Assez parlé d’amour
»La planète connut cette année-là son automne le plus chaud depuis cinq siècles. Mais de la clémence providentielle du climat qui joua peut-être son rôle, il ne sera plus question. Ce récit couvre l’espace de trois mois et même un peu plus. Que celle – ou celui – qui ne veut pas – ou plus – entendre parler d’amour repose ce livre. » Ainsi commence Assez parlé d’amour. Anna et Louise pourraient être soeurs, mais ne se connaissent pas. Elles sont mariées, mères, heureuses. Presque le même jour, Anna la psychiatre va croiser la route de Yves, l’écrivain, Louise l’avocate croise celle de l’analyste d’Anna, Thomas. A quarante ans, à ce tournant d’une vie qui ne comporte pourtant que cela, la foudre est encore permise, mais quand on a cru – à tort – que le destin était à jamais écrit, le désir et la liberté se payent cher et comptant. Hervé Le Tellier, en horloger délicat, trace la parabole de leurs trajectoires. Amoureux de ses personnages, il dessine une galerie de portraits tendres et sans pitié de femmes, d’amants et de maris.…
Le cas Fitzgerald
Des originaux de Fitzgerald, d’une valeur inestimable, sont volés à l’Université de Princeton. Bruce Cable, libraire spécialisé dans les ouvrages de collection à Santa-Rosa, en Floride, pourrait bien être mêlé à l’affaire. Mercer Mann, une jeune romancière, est contactée par une mystérieuse femme pour découvrir les secrets de Bruce.
Paris, un matin de décembre, 5 h 30. Les chars entrent dans la capitale. L’opération Mistral est déclenchée dans toute la France. Sur ordre du président de la République, qui a activé l’article 36 de la Constitution, l’état de siège est décrété, l’armée prend les commandes. Le général Gerfaut devient le nouvel homme fort du pays. Manipulations, coups bas, trahisons, menace de putsch, ce thriller nous entraîne dans le secret du pouvoir politique et militaire. Une plongée vertigineuse dans une fiction captivante, reflet saisissant de l’actualité.
Espion es-tu là ?
Une mystérieuse disquette que traquent tous les espions occidentaux présents à Londres. Un ancien de la STASI qui promet de terribles révélations. Deux Roumains qui ont été assassinés. Un écrivain, Queriand, voisin de l’un d’entre, qui a été sauvagement agressé à son domicile. Des services secrets britanniques qui ont confié l’affaire à Casparius, l’homme des coups tordus, et à son officine parallèle de Berlin… Le dossier que découvre Ogden, l’agent très spécial recruté par Casparius, est un vrai puzzle. Et la mission qu’il a acceptée, un piège mortel. Où la conspiration est celle des gouvernements membres de l’Alliance. Où la disquette, un CD-Rom en fait, établit la vérité sur l’explosion en vol d’un DC9 au large de la Sicile, des années auparavant, et surtout sur la disparition en mer de tous les survivants. Une vérité qui, elle aussi, doit être engloutie, tout comme Ogden, devenu l’ultime témoin d’un crime d’Etat. Au cours de sa folle enquête mêlant la parapsychologie, le meurtre et l’érotisme, Ogden ne pourra compter que sur Queriand. L’écrivain rebelle convaincra-t-il l’espion d’entrer à son tour en dissidence, et de dénoncer publiquement le scandaleux cynisme de ses maîtres ?
Le guet-apens de piscatoris
Par une aube glacée de janvier 1907, entraîné par son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise, à une battue au sanglier dans le vallon de Piscatoris, à l’est de Marseille, Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal, est témoin d’un meurtre. Qui a tiré sur Gaston Cadenel ? Les ennemis ne manquaient pas au paysan-chasseur de Saint-Marcel, fâché avec tous ceux à qui il reprochait d’avoir vendu la terre de leurs ancêtres aux industriels de la vallée de l’Huveaune. Gustave, le fils, disparu au lendemain de la mort du père, devient le suspect numéro un. Mais lorsque après l’incendie de la bergerie des Cadenel, où périt leur valet, les langues se délient, un « secret de famille » vieux de vingt ans, aux relents de viol et d’inceste, ressurgit. Ce que l’on prenait pour une sordide vengeance paysanne tourne alors à la tragédie grecque. Malgré l’appui de son oncle et l’aide de Cécile, sa précieuse épouse, Raoul Signoret aura bien du mal à dénouer l’écheveau des haines ressassées et des passions refoulées.
