Lady Hamilton – L’amour sous le volcan
Grâce à sa beauté, ses nombreux talents et son habileté à briller dans l’aristocratie anglaise du XVIIIe siècle, une petite fille des rues devient l’épouse de Lord William Hamilton, ambassadeur d’Angleterre à Naples. On a souvent dit que la vie d’Emma Hart était un roman. Comment définir en effet ce qu’il est convenu d’appeler un « fabuleux destin », celui de cette enfant née au xviiie siècle dans la misère la plus noire et qui deviendra la noble Lady Hamilton? Il y a la petite fille illettrée, ravissante, qui va tenter sa chance à Londres, la jeune femme entretenue par un aristocrate qui la « vend » à son vieil oncle, ambassadeur anglais à Naples, qui souhaite enrichir d’une statue animée sa collection d’antiques.
Le temps des avants
Je ne voulais pas écrire les mémoires d’un chanteur évoquant les bons et mauvais moments de sa carrière ou les détails de sa vie privée. Mon intention était de traiter, en quelques tableaux, mon enfance, mes débuts difficiles ou les femmes de ma vie, et de consacrer l’essentiel du livre à des moments insolites, souriants, parfois dramatiques, dont je ne suis pas forcément le protagoniste essentiel.
Le mois de septembre
François est mon mari. J’avais vingt ans quand je l’ai rencontré. J’en ai vingt-sept aujourd’hui. Pendant six ans, nous avons ri des mêmes histoires, dormi du même sommeil, respiré du même souffle. Je cherche d’autres mots pour dire ce que nous étions l’un pour l’autre. Mais le bonheur ne se raconte pas et c’est là que commence mon histoire. L’histoire, c’est celle de la première fissure dans un bonheur que l’on croyait indestructible.
Pour vivre debout
Lorsque Jean-Pierre Moreau apprend que les faiblesses dont souffrent parfois ses jambes sont les premiers symptômes d’une sclérose en plaques, le choc est terrible : cette maladie incurable mène inévitablement à la paralysie, puis à la mort. Pourtant, il prend une courageuse décision : refusant de reconnaître d’avance la victoire de la maladie, il part à la recherche d’alternatives médicales. Quoique bientôt cloué dans un fauteuil roulant, il se lance dans un tour du monde des techniques de guérison, des plus ancestrales aux plus novatrices.
Les fantômes de Zurich
Hong Kong, 1er juillet 1997. Une foule bigarrée fête la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine. Bals, cérémonies officielles, feux d’artifice se succèdent dans un tohu-bohu délirant. Seule Lisa est indifférente à la liesse générale : son père, Walter Neumann, patron d’un empire de presse, a disparu. Refusant d’envisager le pire, elle décide de mener sa propre enquête. Ayant retrouvé les carnets intimes de Walter, elle part sur les traces d’un ancien bourreau nazi.
September
En Ecosse, septembre est le mois des festivités, des parties de chasse, le mois où les mariages se font et se défont, où l’on célèbre les derniers feux de l’été avant le long hiver. Cette année, le bal qu’organise Verena Steynton s’annonce somptueux. Tout Strathcroy attend l’événement qui amènera dans la petite ville des invités venus du monde entier.
Au cœur de l’ouest
A dix-sept ans, Clementine Kennicutt s’ennuie dans la bonne société de Boston et n’a qu’une idée : échapper à l’autorité puritaine de son père. Elle n’hésite pas à s’enfuir au coeur du Montana avec Gus McQueen, un séduisant éleveur de chevaux. Mais en 1879, l’Ouest sauvage, avec ses blizzards, ses loups affamés et ses voleurs de bétail, est bien peu hospitalier pour une jeune fille aussi raffinée et inexpérimentée que Clementine. C’est pourtant dans cette nature hostile et grandiose qu’elle va devoir apprendre à vivre auprès de celui qui est désormais son mari. C’est ici, surtout, qu’elle va enfin connaître cette folle passion dont elle rêve depuis toujours. Une passion pour un homme orgueilleux et solitaire, à l’image du Montana. Un homme qui n’est autre que le frère de Gus.
La fortune des Sullivan
À partir d’un fait historique marquant, le naufrage du Lusitania, se développe une intrigue captivante et riche de rebondissements : trois rencontres amoureuses très romantiques sur fond de chasse au trésor. Des personnages bien campés, qu’une enquête mouvementée entraîne aux quatre coins du globe, dans un luxe de détails glamour et de descriptions fastueuses.
