couple. Riez de ces redoutables petites phrases, évitez de les prononcer, et vivez heureux ensemble !
Des mots d’amour
Luke Cameron est un metteur en scène renommé de New York, avec un agenda bien rempli, des maîtresses occasionnelles et peu encombrantes et une absence quasitotale de vie affective. Le jour où il apprend la mort de sa grand-mère adorée, ex-grande comédienne qui l’a élevé dans le culte et l’amour du théâtre, se rompt sa seule véritable attache. Il se rend en Italie, où la vieille dame s’était retirée, afin de régler sa succession. Il découvre, parmi les mille et un souvenirs d’une vie chatoyante, un coffret précieux rempli de lettres de Jessica Fontaine, une actrice fort célèbre mystérieusement disparue de la scène quelques années plus tôt à la suite d’un terrible accident ferroviaire. De cette femme croisée en quelques occasions, il garde l’image d’une comédienne talentueuse mais d’une personnalité peu attachante. Par jeu, il commence toutefois à parcourir sa correspondance. Peu à peu, il découvre à travers ses mots les plus intimes une femme intelligente, sensible, passionnée, chaleureuse et brisée par l’accident qui a failli la tuer. Bientôt, ces lettres deviennent une obsession.
Tant d’étés perdus
Dans le décor sauvage et somptueux de l’Afrique du Sud, non loin du cap de Bonne-Espérance, Tant d’étés perdus a pour héroïne Anna Van Achtenburgh, fille d’un riche propriétaire dans une région où l’on s’échine à cultiver un sol rude et battu par les vents. En 1938, Anne tombe amoureuse de Simon Smit, beau et jeune fermier sans fortune, qu’elle épouse contre le gré de son père. Déshéritée, traitée sans ménagement par un mari qui ne voit en elle qu’une femme soumise, Anne va n’avoir de cesse de prouver aux deux hommes de sa vie qu’elle réussira malgré eux. Commence alors pour la jeune femme un destin exceptionnel, fait de luttes et de déceptions, mais aussi de grands bonheurs. Pour son premier roman, Madge Swindells nous entraîne dans une saga inoubliable que la presse anglosaxonne a comparée aux « Oiseaux se cachent pour mourir ».
J’ai encore menti !
Laura se pose beaucoup de questions. Comment réussir sa vie? Est-il possible de manger tout ce que l’on aime sans prendre dix kilos? Comment trouver l’amour? Trop de doutes pour être heureuse, trop d’envies pour se contenter du banal. Jusqu’au jour où un accident va complètement effacer sa mémoire….
Gilles Legardinier confirme brillamment qu’il n’a pas son pareil pour allier le rire à l’émotion. Qui n’a jamais rêvé de tout oublier pour recommencer ? Attention : les scènes de cette comédie sont vécues par des non-professionnels, il est vivement conseillé de les reproduire chez vous !
Céline Espérin nous emporte avec légèreté aux cotés de Laura, héroïne drôle et attachante,
qui ne recule devant rien malgré cette nouvelle vie où elle a désormais tout à apprendre…
La Liste de Schindler
« Les survivants se rappellent cette liste avec une telle émotion que la réalité se brouille. La liste, c’était le bien absolu. C’était la vie. Au-delà de ces quelques feuillets bourrés de noms, il n’y avait plus qu’un trou noir. » Traité comme un roman, « La liste de Schindler » est un hommage à l’Allemand Oskar Schindler. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier utilisa sa position dominante et ses relations parmi les SS pour sauver mille deux cents Juifs d’une mort certaine. La liste recensait les ouvriers qu’il comptait faire transférer de Pologne en Tchécoslovaquie, et pour lesquels il n’hésita pas à dépenser plus de cent mille reichmarks en pots-de-vin. Aujourd’hui, un arbre à Jérusalem porte son nom.