La tulipe du mal
Amsterdam, milieu du XVIIe siècle. Peu de temps s’est écoulé depuis que la « fièvre des tulipes » a tenu les Pays-Bas en haleine. Des spéculations à haut risque sur des oignons rares ont provoqué la ruine d’un grand nombre de citoyens. Pourtant, les « Vénérateurs de la Tulipe », un cercle fermé constituée de respectables bourgeois de la ville, continuent à se réunir une fois par semaine Un soir, alors qu’il rentre chez lui, l’un des membres de cette petite société, l’honorable banquier de Koning est arrêté par une inconnue et brutalement poignardé. Amsterdam est en émoi. C’est le deuxième homme assassiné que l’on retrouve avec un pétale rare dans la main… L’inspecteur Jeremias Katoen mène l’enquête, et découvre un univers énigmatique. Des fanatiques de la tulipe et des ennemis tout aussi acharnés de cette fleur, le mettent sur la piste d’un spécimen extrêmement rare et dangereux volé jadis dans l’empire Ottoman – une plante démoniaque aux couleurs fascinantes et dont nul ne s’est encore approché impunément.
La femme qui ne vieillissait pas
« À quarante-sept ans, je n’avais toujours aucune ride du lion, du front, aucune patte d’oie ni ride du sillon nasogénien, d’amertume ou du décolleté ; aucun cheveu blanc, aucun cerne ; j’avais trente ans, désespérément. » Il y a celle qui ne vieillira pas, car elle a été emportée trop tôt. Celle qui prend de l’âge sans s’en soucier, parce qu’elle a d’autres problèmes. Celle qui cherche à paraître plus jeune pour garder son mari, et qui finit par tout perdre. Et il y a Betty. Ce qui est arrivé à Betty est le rêve de toutes les femmes. Et pourtant.
La cour des grandes
Elles sont quatre, elles veulent tout, leur vie est un roman. De leurs cahiers de tests de collégiennes à leurs plannings surbookés, Mathilde, Alice, Lucie et Eva sont entrées sans s’en rendre compte dans la cour des grandes. Héroïnes made in France, elles ne rêvent plus de prince charmant, de robe meringuée et d’alliances. Elles n’en ont plus le temps. Crèche, école, courses, vie sexuelle, carrière, enfants malades, premières rides et corps qui fout le camp, elles tentent de maîtriser le tourbillon qui les emporte depuis qu’elles ont dit oui. Dans un Paris de comédie romantique, ces équilibristes à l’aube de la quarantaine rient, galèrent, aiment et espèrent, car au fond leur vie ne fait que commencer.
Pour tous mes péchés
S’il y a bien une chose à laquelle Linda ne renoncera jamais, ce sont ses défauts. Nombreux sont les hommes qui ont essayé de la changer, de corriger ses imperfections pour faire d’elle la femme idéale. Pourtant, à trente-trois ans, Linda mène une brillante carrière de décoratrice d’intérieur, possède un catalogue de petits amis et d’histoires d »une nuit, et sait très bien qu’être capricieuse, irascible, paresseuse et gourmande fait sa force. Quand elle veut quelque chose, elle s’en empare sans demander la permission à personne. Alessandro, son ami de toujours, semble le seul à la comprendre vraiment. Un esprit libre, comme elle. C’est sans doute pourquoi, en amour comme au lit, Linda n’a pas encore trouvé ce qu’elle cherchait. Mais sait-elle réellement ce qu’elle veut ? En tout cas, pas d’un type comme Tommaso Belli, son exact contraire : froid, control-freak, qui prend soin de sa beauté magnétique dans les moindres détails… Seulement, quand ce séduisant diplomate lui fait une proposition en or, décorer sa villa dans la campagne vénitienne où Linda est née, elle ne peut refuser. En acceptant, elle est loin d’imaginer le bouleversement qu’il va provoquer dans sa vie. Quand on allume le feu de la passion, difficile de faire machine arrière. Le premier tome d’un diptyque sulfureux sur l’amour et ses jeux interdits.