Le premier miracle
Karen Holt est agent d’un service de renseignement très particulier. Benjamin Horwood est un universitaire qui ne sait plus trop où il en est. Elle enquête sur une spectaculaire série de vols d’objets historiques à travers le monde. Lui passe ses vacances en France sur les traces d’un amour perdu.
Le tueur des ombres
Lorsque le corps de Drew Shand, écrivain à succès, est retrouvé mutilé dans le quartier historique d’Édimbourg, la police conclut à un crime crapuleux.
Mais après l’assassinat brutal de Jane Elias, la reine du thriller, il faut se rendre à l’évidence : un tueur s’attaque aux stars du roman noir. Et, non content de les éliminer, il reproduit les scènes de leurs propres livres. À quand la troisième victime ?
L’appel des profondeurs
Avez-vous jamais pensé que vous pourriez vous noyer ? Dommage, car telle est votre destinée. Ne vous inquiètez pas, ce n’est pas si douloureux. Et vous ne ferez pas le voyage en solitaire puisqu’ils sont déjà tous à bord : John, le médecin, et Matt, son petit garçon ; Ruth, la vieille dame ; Phil et Elise, les époux terribles ; et aussi Donna, flic de choc au coeur tendre. En route pour Hawaï, pensent-ils. Sauf qu’ils n’arriveront jamais à destination.
Tenue incorrecte exigée
Rien que de me dire je suis en Australie « me mettait en transe. J’étais à l’autre bout du monde, aussi loin que possible de Rick l’Enfoiré et de ses morues siliconées. De lui et de tous les bande-mou que mon pays s’acharne à produire en les qualifiant d’hommes. » Georgia Abbott, la très célèbre rédactrice anglaise pour magazines de mode, se demande ce qui pousse quelqu’un de parfaitement normal à partir à l’autre bout du monde pour oublier un imbécile. Pourtant, elle n’hésite pas à tout lâcher pour s’envoler en Australie où elle devient rédactrice en chef adjointe de Glow, un magazine féminin branché sexe. Là, elle se retrouve entourée d’une faune pour le moins étrange qu’elle apprend à connaître peu à peu. Mais où se cache l’homme merveilleux qu’elle cherche encore et toujours ?
Mon voisin, ce héros
Votre mari vous a plaquée? Il ne reviendra plus? Spiro, l’ouvrier grec, ouvre des yeux comme des soucoupes. La gorge nouée, je réponds: – Il a déserté définitivement le domicile conjugual. Pauvre de moi! Larguée avec ma fille de dix ans et la nouvelle maison en plein chantier! Mais bon, ce n’est pas parce que le monde s’écroule que la vie s’arrête. Il faut réagir, vite, efficacement, grâce aux bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves : sécher ses larmnes, s’affirmer comme une femme autonome et forte, s’ouvrir aux autres… En commençant par le voisinage. Justement, le voisin est franchement bizarre. Il agite les bras devant sa fenêtre fermée en hurlant des invectives que personne n’entend. L’autre jour, il a fait ses courses en pyjama. C’est inquiétant. Je suis sûre qu’il cache quelque chose.
Dingue de toi
Il y a des week-ends comme ça, où tout dérape. Les choses étaient pourtant bien organisées : le vendredi soir, j’enterrais ma vie de jeune fille avec les copines ; le lendemain, j’épousais Rob. Et nous devenions, avec l’approbation générale, un gentil petit ménage sans histoire. Sauf que le samedi, j’ai rompu. Du coup, furax, Rob m’a révélé ce que tout le quartier sait apparemment depuis vingt-deux ans : à savoir que mon père n’est pas mon vrai père. Forcément, ça fiche un coup. Et c’est ainsi que moi, Poppy, je me suis retrouvée à Londres.