L’homme expliqué aux femmes
Tout semble avoir été dit sur les générations de femmes « libérées », ambitieuses, décomplexées et libres de leur corps. Mais les hommes ? Où sont les hommes ? Ceux qui savent combler une femme et bercer un enfant ? De l’avis des femmes, ils sont difficiles à trouver. Pour leur répondre, Vincent Cespedes ausculte la condition masculine aujourd’hui, sans langue de bois ni tabou : pourquoi les hommes ont-ils peur de s’engager dans une relation durable ? Pourquoi se font-ils reprocher d’être égoïstes et lâches ? Comment concilier la tendresse et la virilité ? la responsabilité et la passion ? les fonctions de bon amant et de bon père, de prince charmant et de ménagère ? De Sigmund Freud à George Clooney, en passant par les scénarios du » talk » et de la » date « , des rituels de la drague et du couple jusqu’aux pièges de la paternité, Vincent Cespedes explore avec une franchise désarmante et beaucoup d’humour le nouveau continent inconnu du XXIe siècle: l’homme.
Pardonnable, impardonnable
Un après-midi d’été, Milo, douze ans, fonce à vélo sur une route de campagne. L’ivresse de la descente, un virage, et c’est la chute. Tandis que l’enfant se bat pour sa vie, c’est toute sa famille qui vole en éclats. Milo était censé réviser ses cours d’histoire. Que faisait-il sur cette route ? Chacun cherche le coupable, mais personne n’est innocent. Dans ce ballet des aveux où défilent les parents, Céleste et Lino, l’indéchiffrable grand-mère Jeanne et la jeune tante Marguerite, se dessinent peu à peu les mensonges, les rapports de force et les petits arrangements qui cimentent la famille. L’amour que tous portent à Milo suffira-t-il à endiguer la déflagration? Un roman vibrant qui explore avec justesse nos cheminements souterrains vers le pardon.
Noir sanctuaire
Après une mauvaise rencontre dans les marais d’Exmouth, Massachusetts, l’agent spécial du FBI Aloysius Pendergast est porté disparu…
Bouleversée par la perte de son protecteur, Constance Greene se retire dans les souterrains du manoir de Pendergast, au 891 Riverside Drive, à New York, où une bien mauvaise surprise l’attend…
Les marches de sable
« Depuis des années, le pouvoir change de mains. Les croyances soudain s’emportent et c’est l’enchaînement des tueries, des représailles, des vengeances. »
Non, ce n’est pas le Moyen-Orient d’aujourd’hui: nous sommes en Egypte, au IVe siècle. Pour fuir ce monde déchiré, pour échapper à leur passé – ou à leur destin -, trois femmes se réfugient, seules, dans le désert.
Athanasia, la femme usée; Marie, la courtisane; Cyre, la fillette… Au sein de cette terre de soif et de poussière, trois générations se rencontrent, figures intemporelles de l’espérance humaine. Mais où mènent les marches de sable ? Vers le mirage ou l’oasis ?
Un vampire ordinaire
Il se réveillera avec les yeux fixes du faucon et le coeur implacable du léopard. Sur le campus de l’université de Cayslin, Edward Weyland, professeur d’anthropologie, fait beaucoup parler de lui. Or ce bel homme aux tempes grisonnantes ne semble s’intéresser qu’aux rêves. Ceux des autres, bien sûr, car lui ne rêve pas. Et pour cause, le professeur est un vampire… Qui peut s’imaginer la vie d’un vampire dans notre XXe siècle ? Lui qui continue de se nourrir de sang humain comme le prédateur de la chair de ses victimes… Mais ce grand fauve parfaitement adapté, hautement intelligent, est également susceptible de succomber aux charmes de ses proies. Un vampire peut-il aimer ? Ou ne peut-il que tuer ? Sa psychanalyste, par exemple.
Le wankh
Adam Reith, abandonné sur l’hostile planète Tschaï, a accepté de conduire l’expédition qui doit ramener de l’autre côté du continent la princesse Ylin-Ylan. Elle était retenue prisonnière loin de son pays natal – celui des Hommes Wankh… Reith sait que ce peuple est technologiquement avancé et il espère obtenir un vaisseau en gage de reconnaissance. Rien n’est facile au cours de ce voyage. Adam doit affronter des nomades et des peuplades des steppes, qui risquent à chaque instant de le voler, de le massacrer ou de le réduire en esclavage. Mais, surtout, il s’aperçoit bientôt qu’il est un spécimen humain très recherché par les différentes races qui peuplent Tschaï.