Lorsqu’un Sénégalais visite sa « sous région », il voit en fait sa maîtresse. Au bénin, l’amant, lui, joue au « sous-marin ». Et là où souvent en Afrique, on se contente de « tirer un pénalty », le Togolais éprouve la hantise de « faire un Zorro », un enfant qui arrive sans avoir été désiré. Au Mali, qui n’aime pas aller à la « garcerie », la maison close, où on le sait en Côte d’Ivoire, les filles font « boutique mon cul » ? Mais attention au Sida que les Zaïrois ont rebaptisé « Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux ». Justement, un Camerounais vous le dirait, ne restez pas » derrière comme les fesses », ne soyez pas le dernier informé : le Dico franco-africain de Pascal Krop est appelé à devenir « nylon » (voir chapitre 14…) Tu fais l’avion par terre* est une mine d’expressions savoureuses, un recueil d’humour et de sagesse qui montre comment l’Afrique réinvente la langue française. Conseiller de la Direction de l’Evénement du jeudi, Pascal Krop est l’auteur de La Piscine; Les services secrets français : 1944-1984 ainsi que du Génocide franco-africain : faut-il juger les Mitterand ? aux éditions Lattès.
Inés et la joie
En 1944, alors que le Débarquement approche, Monzon et ses compagnons, membres du parti communiste, sont convaincus de pouvoir instaurer bientôt un gouvernement républicain à Viella, en Catalogne. Pas très loin de là vit Inés. Restée seule à Madrid pendant la guerre civile, elle a épousé la cause républicaine, au grand dam de son frère, délégué provincial de la Phalange de Lerida, qui la tient à l’œil. Inés écoute Radio Pyrénées en cachette et capte un jour l’annonce de l’Opération Reconquête. Pleine de courage, elle décide de rejoindre cette armée. Une vie aventureuse et un grand amour l’y attendent.
Un sac de billes
Un sac de billes est une autobiographie de Joseph Joffo couvrant les années 1941-1945 de sa vie. Il s’agit de son œuvre la plus connue : elle a été vendue à plusieurs millions d’exemplaires et traduite en 18 langues. L’auteur y raconte les péripéties qu’il a vécues avec son frère Maurice afin d’échapper aux Nazis sous le gouvernement de Vichy jusqu’à la fin de la guerre. Pendant ce voyage, des périodes heureuses et insouciantes alternent avec des moments plus délicats de danger et d’emprisonnement.
L’étoffe d’une femme
Gabrielle dessine des robes d’une étonnante modernité dans la modeste boutique de son père. Elle tombe sous le charme de Jean-Marie du Plessis, un aristocrate français, séduisant amateur d’art, établi à Londres. Mais quel avenir peut espérer une petite couturière originaire de Saint-Malo avec un élégant Parisien que tout semble séparer d’elle ? Jean-Marie ouvrira à Gabrielle les portes de la création, mais c’est par sa seule volonté qu’elle tentera sa chance dans le Paris de Napoléon III et révolutionnera les costumes féminins.
Des fleurs et des épines
Après un an passé en Afrique pour échapper à un compagnon violent, Julie rentre à Paris et retrouve avec bonheur sa sœur Loraine, fleuriste, ses enfants et ses parents qui vivent en Dordogne. Elle était devenue une sage-femme expérimentée et trouve très vite sa place dans la clinique de Victor Le Crétois qui la prend sous sa protection. Sa rencontre avec Sophie, une amie de son neveu Bastien, mère porteuse pour financer ses études, va troubler son équilibre retrouvé. L’amour de Victor, de vingt-cinq ans son aîné, suffira-t-il à lui redonner confiance ? Pourra-t-elle aider Sophie dans le dilemme de la gestation pour autrui ?
Dans ce roman très actuel, qui aborde sans tabous les conséquences du mariage pour tous… et du bébé pour tous, Valérie Gans met en scène avec tendresse des hommes et des femmes d’aujourd’hui en route pour ce qu’ils croient être le bonheur.