Diane de France, la princesse rebelle
On a dû vous dire que je suis une extravagante, peut-être même un peu folle. La princesse Diane de France, duchesse de Wurtemberg, m’accueille par ces mots dans son château allemand d’Altshausen. La scène se situe au début des années 90, alors que j’effectue un reportage sur cette princesse artiste qui a initié une fondation caritative baptisée » Les Enfants de la Vie. Prudent, je démens, mais elle ajoute : Ne niez pas, je sais que le on porte la signature de ma chère famille : les originales, ça leur fait peur « . Quatrième fille et sixième des onze enfants du Comte de Paris, Diane de France affiche depuis son plus jeune âge une indépendance farouche, un tempérament volcanique et un anticonformisme plein de noblesse. En l’épousant, le 21 juillet 1960, le duc Carl de Wurtemberg n’imaginait sans doute pas que cette sauvageonne allait faire souffler un tel vent de fantaisie sur sa vénérable commanderie teutonique. Une enfance dure où on a cherché à la mater par les pires moyens, des parents souvent absents, une fratrie en proie aux déchirements, un mariage à surprises, une belle-famille plutôt rigide, un héritage paternel qui suscita les polémiques, tout ne fut pas rose dans son existence. Mais cette princesse au cœur d’or, mère de six enfants, a su franchir tous les obstacles, avec panache. Pour la première fois, dans cet ouvrage où elle se livre sans fard ni langue de bois, la princesse Diane apparaît telle qu’elle même, dérangeant l’ordre établi des salons mondains par son franc-parler, grande dame royale dans la foule comme dans la vie.
Cris de jeune
Fends le cœur de l’homme et tu y trouveras toujours un soleil. Ce proverbe arabe, Guy Gilbert s’en est fait une règle de conduite. Jamais sa confiance envers les jeunes ne s’est démentie. Qu’ils soient drogués, victimes de la société et de sa violence, délinquants des banlieues déjà incarcérés ou sauvageons en devenir, tous ces gosses méritent sauvetage. Car personne n’est perdu, personne n’est irrécupérable. Avant de leur apprendre à revivre dans un lieu de silence et de paix, la » Bergerie de Faucon, une ruine remise en état par ces jeunes en difficulté qu’il s’est toujours juré d’aider, Guy Gilbert a d’abord traîné dans la rue avec eux. Il les a écoutés. Et, de leurs cris, il a fait son combat. A son contact, chacun a eu sa part de rêve, chacun a trouvé sa raison de vivre.
La noyée de l’Hudson
Par une chaude soirée d’août, le substitut Alexandra Cooper retrouve ses vieux amis et collègues, Mike Chapman et Mercer Wallace, policiers new-yorkais, sur le lieu d’un crime particulièrement sordide. Cette fois, la victime est la femme d’un riche collectionneur d’art, elle-même dirigeait une galerie à New York. Son corps a été repêché dans l’Hudson, les poignets et les chevilles noués à une échelle de bois et le crâne défoncé. Entre un appartement luxueux de la 5e Avenue, les grandes salles de vente et les galeries branchées de Chelsea, le trio de choc traque un tueur énigmatique dans un monde où les grosses fortunes et les chefs-d’œuvre inestimables suscitent bien des convoitises.
Une femme en danger
Call-girl de luxe, Nicole Bass n’avait a priori rien à craindre de l’avocat et expert-comptable Michael Onorati, si ce n’est quelques habituelles demandes en mariage de la part de ce client régulier et pas compliqué. Sauf qu’Onorati exerçait aussi ses talents pour le compte du clan Gambino et du parrain des parrains de la mafia new-yorkaise, Vincente Genero. Sauf qu’Onorati a piqué dans la caisse… et se fait logiquement descendre, sous les yeux de Nicole qui parvient à s’échapper avec une valise bourrée de dollars et une disquette très compromettante pour la mafia. Il en faut bien moins pour devenir illico la femme à abattre. C’est en tous cas l’avis de Jack Kirby, inspecteur à l’Usco, Unité de surveillance du crime organisé du New York Police Department.
Tout le monde sait que le restaurant ça fait grossir ! Déjeuners, dîners d’affaires ou entre amis : que ce soit par obligation ou par plaisir, voilà un usage bien français qui fait partie de notre patrimoine culturel. Mais peut-on allier abondance de la table et respect des principes nutritionnels ? Michel Montignac a élaboré une méthode efficace et facile à mettre en oeuvre pour maigrir durablement même si nos obligations nous conduisent un peu trop souvent à honorer la gastronomie française. On ne grossit pas parce que l’on mange trop mais parce que l’on mange mal, on peut gérer son alimentation comme on gère son budget, concilier équilibre pondéral et repas d’affaires. Le fameux best-seller de Michel Montignac enfin en poche !
Des maux pour le dire
Le ventre est une mécanique fragile, où les femmes expriment souvent leurs malaises ou leur souffrance. La gynécologie, très médicalisée, a parfois tendance à oublier l’essentiel : les maux du corps sont souvent le reflet d’une douleur plus profonde. Ce livre, sans concession ni tabou, aborde les problèmes gynécologiques auxquels les femmes peuvent être confrontées tout au long de leur vie (contraception, difficultés sexuelles, MST, stérilité, ménopause…) en insistant à chaque fois sur l’aspect psychosomatique. Une nouvelle manière d’appréhender la douleur.