Star Trek
Célèbre série télévisée, portée au grand écran avec un égal succès, Star Trek est devenu aujourd’hui un classique de la S-F. Immense, luminescent, un nuage vert, l’Intrus, fonce vers la Terre. En quelques secondes il a anéanti une escadre Klingon qui s’opposait à lui. Sa dimension : sept fois la distance de la Terre au Soleil. Seul le croiseur l’Enterprise peut l’intercepter. Seul l’amiral Kirk peut assumer cette mission où, moins que la force brutale, compteront le caractère du chef et son expérience. Départ risqué. Le vaisseau a subi une totale mutation technologique qu’aucun vol n’a encore testée. Lors d’une hyperpropulsion on frôle la désintégration. Soudain, dans son immensité terrifiante, l’Intrus surgit sur les écrans de l’Enterprise. Et il commence à émettre des messages… des messages mentaux.
La cabane
Fou de chagrin après que sa fille, Missy, ait été enlevée lors d une excursion en famille dans le parc du lac Wallowa Oregon et que les recherches du FBI et de la police aient conclu à sa mort, Mack, le personnage central du livre, un Américain moyen, entre deux âges, se laisse écraser par ce qu’il appelle La Grande Tristesse. Quatre ans plus tard, il trouve, glissé sous sa porte, un message énigmatique d un inconnu qui lui donne rendez-vous le week-end suivant à la cabane. La cabane où l on a retrouvé la veste pleine de sang de sa fille. Après avoir hésité, il s y rend. Et là, tout bascule. À la quête policière se mêle une autre recherche, personnelle, littéralement initiatique. Mack devient celui qui veut comprendre, aller plus loin. Du rationnel de la douleur, on plonge dans un fantastique message d espoir. Une incroyable rencontre a lieu, impensable, que chacun pourra interpréter selon sa sensibilité. Ce n est plus l’arrestation du coupable de l’enlèvement et du meurtre de Missy qui importe. Ce qui s impose à l’auditeur est le merveilleux sentiment d’aller mieux grâce à ce roman.
Le message
Si la preuve d’une descendance de Jésus était faite, quelles seraient les conséquences pour les religions, le monde, l’Europe en particulier. Après avoir levé le voile sur un secret jalousement gardé depuis deux mille ans – mais connu de plusieurs communautés et de hauts dirigeants religieux et politiques -, les auteurs vont encore plus loin. S’appuyant sur les plus récentes études bibliques et sur de nombreux documents inédits, ils apportent de nouvelles lumières sur l’évolution du christianisme, la survie de la descendance de Jésus, l’action souterraine du Prieuré de Sion et ses liens avec l’ordre de Malte, le Vatican, la CIA, les franc-maçons. Une passionnante enquête à travers les siècles, qui lie l’histoire de la France et de l’Europe au destin du monde.
Les aimants
C’est l’histoire d’un homme qui va rechercher dans l’écriture la jeune femme qu’il a perdue dans la vie. Ava, rencontrée alors qu’ils avaient vingt ans. Ava, qui fut l’amour, l’amie, l’âme sœur. Ava, qui s’est éteinte alors qu’elle brûlait de vie.
Et c’est bien la vie qui brûle dans ce roman. Étincelles de grâce, d’innocence, de violence aussi. Pendant toutes ces années, on dirait que ces enfants terribles se découvrent à chaque page. Quand ils se séparent à trente ans, c’est pour mieux se retrouver : d’amants, ils deviennent frère et sœur. Un autre miracle de l’amour. Un autre mystère aussi, puisque s’ils ne se sont jamais quittés, ils n’ont jamais vraiment pu vivre ensemble. Libres comme l’air, les deux complices auront joué avec le temps sans penser qu’il pourrait les blesser, ni se douter que la mort pourrait les séparer.
Ce roman d’une beauté fière et recueillie tue le temps et regarde la mort dans les yeux pour ciseler un magnifique portrait de femme entre ciel et terre.