Soleils amers
» Ayez pitié du cœur des hommes « , racontait le pari fou d’Aimé, l’insurgé communard, et de Côme, l’aristocrate ruiné, qui, condamnés tous deux à la déportation en Guyane, échangeaient pour le pire et le meilleur leur identité et leur destin. Voici, avec Soleils amers, l’histoire des enfants d’Aimé : Jean, le fougueux, l’intransigeant, qui a été élevé comme le fils de Côme, et l’irrésistible Georges, né de la prostituée Anna. Alors qu’il lui demandait la main de Virie, sœur de George, Jean a appris par Aimé la vérité de sa naissance ; il est le fils d’un bagnard évadé et la femme qu’il aime est sa demi-sœur. Dans un sursaut de désespoir, il a frappé Aimé et croit l’avoir tué. Depuis, ayant rompu tous ses liens, il fuit un passé et un amour dont il ne peut guérir. Nous le retrouvons moine dans un couvent des hauts plateaux brésiliens, précepteur en Louisiane, photographe ambulant dans l’immensité des solitudes américaines. Partagé entre des pulsions et des remords également brûlants, il s’efforce de renaître à lui-même. Le petit Georges, qui ne sait encore rien de la vie, part à sa recherche et, pas à pas dans les traces de son aîné, il se révèle dans toute son ambiguïté et toute sa richesse. Une quête fiévreuse, émouvante, pour exorciser les démons de l’enfance et construire l’avenir.
Paris n’est pas la France
Partir s’installer en province ? Drôle d’idée ! Préférer l’air pur aux couloirs du métro, la bonne chère aux mauvais troquets, les balades à cheval aux embouteillages ? Telle est l’expérience du journaliste Bernard Lecomte après vingt-cinq ans de vie parisienne. Non sans prendre des notes… Installé en Bourgogne, il observe alors la société française loin de la grande ville. Elu maire adjoint de son petit village en Puisaye, il découvre la vie politique locale, celle qui fait la réalité de la république et que les médias ne décrivent jamais. Nommé directeur de la communication du Conseil régional de Bourgogne, il découvre aussi l’administration, la vraie, pas celle qu’on se contente de brocarder dans les dîners parisiens. Témoin de plusieurs campagnes électorales dans la région, il constate que la démocratie, quotidiennement incarnée par les élus et les électeurs d’en bas , est fragile, voire menacée. Expert en communication, il s’inquiète des dérives et des faiblesses de la presse locale, et celles des médias nationaux qui, justement, n’évoquent jamais cette réalité-là.
Un sac de billes
Un sac de billes est une autobiographie de Joseph Joffo couvrant les années 1941-1945 de sa vie. Il s’agit de son œuvre la plus connue : elle a été vendue à plusieurs millions d’exemplaires et traduite en 18 langues. L’auteur y raconte les péripéties qu’il a vécues avec son frère Maurice afin d’échapper aux Nazis sous le gouvernement de Vichy jusqu’à la fin de la guerre. Pendant ce voyage, des périodes heureuses et insouciantes alternent avec des moments plus délicats de danger et d’emprisonnement.
L’Insoumis
Sebastian Rudd n’est pas un avocat comme les autres. Il travaille dans un van aménagé, avec des vitres blindées, le wifi, un petit réfrigérateur, des fauteuils de cuir, une cache pour ses pistolets et un chauffeur armé jusqu’aux dents. Il n’a pas de cabinet, ni d’associés, ni de partenaires. Sa petite entreprise ne compte qu’un seul employé : son chauffeur, qui fait office également de garde-du-corps, d’assistant juridique, de confident et de caddy quand il va jouer au golf. Sebastian vit seul au sommet d’un gratte-ciel, dans un appartement de petite taille mais protégé comme une forteresse, où trône un billard ancien. Il est amateur de bourbon premium et porte toujours une arme sur lui. Sebastian défend des gens qui font fuir les autres avocats : un junkie tatoué, membre selon la rumeur d’une secte satanique, accusé d’avoir enlevé et tué deux petites filles ; un chef mafieux sanguinaire, dans le couloir de la mort ; un habitant ayant tiré sur une équipe du SWAT alors qu elle donnait l’assaut dans sa maison et se trompait d’adresse. Pourquoi accepter ces clients ? Parce qu’il considère que toute personne poursuivie en justice a droit à un procès équitable ; et pour ce faire, Sebastian est prêt à franchir la ligne jaune de temps en temps. Il exècre l’injustice, n’aime ni les compagnies d’assurances, ni les banques, ni les grosses sociétés. Il se méfie des gens de pouvoir, à tous les niveaux, et fait fi des règles et de l’éthique. Avec Sebastian Rudd, John Grisham dresse le portrait d’un personnage haut en couleur, outrancier, extravagant, mais avec une justesse de ton et une humanité sans pareilles.