Echine
Dan a sacrifié ses nuits, ses jours, ses amis, ses amours à l’écriture. Il avait du talent, il a eu du succès. Et puis, un jour, plus rien. La page est restée vierge, la source était tarie. Depuis, Dan écrit des scénarios pour la télévision. Sur commande. Sans honte et sans passion. Mais il y a son fils Hermann ; la bière mexicaine ; les femmes toujours belles parce qu’on les aime, et qui s’en vont parce qu’on les aime trop – ou mal ; les voisins homosexuels et attendrissants ; et puis les couleurs de la rue, la transparence de l’air. Etres qui se cherchent à tâtons et qui tous ont le mal de vivre, quotidien qui est le nôtre et qui, par la magie du verbe, devient littérature, mélange de tendresse et de violence, d’espoir et de désespérance, on retrouve ici l’univers de Djian : « Dans la rue, les gens parlaient de leur facture de gaz et de la fin du monde.
Le voyageur en hiver
Il ne doute de rien, Floringel. Il s’est engagé comme ménestrel chez le Maître de Cimelair pour tenter de libérer son amour, retenu prisonnier. La tâche n’est pas facile et il n’a guère d’atouts dans sa besace. En dehors peut-être de son sourire et des ballades qu’il chante en grattant les cordes de son luthiole. Pour séduire le Maître, résister aux sortilèges des serpents de fer, passer entre les grimpacées, il va devoir mettre en oeuvre bien des stratagèmes. Mais Floringel n’est peut-être pas celui qu’on croit.
Les enfants qui s’aiment
Entre deux lycéens, une Canadienne, un Français, encore adolescents, naît un amour. Amour d’enfants assurément mais qui grandit bientôt au point de devenir un amour dur à porter, une source de souffrances. Le roman décrit la découverte mutuelle de cet amour dans un regard, dans un sourire, la première confidence, le premier baiser maladroit, le premier éveil de l’instinct, l’indifférence aveugle des parents, puis leur intervention inquiète, enfin la séparation des enfants et la rupture de ce sentiment trop lourd pour de si jeunes coeurs.
L’ennui
Riche bourgeois romain de trente-cinq ans, Dino est un peintre raté. Par désoeuvrement et par curiosité, il devient l’amant de Caecilia, une jeune modèle de dix-sept ans. Cette liaison semble destinée à sombrer dans le gouffre de l’ennui quand soudain tout bascule : Dino est happé par une étrange passion, une fascination pour Caecilia qu’il ne comprend pas. Dans ce roman simple et fort publié en 1960, Alberto Moravia revient à l’un des thèmes centraux de son oeuvre : la crise des rapports de l’homme et de la réalité. Il analyse avec lucidité mais non sans poésie l’incapacité de son personnage à accepter le monde extérieur et à communiquer avec lui.
La folle avoine
S’il est une histoire d’amour, c’est entre Guy-Noël et sa grand-mère. L’esprit moqueur, elle affuble tout un chacun de sobriquets, la moindre de ses fréquentations étant Jupiter, le Diable et ses suppôts, aussi couettus et cornus que les loups-garous qui hantent ses nuits d’insomnie. Au sein de toute cette faune, sans compter les oies au pitoyable destin, l’enfant orphelin s’épanouit comme la folle avoine en pays sarladais…. Merveilleux Périgord, riche en dictons, récits et lieux magiques. La forêt y est une cathédrale mystérieuse, prêtres et sorciers participent aux mêmes cultes.
Sur les rives de l’Hudson
C’était une musique nouvelle, qui lui était jusqu’alors entièrement inconnue, mais qui faisait aussitôt vibrer les fibres profondes de son âme. C’était quelque chose qui lui était destiné – quelque chose qui lui appartenait intimement. Avait-il jamais connu la poésie? Jeune homme sensible, Vance Weston a 19 ans et de grandes aspirations. En pleine rebellion, il tombe malade et veut mourir ou aller à New York… Ce sera New York, la grande ville et son effervescence littéraire! Là, sur les rives de l’Hudson, il rencontre Halo Spear, son aînée de quelques années, sûre d’elle, cultivée. Leur communion d’esprit est immense, l’horizon s’ouvre pour lui: Vance voudrait être poète, elle l’y aidera peut-être…
Jules César, la violence et la passion
César donnait l’impression de pouvoir surmonter tous les obstacles qui se dressaient devant lui, de savoir utiliser au mieux ses propres qualités pour mener à bien tout ce qu’il avait entrepris.Il avait un pouvoir que Pompée ne possèderait jamais, quelque chose qui semblait couler naturellement, et tout plier à sa volonté. Voici comment Caius Julius Caesar, jeune patricien, va, à grands coups d’intrigues et de manipulations, s’imposer comme une des figures marquantes de la vie politique romaine, accédant en moins de dix ans au statut de pontifex maximus.