Une femme dans sa vérité, ses lumières, ses ombres aussi. Secrète et solaire comme la poésie. Et dont la présence brille ici d’émotion et de grandeur.
Les aimants revient sur les pas d’un amour et rejoint l’éternité, parce que c’était elle, parce que c’était lui.
Zone érogène
Bon sang, elle a fait, mais tu rêves ou quoi ? Il faudrait que je sois complètement cinglée pour retourner avec un type comme toi. Y a pas de place pour moi dans ta vie, y a de la place pour personne, il y a rien que toi et tes putains de bouquins ! Nina est la plus belle fille qu’il ait jamais eue, et il l’aime encore. Pourtant, ils se sont quittés. Parce qu’il n’est pas facile d’écrire un roman et d’aimer une femme en même temps. Parce que l’écriture est une nana tyrannique qui n’admet pas de rivale. Nous retrouvons avec plaisir le Philippe Djian novateur de 37°2 le matin. Entre deux canettes de bière tiède et quelques jolies filles dont l’une comptera toujours plus que les autres, cet antihéros nous offre un roman à la fois tendre et incisif, une leçon d’humour, d’amour et de lucidité, dans un style et une ambiance d’aujourd’hui.
Cher premier amour
Andrès et Danaé. Danaé et Andrès. Danaé a beau retourner la formule de son couple dans tous les sens, elle n’a plus rien de magique. Érodée par les tâches domestiques, gangrenée par l’ennui et le bitume, sa relation n’a plus rien d’amoureuse, encore moins de passionnée. Alors Danaé s’en va. Sans prévenir, elle prend le train qui la bringuebale très loin jusqu’au pays de ses souvenirs. Elle y redécouvre Andrès, jeune, beau et fringant. Elle y retrouve surtout son premier amour, avant Andrès, avec cette sauvageonne indienne qui éveilla ses sens, l’initia à la beauté de la terre, des algues, des arbres l’occasion pour Zoé Valdés de chanter plus fort que jamais Cuba et sa culture fortement métissée.
Un été pourri
Boston, en plein été. À peu de temps d’intervalle, deux hommes sont retrouvés dans la rue, égorgés et émasculés. Sam Goodman, flic beau gosse, juif, affublé d’une mère tout droit sortie d’un film de Woody Allen, enquête et patauge. Pour tout arranger, il a la presse sur le dos, en la personne de Sandra Khan, chroniqueuse judiciaire d’un grand journal de la ville. Tous les personnages se débattent avec leurs drames et leurs névroses, tandis que le tueur frappe de nouveau. Maud Tabachnik choisit de brouiller les pistes, ou plutôt de les multiplier, en offrant le point de vue de plusieurs personnages, qui tous cachent une personnalité sombre et névrosée due à un passé traumatisant. Les relations entre hommes et femmes sont d’une grande violence, exacerbée par la chaleur et la moiteur de la ville. Mal à l’aise, entre angoisse et rire jaune, le lecteur est happé par le suspense de ce roman fort, noir et dérangeant.
Il était une ville
Ici, les maisons ne valent plus rien et les gens s’en vont, en les abandonnant purement et simplement ; la ville est en lambeaux. Nous sommes à Detroit en 2008 et une blague circule : que le dernier qui parte éteigne la lumière. On dirait que c’est arrivé. C’est dans cette ville menacée de faillite qu’Eugène, un jeune ingénieur français, débarque pour superviser un projet automobile. C’est dans un de ces quartiers désertés que grandit Charlie, Charlie qui vient, à l’instar de centaines d’enfants, de disparaître. Mais pour aller où, bon Dieu, se demande l’inspecteur Brown chargé de l’enquête. C’est là, aussi, qu’Eugène rencontrera Candice, la serveuse au sourire brillant et rouge. Et que Gloria, la grand-mère de Charlie, déploiera tout ce qui lui reste d’amour pour le retrouver. Thomas B. Reverdy nous emmène dans une ville mythique des États-Unis devenue fantôme et met en scène des vies d’aujourd’hui, dans un monde que la crise a voué à l’abandon. Avec une poésie et une sensibilité rares, il nous raconte ce qu’est l’amour au temps des catastrophes.