L’ombre de Gray Mountain
New York, 2008. La carrière de Samantha Kofer dans un grand cabinet d’avocats de Wall Street est sur des rails dorés… Mais la récession frappe. La jeune femme se retrouve congédiée du jour au lendemain. Samantha a toutefois de la chance dans son malheur: si elle accepte de travailler gratuitement pendant un an dans un centre d’aide juridique, elle pourra peut-être réintégrer sa place.
En quelques jours, Samantha quitte donc Manhattan pour s’installer à Brady, en Virginie, une petite ville minière au coeur des Appalaches. Mattie Wyatt, la directrice du centre, va lui montrer comment aider «les vraies gens ayant de vrais problèmes ». Pour la première fois dans sa carrière d’avocate, Samantha va préparer un procès, connaître la violence des salles d’audience, recevoir des menaces. Elle apprendra également que Brady, sous la coupe des compagnies minières, cache de lourds secrets. Le danger est partout.
Ahlam
Lorsque Paul Arezzo, célèbre peintre français, débarque à Kerkennah en 2000, l’archipel tunisien est un petit paradis. L’artiste s’y installe et noue une forte amitié avec la famille de Farhat, un pêcheur, particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul : une œuvre unique et totale où s’enlaceraient tous les arts.
Un bébé mais à tout prix
De plus en plus de couples qui consultent pour un problème d’infertilité sont confrontés, parfois avec brutalité, à l’assistance médicale à la procréation. Comme tant d’autres, Brigitte-Fanny Cohen a mené un long combat pour avoir un enfant. Elle a pu décrypter un système défaillant : manque d’information à propos des traitements et de leurs effets secondaires, prescriptions parfois abusives des techniques de fécondation in vitro, étonnante absence de psychologie de la part du corps médical. L’auteur est aujourd’hui l’heureuse maman de deux petites filles. Avec le recul, elle pose cette question essentielle : doit-on avoir un bébé à tout prix ? Jusqu’où faut-il aller pour procréer ou adopter ? Ce témoignage personnel, doublé d’une enquête journalistique, est une réflexion sur le désir d’enfant qui se lit comme un roman, passionnant et terriblement émouvant.
Les nuits Kimono
En pleine guerre de Corée, l’amour qui enflamme l’orpheline Yumi et Aaron, le photographe américain rencontré sur les routes de l’exode, est un acte de foi contre la guerre – mais aussi une transgression des interdits. Contraints de fuir au Japon, ils y font l’expérience d’un autre racisme, celui qui frappe les Coréens. Maureen, leur petite fille, est leur raison de vivre et de se battre. Mais l’amour peut-il être plus fort que la guerre et la haine ? Comme ils l’ont fait dans Les Paradis lointains, Ysabelle Lacamp et Jean-Marie Galliand nous entraînent dans cet Extrême-Orient qu’ils connaissent et qu’ils aiment, pour nous conter une bouleversante histoire de passion et de feu.
Modern style
À la veille de la guerre de 14, deux jeunes filles de Saumur s’enfuient à Paris et deviennent des » cocottes « . La première femme, la blonde, la superbe Soyeuse, intrigue et fascine les hommes, parmi lesquels Steve, un jeune Américain qui s’éprend follement d’elle malgré ses trahisons. Grâce à leurs protections, les deux femmes poursuivent pendant la guerre cette vie de luxe et de plaisirs jusqu’à l’étrange nuit de 1917 où Soyeuse meurt mystérieusement. Quelques années plus tard, dans le Paris des années 20, Steve, revenu des Etats-Unis, cherche encore Soyeuse à travers Lili, son amie et son double, devenue une star du cinéma muet. D’aventure en aventure, il reconstitue le passé, prend le poids des êtres et des sentiments et devient un homme au milieu des bouleversements qui ont secoué le monde depuis la première guerre mondiale. De Paris à Deauville, des quais de Venise à Long Island, dans les thés-tangos ou chez Maxim’s, les cocottes deviennent des vamps, les femmes en corset se transforment en garçonnes sans jupon. Et derrière le regard que les hommes portent sur elles, une question les poursuit : qui était la célèbre Soyeuse ? Et maintenant qui est Lili ?