La mort au doux visage
Se réveiller dans un lit d’hôpital en ayant tout oublié de la journée précédente est une situation pour le moins déstabilisante. Surtout lorsque deux gendarmes viennent vous interroger sur la disparition d’un petit garçon de votre entourage. Et lorsque, la nuit suivante, une voix inconnue résonne dans le téléphone, vous accusant d’avoir commis un meurtre… Désemparée, Laure Favier attend avec impatience le moment de retrouver la paix de sa maison. Et voilà que ce retour la confronte de nouveau à la mort. Cette fois, il va lui être très difficile de prouver qu’elle n’est pas impliquée. Mais comment le pourrait-elle, alors que sa mémoire refuse de lui apporter les réponses à ses questions? Que s’est-il donc passé ce mercredi 21 novembre, jour de ses 35 ans? Qui, dans son entourage, peut la haïr assez pour vouloir la faire accuser de meurtre? A moins qu’elle ne soit réellement coupable, et qu’elle se réfugie derrière son amnésie pour repousser l’inacceptable… C’est dire que l’enquête de Rémi Bechtel sera difficile. D’autant plus délicate que Laure le trouble étrangement, au point de lui faire négliger les mensonges de la jeune femme, fasciné qu’il est par son beau visage… Un visage lisse et lumineux, tout comme ceux des enfants qu’on a retrouvés morts, allongés avec sollicitude, toute trace de violence effacée par un meurtrier précautionneux…
Journal d’une grosse repentie
Perdre cinquante kilos quand on en pèse cent trente ! Quel défi ! A donner le vertige. Avec pour seule compensation, au départ, l’écriture. Ce journal qu’on tient et qui vous soutient quand le corps vous obsède, que l’âme vous trahit et qu’on veut retrouver la ligne… Sonia Dubois en a assez de tricher. Elle se prétendait heureuse. A la télé, elle était l’alliée des femmes rondes, on la trouvait géniale. Mais, en sont for intérieur, elle rêve d’une paire de jeans. La plus mythique, la plus légendaire. Un 501 ! Pari tenu ! Sonia raconte sa cure comme une aventure : ses tentations obsessionnelles, ses achats compulsifs, le pourquoi et le comment de sa gourmandise d’hier. Figure de proue de la diététique, elle dit ses espoirs, sa fringale de vivre, sa quête de bonheur. Son combat pour revenir au monde.
L’été de la peur
Eté 1922. A Laguna Beach, le paradis des surfeurs, un tueur psychopathe sème la panique en massacrant ceux qui ne correspondent pas à ses critères de la race. Mais pourquoi a-t-il assassiné le top-model Amber Mae Wilson, l’idéal de la beauté américaine? Et pourquoi la police se montre-t-elle si discrète? Les seuls à avoir vu le cadavre mutilé d’Amber sont Russ Monroe, son ancien amant, et Martin Parish, son ex-mari. Les seuls, car dès le lendemain du meurtre, le corps disparaît! Tueur en série, crime passionnel ou crapuleux? Russ soupçonne Martin, et vice-versa. Et pendant ce temps, le tueur continue de sévir…
Sans frigo
Il aime la solitude, boit du lait, dort sur la moquette, se promène dans les rues de Paris et sur les quais de la Seine. Ce rêveur invétéré, ce myope qui observe la vie dans ses moindres détails, livre avec une ironie douce-amère son quotidien : un épicier poète et philosophe, une femme plus ménagère qu’épouse, des beaux-parents maniaques et un fils perdu qu’il décide de rechercher… Dans une langue alerte et malicieuse, Renaud Ambite restitue la dérive d’un homme qui oscille entre présence et absence au monde.