La jeune Orchidée, issue d’une famille ruinée de la petite noblesse, se présente au palais de la Cité interdite dans l’espoir de devenir concubine de l’empereur, et sortir ainsi sa famille de la misère. Ayant apprivoisé l’empereur, elle lui devient indispensable après lui avoir donné un fils. Dans le monde clos du palais, à force d’intrigues, Orchidée devient une toute-puissante impératrice.
Le secret des abeilles
Nous vivions pour le miel. Nous en avalions une cuillerée le matin pour nous réveiller et une autre le soir pour nous aider à dormir. Nous en prenions à chaque repas pour apaiser notre esprit, nous donner du tonus et prévenir les maladies mortelles. »
En 1964, Lily a quatorze ans et vit en Caroline du Sud avec son père, un homme brutal, et Rosaleen, sa nourrice noire. Le décès de sa mère dans d’obscures conditions la hante. Lorsque Rosaleen se fait molester par les Blancs, Lily décide de fuir avec elle cette vie de douleurs et de mensonges. Elles trouvent refuge chez les soeurs Boatwright, trois apicultrices tendres et généreuses dont l’emblème est une Vierge noire. A leurs côtés, Lily va être initiée à la pratique quasi mystique de l’apiculture, à l’affection, à l’amour et à la tolérance. Sue Monk Kidd signe ici un roman touchant sur une époque où le racisme faisait force de loi, sur la magie de la nature et de la vie, et la puissance de l’amour maternel.
Les chevaux de Saint-Marc
Guillaume d’Amiens est un preux chevalier, un tournoyeur qui en est à son quatre-vingt-dix-neuvième tournoi. Ces affrontements, au cours desquels se heurtent les meilleurs, sont aussi leur gagne-pain. A la fin du tournoi, le vainqueur se paie sur les vaincus. Un jour, Guillaume entend un homme qui prêche la quatrième croisade. C’est Foulques, curé de Neuilly, célèbre pour son éloquence. Le chevalier décide de tout quitter et de participer à l’aventure. Il se croise, laissant derrière lui son pays, sa famille et une jeune fille délicieuse. La croisade tourne mal dès le commencement. Pour transporter l’armée, on passe un accord avec le doge de Venise. La Sérénissime fournira les nefs et les galères. Les croisés perdent beaucoup de temps à chercher l’argent du voyage sans y parvenir et doivent traiter un marché avec le doge qui détourne leur mission en les lâchant sur une proie qu’il convoite, Constantinople. S’y trouvent les quatre magnifiques chevaux de bronze doré que celui-ci rêve de voir orner sa ville à la basilique Saint-Marc. La capitale de l’empire d’Orient sera prise en 1204 au prix d’une tuerie et de pillages. Guillaume participe à tous ces événements dont Jean Diwo tire un vrai roman de chevalerie qui recrée un épisode de l’histoire, mélange d’héroïsme et de cruauté. Le chevalier fera aussi la conquête d’une princesse qu’il ramène en même temps que les chevaux de Saint-Marc. Pourra-t-il oublier la France et son grand amour ?
Un américain bien tranquille
Saïgon, 1952. Au cours du Nouvel An chinois, le cadavre d’un jeune américain est retrouvé aux abords du fleuve. Pour Fowler, correspondant du London Times, c’est un souvenir qui resurgit des eaux boueuses du passé. Deux ans plus tôt, Alden Pyle débarquait dans la capitale vietnamienne. Innocent, déterminé, la guerre n’avait pas encore levé le voile de ses illusions. Ni de ses intentions.
Graham Greene n’est pas seulement le grand écrivain catholique consacré par le succès de son fameux roman La Puissance et la Gloire.
Entré par effraction dans le royaume de la Grâce (selon le mot de François Mauriac), cet ancien membre du Foreign Office a su, même au travers des divertissements que sont des livres comme Notre agent à La Havane et Un Américain bien tranquille, dénoncer la guerre, les dictatures et ce vice suprême : l’imbécillité.