L’énigme des Blancs-Manteaux
Paris, janvier 1761. Nicolas Le Floch, un jeune homme natif de Guérande, débarque dans la capitale, écarté de sa Bretagne par son tuteur. Après un passage au couvent des Carmes, le jeune Le Floch va apprendre le métier de policier sous la houlette de M. de Sartine, le lieutenant général de police de Louis XV, chargé des affaires spéciales. Le Floch va devoir faire très vite ses preuves et apprendre le prix du silence et du secret. Sa première enquête criminelle va le plonger dans le monde interlope de la corruption, du jeu, des intrigues crapuleuses et d’une conspiration contre la vie du roi. Encore un excellent policier historique, dans cette collection Grands Détectives. Fin gourmet, rusé, intelligent, on a dit de ce Le Floch qu’il était une sorte de Maigret du XVIIIe siècle. La comparaison est assez juste. Si l’intrigue est somme toute classique, la reconstitution historique est fascinante : on se retrouve vraiment dans le Paris d’époque et accessoirement, on croise des personnages célèbres comme la marquise de Pompadour. On peut retrouver le jeune policier dans L’Homme au ventre de plomb, sa seconde enquête qui se déroule à la fin de cette même année 1761. Bruno Ménard
Cœur naufrage
Lyla, à l’aube de ses 34 ans, est célibataire, casanière, solitaire. Seuls son travail de traductrice et Zoé, sa meilleure amie fantasque, lui permettent d’échapper à la routine d’un quotidien bien huilé. Jusqu’au jour où un étrange message la renvoie brusquement dix-sept ans en arrière. Été 1998. Lyla a seize ans, une mère abusive et des envies d’ailleurs. En vacances sur la côte atlantique, elle rencontre Joris, un surfeur dont elle tombe amoureuse. Quand elle comprend qu’elle est enceinte, il est trop tard.
Cœur-Naufrage, roman choral, raconte en alternance l’adolescence de Lyla et les conséquences de cet été-là : pour l’adulte qu’elle est devenue, qui porte le secret de son accouchement sous X, et pour Joris, qui découvre à contretemps ce qui s’est joué dix-sept ans auparavant. Les accidents de la vie, les non-dits, les malentendus façonnent nos existences – mais est-il jamais trop tard pour rattraper certains rendez-vous manqués ?
Les jolis garçons
Prenez un homme qui aime les femmes, le corps des femmes surtout. Il a une quarantaine d’années, il est beau mais fatigué. Prenez une femme qui aime les hommes, la peau des hommes mais pas seulement. Elle va avoir trente ans, elle est jolie quand elle y prête attention, parfois on se retourne sur elle, on la dévisage, parfois elle est grise, on ne la voit pas. Trois hommes dans la vie d’Emma. Trois rencontres sur des musiques différentes, basses et douloureuses, rieuses et légères, hantées par un même motif : l’illusion.
Combien de fois faut-il rejouer la fable pour être capable de s’en défaire ?
Les ames vagabondes
Melanie Stryder est une rebelle. Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé. Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste. L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.
Moscou. – Après les études historico-idéologiques, les digressions savantes sur la construction de la société socialiste, les analyses de kremlinologie, l’U.R.S.S. se révèle peu à peu dans sa quotidienneté. Hedrick Smith avait posé sur les Soviétiques le regard du journaliste américain ; Nina et Jean Kehayan avaient apporté le témoignage d’étrangers vivant au milieu des Russes (1) ; dans les Hommes doubles, Alexandre Dimov raconte la vie de tous les jours en U.R.S.S. telle qu’elle est vécue par un citoyen du pays. Né à Moscou alors que la guerre se termine, il s’est réfugié en France à la fin de l’année dernière après avoir exercé plusieurs métiers (ouvrier, chauffeur, employé de théâtre, journaliste à la télévision) et fréquenté des milieux très divers.
Misérable Miranda
Un doberman dépressif ? Un ouistiti somnambule ? Un iguane irritable ? Une seule solution: Miranda ! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance.
Misérable miranda
Un doberman dépressif ? Un ouistiti somnambule ? Un iguane irritable ? Une seule solution: Miranda ! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance.