La mission des flammes
Samia était la seule personne aimée de moi ici-bas. Je me souviens de ça. Oui, s’il vous plaît, qui que vous puissiez être, sachez que ma Samia-Lula était une princesse en exil, native d’une terre lointaine et salée. Car sa peau était au beurre, et les satins et autres falbalas paraissaient matières ridiculement fades en comparaison. Voici le récit de la longue descente aux enfers de Jean-Pierre Nativi qui, pour venger son amie assassinée par des commandos fascistes, entreprend une croisade désespérée. C’est, surtout, un très beau roman d’amour, un livre sur la solitude, quand l’autre qui vous tenait vivant a disparu.
L’enfant dragon
En 1924, le médecin canadien Philip Scott et sa femme débarquent à Canton, en Chine. Bien vite, il s’engagera dans un labyrinthe: celui des fameux os de dragon, de la rivière des Perles de la colline du Roi-Dragon. Le voilà sur la piste du plus grand secret: les origines de l’humanité. Il affronte tous les obstacles, prend tous les risques. Sa passion devient obsessionnelle. Même sa femme ne saura lui faire entendre raison.
Toute Emmanuelle
L’histoire d’Andreas et Malini qui, le soir même de leur mariage, accueillent un partenaire… La confession d’une jeune femme qui s’est laissée mutiler pour que le plaisir de son amant soit plus intense… L’étonnant destin de la méduse chrysaore qui naît femelle, devient hermaphrodite et finit mâle… Ainsi, au gré de son plaisir, Emmanuelle Arsan raconte, évoque, se souvient, s’émeut, fustige une société où le désir est une faute, le plaisir un péché. Et tente, avec franchise et acuité, une définition neuve de l’érotisme : synthèse, selon Emmanuelle, de générosité et de liberté, art du bonheur.
Cette maison me rendra folle
oëlle et Eric, son mari, sont deux vrais fous de maisons. Ils ont le virus. Après la batisse en banlieue et la ferme normande, la fièvre ne les lâche pas. Ils se lancent dans un projet insensé : construire de A à Z, sur un terrain pentu de la côté de l’Esterel, ce qui sera la maison de leurs rêves. Alors les ennuis commencent. Magazines de déco trompeurs, maisons-témoins sinistres, devis contradictoires, architectes illuminés ou têtus, entrepreneur dépressif, maçon jouant la fille de l’air avant le « hors d’eau »… rien ne leur est épargné. Faut-il ou non une piscine ? Doit-on échanger cacahuètes et apéritifs avec les voisins ? A quoi sert-il de hanter les vide-greniers ? Plus proche de Laurel et Hardy que de Le Corbusier, le couple se pose, entre autre, ces questions existentielles. Son histoire, confondue avec celle d’une maison improbable, rejoint le « fantasme manoir » de tout le monde. Elle est triste à pleurer de rire.
Grande couronne
Paolo était comptable. Paule gardait des enfants. Clara était leur fille unique. Ils habitaient là depuis vingt-deux ans, elle y était née. Paule était d’Orléans, Paolo de Lyon. Je leur ai dit que j’étais de Toulon. Au café, Paule m’a demandé quels étaient mes projets. Je n’en savais rien. Quatre récits. Grande couronne, Ma famille, Les élèves, Ailleurs. Dans chacun, la même manière de décrire la vie, les êtres et leurs rapports, avec cette minutie rêveuse, cet étonnement devant tant de simplicité et de mystère. Des histoires d’aujourd’hui, d’une incroyable banalité, encore que, si l’on fouille, on puisse découvrir non pas des drames mais la vie palpitante, irremplaçable. Pas de révolte, pas d’acceptation non plus, mais la conscience d’une condition commune.
Un mari c’est un mari
Une maison de famille, un peu délabrée mais si amicale avec ses platanes, sa source, ses vignes Foncaude. Chaque été, c’est le paradis de la « tribu » Martem : un père, deux fils adolescents, une fille avec mari et bébé, une bonne espagnole avec bambin, plus les cousins, plus les amis qui passent… et qui restent. Plus Ludovique, épouse et mère, qui astique, panse plaies et bosses et court-bouillonne comme personne. Avec le sourire. Mais qui parfois s’interroge: est-elle encore vraiment la femme de Jean? Un matin, Ludovique part pour le marché… et se retrouve loin de Foncaude. Sur la plage de son enfance, au Grau-du-Roi. Est-ce le drame? Elle croise d’autres regards… est-ce l’aventure ?