Voilà pourquoi Graham Greene compte, avec George Orwell et Evelyn Waugh, parmi les géants de la littérature anglaise du XXe siècle.
Pas de panique, Maman est là !
Amies Mamans, mes consœurs, mes camarades d’infortune, c’est à vous que je m’adresse : n’ayez plus honte de vos déroutes, revendiquez vos lassitudes, assumez vos mouvements d’humeur. Nous ne serons jamais des mères parfaites ! « Voici un livre qui se présente comme un traité de puériculture pour parents désemparés ; entre humour et tendresse, Françoise Laborde dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : le métier de parents est impossible, et les enfants sont terriblement fatigants ! S’appuyant sur ses expériences personnelles et ses fiascos pédagogiques, elle dénonce avec ironie la culture du bon sentiment. On n’est jamais préparé à l’épreuve parentale. Surtout, je ne savais pas qu’il me faudrait revoir toutes mes certitudes. Ainsi suis-je passée du modèle Maman-compréhensive-et-ouverte, à Maman-épuisée-et-ronchon, tout en préservant ma marque toute personnelle de Maman catastrophe. Oui, j’avoue avoir renoncé à être une mère modèle et, comme diraient les enfants, y’en a marre ! Non seulement on nous demande toujours d’être des mamans idéales, mais on nous veut aussi, à présent, professionnelles accomplies ! Mères sanctuaires et travailleuses émérites ! Le beurre sur les tartines du petit déjeuner, et l’argent du beurre sagement ramené à la maison Alors je le dis haut et fort, il n’y a pas de bonne recette d’éducation, et, pour reprendre la formule de Marcel Ruffo. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents imparfaits !
Passé trouble
Il fait sombre. Une pluie fine tombe sans relâche, pénétrant dans le sous-bois. Jessica entend le bruit des gouttes et sent l’odeur de la végétation mouillée. Un homme est tapi derrière un arbre. Il a couru et sa respiration est haletante. Mais la main qui tient le pistolet ne tremble pas. Terrifiée, Jessica se recroqueville dans l’attente de la détonation… » Le crime remonte à trois ans déjà mais le traumatisme a été si violent que la jeune fille en a perdu la mémoire. Seule trace de son passé, cette scène horrible ne cesse de la hanter. La victime, c’est son père. Elle le sait parce qu’on lui a dit qu’il a été assassiné. Mais on n’a jamais retrouvé le meurtrier. Peut-être est-ce lord Dundas, le nouveau propriétaire de Hawkshill Manor ? Non, c’est absurde ! S’il avait commis ce forfait dans le seul but d’agrandir son domaine, il n’aurait pas accepté de louer le manoir à Jessica pour un prix aussi ridicule… Mais pourquoi est-elle aussi troublée en sa présence ?
Le pays où l’on n’arrive jamais
Depuis sa plus tendre enfance, Gaspard suscite, par sa seule présence, les événements les plus surprenants aussi se méfie-t-on de lui à Lominval. Et voici que survient un enfant aux yeux purs, qui va entraîner Gaspard dans sa quête du Grand Pays, le pays des vagabonds, où palmiers, bouleaux, chênes et pommiers croissent, dans la terre noire, près de la mer… Guidés par un mystérieux cheval pie, les deux amis partent à la poursuite de leur rêve.
Contre bonne fortune…
Rothschild. Un nom qui évoque la puissance industrielle, le pouvoir financier par-delà les frontières, le faste, mais aussi les épreuves. Car tout n’est pas forcément rose, quand on s’appelle Rothschild. Juifs pour la droite, capitalistes pour la gauche, même si on les trouve sympathiques, ils demeurent des pestiférés » qui font, contre bonne fortune, bon cœur ! Derrière le mythe, c’est la vie d’un homme, Guy de Rothschild, avec une famille, des collaborateurs, la guerre et ses humiliations, la charge de la célèbre banque de la rue Laffitte, l’amitié avec Georges Pompidou. Vus de près, les Rothschild, comme les agents de police, sont de braves gens. Ils n’affichent aucune morgue et remplissent sagement leurs obligations.