La vie reprendra au printemps
Bertrand, quarante-six ans, le charme, la réussite à la force du poignet, l’argent, une famille unie. Il a tout. Et peur de tout, précisément. De ses responsabilités, de ses horaires, de Colette, merveilleuse et implacable épouse qui programme, prévoit. Infatigablement. Bertrand se sent fatigué, menacé. Alors il va à Zurich, en secret. Il a pris rendez-vous pour un check-up à la célèbre clinique du Dr Mahler. Il l’imagine déjà, ce docteur, tel un vieil homme très sage à qui il pourra confier son corps, dire ses angoisses. Le Dr Mahler s’appelle Hilde : elle a trente ans et des yeux bleus. Elle est très belle… Pour Bertrand, ce merveilleux visage, est-.ce celui de la liberté ? Ou de la vérité ? De toute la vérité ?
La communale
Nous avons tous la nostalgie de ce paradis perdu qu’est l’école communale, de ces classes tranquille, fleurant l’encre et le crayon de couleur, où des cartes de géographie et des planches illustrées évoquaient toute la science et l’aventure des hommes. C’est dans ce monde de notre enfance que nous replonge Jean L’Hôte avec infiniment de gentillesse et un peu d’ironie. Ce qui nous touche peut-être le plus, dans ces souvenirs, c’est l’évocation discrète de la vie d’un instituteur de campagne. Un de ces nombreux instituteurs qui, jour après jour, sans bruit et sans gloire, s’acharnent à former des hommes.
Frédérique
On apprend plein de trucs inutiles à l’école, mais vivre ensemble, ça personne pour vous donner des conseils. Pourtant c’est ce qu’il y a plus dur Et tout le monde fait comme si c’était naturel, C’est ça l’hypocrisie. On n’est pas des animaux. C’est pas naturel. Ce n’est pas que les organes génitaux c’est naturel que l’amour ça l’est aussi. A vingt-trois ans, Frédérique est dans le brouillard. Elle cherche, se cogne, s’écarte, tombe amoureuse sur un regard, se sauve, passe garçon à une fille, de l’acide au miel, d’un lit à l’autre, et se calme à la vodka. Elle s’enflamme, elle dégringole, elle se ramasse. Mais comme le dit Lola, dans la vie, l’important c’est de participer.
A demain, Sylvie
Tous ceux qui ont aimé Viou seront heureux de découvrir l’adolescente qu’elle est devenue. Les autres retrouveront dans ce roman les illusions et les déceptions de leurs quinze ans, les espoirs et les révoltes de cet âge si difficile. Sylvie demeure maintenant avec sa mère et son beau-père. Une mère très belle qu’elle admire et qu’elle juge tout à la fois. Un beau-père très bon, dont le seul défaut est d’avoir pris la place de son vrai père. Il y a aussi Pascal, qu’elle considère comme un frère, Pascal qui lui fait découvrir l’amour et la jalousie. Enfin, la danse, sa passion, son ambition secrète -mais n’est-ce pas là un rêve aussi fragile que les autres ? Ainsi, peu à peu, Sylvie apprend la vie et les compromis. Car Sylvie grandit tout simplement …
Adieu ma concubine
Dans la Chine des années 20, Xiao Shitou et Xiao Douzi sont deux jeunes enfants abandonnés par leur mères respectives au maître Guan, qui forme rudement les petits garçons à l’opéra de Pékin. Shitou et Douzi deviendront de grands amis et se révéleront être les meilleurs élèves du maître Guan. Très tôt, ils interpréteront la pièce Adieu ma concubine, qui met en scène un grand seigneur (Shitou) et sa favorite (Douzi). Pour Douzi, ce rôle ira au-delà de sa vie théâtrale et se confondra avec la réalité, ce qui façonnera sa personnalité ainsi que son physique. Cette œuvre a été portée à l’écran. Je n’ai pas vu le film et je ne sais pas s’il est fidèle au roman. En revanche, j’ai bien apprécié le livre. Les deux personnages sont très travaillés, l’auteur décortique l’ambiguïté de leurs relations et n’oublie pas la toile de fond, qui est la chute de la dynastie Qing et la Révolution culturelle de Mao.