J’ai vingt ans et je couche dehors
Vingt ans. D’aucuns vous diront que c’est le plus bel âge de la vie. Celui où tout vous sourit. Le temps des amours et des fous rires. Le temps de l’insouciance et des espérances. Pas pour tous ! Enfant ballottée au gré des crises parentales, Lydia n’a pas choisi. Depuis toujours elle subit. Violence, solitude, abandon. De l’amour elle ne connaît que le nom, de la chaleur elle ne sait que la brûlure. De la ville, elle a appris les bouches de métro, la rue et ses souillures… Avoir vingt ans aujourd’hui et dormir dehors ! Comment ? Pourquoi ?
Papa, Maman, écoutez-moi vraiment
Car ils ont leurs propres pensées, cette phrase capitale nous concerne comme parents, comme accompagnants chargés d’éducation, comme intervenants dans l’apprentissage de la vie si nous acceptons de privilégier l’approche relationnelle avec les enfants.
Le journal de Bridget Jones
Bon Dieu, pourquoi suis-je aussi moche ? Dire que je me suis persuadée que je me gardais tout mon weekend pour travailler alors que j’étais simplement en faction devant le téléphone à attendre que Daniel m’appelle. Atroce ! Pourquoi n’a-t-il pas appelé ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ?
La mémoire d’Abraham
Deux mille ans d’histoire d’une famille juive de cette aube de l’an 70, où le scribe Abraham quitte Jérusalem en flammes, à ce jour de 1943, où l’imprimeur Abraham Halter meurt sous les ruines du ghetto de Varsovie. Cent générations qui, à travers les siècles et les tribulations, du Proche-Orient à l’Afrique du Nord et dans l’Europe entière, se sont transmis le « Livre familial », mémoire de l’exil.
L’Empire du Dragon
Comment un magnat du textile français, dans la plus pure tradition du Nord, peut-il lutter contre la formidable puissance industrielle de la Chine?
Plutôt que de subir l’invasion des fibres asiatiques, Guy Deroubaix est parvenu à monter un véritable empire familial français au cœur de l’empire du Dragon.
Les triades de Shanghai et l’underground de Pékin vont alors mener une guerre sans merci à la famille Deroubaix, le kidnapping, l’espionnage et la mort seront les moteurs essentiels de cette conquête du marché des fibres scientifiques. Comme dans un théâtre d’ombres, les acteurs avancent masqués dans ce roman haletant qui plonge le lecteur au cœur des batailles économiques d’aujourd’hui.
Il se passe peu de choses dans les nouvelles d’Anna Gavalda, pas d’événement exceptionnel, de rebondissement inattendu, rien que le cours ordinaire de la vie et c’est ce qui en fait le charme. L’absence de sensationnel excelle à rendre le vide de ces existences vouées à la même banalité derrière une façade sociale plus ou moins reluisante. Ainsi dans Cet homme et cette femme un couple part en week-end. Ils roulent sur l’autoroute en direction de leur maison de campagne à bord d’une voiture luxueuse.
La femme de l’officier nazi
L’arrestation par la Gestapo, le confinement dans le ghetto juif de Vienne, l’étoile jaune sur le manteau et l’insigne « J » sur les papiers, l’envoi dans un camp de travail… Prisonnière de cette spirale infernale, Edith Hahn ne devra sa survie qu’à une amie chrétienne dont elle empruntera l’identité afin de gagner Munich, où elle rencontre Werner Vetter, un nazi, qui tombe amoureux d’elle et l’épouse en dépit de sa condition juive. Edith, jusqu’alors méprisée et persécutée, devient dès lors une citoyenne aryenne modèle, et la mère du seul enfant-juif né dans un hôpital du Reich en 1944. Désormais réfugiée dans un silence lucide, elle s’interdit de penser, se replie sur elle-même, un moyen comme un autre de « traverser l’enfer sans se brûler ». Ce récit sans égal relate à la fois le combat d’un être humain pour la vie et la tragédie déchirante de la perte d’identité.