L’île du Dr Mallo
Pour le jeune Ned Maddstone, l’année 1980 est celle de tous les succès. Jeune homme brillant et séduisant, promu élève le plus en vue de sa public school et capitaine de l’équipe de cricket, il mène une vie insouciante et heureuse. D’autant qu’il vient de rencontrer la charmante Portia… Mais il suffira d’une promesse faite à un homme au seuil de la mort et d’un traquenard idiot monté par des camarades jaloux pour que le destin de Ned bascule. Au bonheur et à la popularité succèdent alors l’horreur, la solitude et la réclusion dans l’asile psychiatrique du terrible Dr Mallo. Vingt ans après, quand Ned parvient enfin à s’échapper, il n’a qu’une idée en tête: se venger de tous ceux qui ont conspiré contre lui, par n’importe quel moyen… Emaillé d’anagrammes et de jeux de piste, servi par une plume hors pair et une imagination délirante, un festival d’humour noir où plane l’ombre d’un chef-d’oeuvre de la littérature française, Le Comte de Monte-Cristo. Ce roman, nourri de jalousies, de vengeances, de retournements de situations, met en scène un personnage qui fait étrangement écho à un autre héros de la littérature française : le comte de Montecristo mais à l’heure d’Internet, du e-bussiness et des portables. Roman à suspense, Stephen Fry y déploie ses thèmes favoris : usurpation, mensonge et vengeance.
Le moins que rien
La porte d’entrée s’ouvrit enfin. Devinant qu’elle avait perdu, la Mère, livide, se figea. J’en ai profité pour m’emparer de mes hardes et foncer dans le garage où je me suis rhabillé à tout berzingue. Ensuite, adossé au mur, j’ai pleurniché jusqu’à ce que je réalise ma victoire. Grâce à mon intelligence, j’avais gagné du temps. J’étais sauvé. Pour Ia première fois de ma vie, j’avais triomphé de la Mère ! Sans complaisance et avec un courage inouï, Dave Pelzer raconte les sévices qu’il a subis dans son enfance. Martyrisé par une mère alcoolique et sadique, il a frôlé la mort plus d’une fois. Anéanti physiquement et moralement, le petit garçon analyse la logique folle qui s’est instaurée entre lui et le monstre maternel. Mais ce qui reste du récit de son cauchemar, ce ne sont pas toutes les horreurs inimaginables qu’il a endurées, mais sa lutte tenace pour la survie, sa force, sa volonté. Aujourd’hui, c’est un homme libre et heureux, peut-être plus sensible et déterminé que quiconque..
Unless
Dans le monde en marche, dans la ferveur sans motif, autour du sourire de la misère, dans l’auréole des colères, au bord de l’inacceptable, il y a Unless. Une fleur aux mains coupées. Deux pétales, un cœur pompier, un cerveau carreauté. Involontaire pour empiler les cadavres, mais mobilisée. Une enchaînée. Dans le jardin des clowns grimaçants. Dans la constellation du Faux. Sur la terre de Caïn. Ce n’est pas Maybe, ce n’est pas Perhaps, c’est Unless. Sans concession, ses mots frappent, lacèrent, heurtent, blessent, ou au contraire attendrissent d’une nuance poétique la chair du texte, par des phrases à la fois familières et éminemment littéraires. Natacha Thiéry, Magazine littéraire
Coup de théâtre
Pour Jake, il n’y a aucun doute : c’est bien Lucas qui a causé la mort de son frère. Deux ans auparavant, Lucas conduisait, probablement ivre, et Wade, le frère de Jake a été tué dans le terrible accident. Jake cherche oubli et réconfort dans les bras de Zoé. Puis de Claire. En vain…
Rencontre du deuxième type
La méthode Wyman… Un best-seller qu’on s’est arraché, une émission de radio qui bat des records d’audience et fait la gloire de son auteur, Lynn Wyman. Mais en quoi consiste cette fameuse méthode ? À enseigner aux hommes, ces handicapés de la parole, à communiquer avec les femmes ! Forcément, une championne du dialogue se doit de nager dans la félicité conjugale. Mais quand Lynn divorce, sa belle théorie s’écroule. En quête de crédibilité auprès du public, elle se met donc à la recherche d’un client célèbre susceptible de redorer son blason. Elle choisit Brandon Brock, génie des affaires bien connu pour son machisme. Lynn se donne six mois pour transformer le lion en agneau. Tout un programme ! Seul petit problème : elle ne connaît pas encore l’animal…
Les mésaventures de Miranda
Miranda travaille pour le coiffeur le plus en vogue de Londres. Ses cheveux en ont vu de toutes les couleurs, elle est enjouée, optimiste et … un brin cœur d’artichaut. Miranda s’éprend successivement de Greg (sans savoir qu’il est le mari de Chloé), de Miles Harper et enfin de Danny Delancey, qu’elle pense être SDF acceptant ses aumônes, alors qu’il n’est que journaliste réalisant un reportage sur les exclus.