L’Alibi impossible
Lorsque Hammond Cross, futur procureur général de la ville de Charleston, rencontre la mystérieuse Alex Ladd dans une fête foraine, il ne se doute pas un instant qu’il lui servira d’alibi. Et encore moins qu’il en tombera fou amoureux. Quand il découvre, le lendemain, qu’elle n’est autre que le suspect numéro un du crime retentissant qu’il est chargé d’instruire, il se demande s’il a été la victime d’une machination ou si le hasard lui a joué un sale tour. Pour la première fois de sa vie, le très intègre Hammond Cross est prêt à faire une entorse à la loi pour protéger celle que tout accuse mais qu’il espère innocente. Quitte à jouer son avenir.
Les enfants de l’aube
Au commencement, une histoire de globules rouges et de globules blancs qui jouent à la bataille navale. Le petit Alexis lit les premières pages du carnet intime de son père. Ce dernier, Tristan, s’est suicidé sans le vouloir sous les yeux de son fils, lui laissant comme seul compagnon de route le récit de sa vie. Atteint à 15 ans d’une terrible maladie du sang, Tristan fut envoyé dans un sanatorium en Suisse. Il y rencontra Camille, une jeune Anglaise de 16 ans. Leur drame devient bonheur. Camille lui donne un plaisir au goût de lait. Ils revivent et connaissent les joies les plus fortes de l’amour. Ils braveront le règlement du sanatorium, les adultes, la raison et même la mort. Les Enfants de l’aube c’est « Love Story » dans les montagnes suisses. L’humour y bataille sans cesse avec le tragique. Par ce roman fervent, plein de poésie et d’idéal, Patrick Poivre d’Arvor célèbre la force irrésistible de la jeunesse. Il y aura toujours des Roméo pour aimer Juliette.
Le premier principe, le second principe
Les sources : C’est une histoire secrète de la fin du XXe siècle qui pourrait commencer ainsi : le photographe Max Jameson traquait une princesse britannique, avait pour voisin un marchand d’armes suisse et pour ami un premier ministre français. Tous les quatre ont connu la lumière, puis une fin tragique. Le traitement : L’histoire commence en 1981, par le mariage de la princesse, et s’achève de nos jours. Elle nous est racontée par un analyste de la DGSE, nostalgique des années où il était en poste à Shanghai. Refusant la théorie du complot, il préfère tout expliquer selon les deux principes de la thermodynamique : – tout corps se refroidit au contact d’un corps froid ; – dans un système clos, l’entropie, le désordre va en augmentant. Ce sont des vérités que n’importe qui peut éprouver au bureau, en affaires, en politique aussi bien que dans sa vie de couple. Avec cette fresque ample, foisonnante, soutenue par une longue enquête dans le milieu des armes et du renseignement, Serge Bramly nous entraîne d’une garden-party à l’Élysée aux bords de la mer de Chine, en passant par l’Afrique et l’ex-Yougoslavie, nous plongeant au cœur des ténèbres et recomposant de manière éblouissante l’histoire occulte de la France de ces trente dernières années, sa violence, ses tragédies intimes et ses scandales nationaux, ses espoirs déçus, ses faux suicides, ses secrets si explosifs qu’aujourd’hui encore il arrive que l’on tue pour empêcher leur divulgation.
Michael Jackson, une vie de légende
Michael Jackson a écrit sa légende jusqu’à la fin de sa vie. Comme pour Elvis Presley ou John Lennon, chacun se souviendra de l’endroit où il se trouvait en apprenant sa mort. Propulsé au rang de superstar à onze ans à peine, sa musique fait partie intégrante de la vie des gens. Michael Jackson était sur le point d’effectuer ce qui aurait pu être le plus grand come-back dans l’histoire du show-biz. Le come-back tant attendu n’a pas eu lieu, mais sa musique, les chiffres de vente de ses disques et le nombre de célébrités à lui avoir rendu hommage témoignent du statut hors normes de Michael, en dépit d’une personnalité controversée. Cet hommage accompagné de plus de 200 photos souvent inédites retrace la vie d’une icône, depuis ses débuts d’enfant star dans le groupe familial à l’apogée de sa carrière avec l’album Thriller, qui demeure encore aujourd’hui le plus vendu de tous les temps, et jusqu’à sa fin tragique. Michael Jackson, 1958-2009, La vie d’une légende célèbre la vie d’un personnage hors du commun dont l’héritage musical vivra à jamais. Les photos sont issues des archives de proches de la star ou des plus grands photographes qui l’ont accompagné tout au long de sa vie glorieuse et tragique.
Mon père
Mon Père c’est, d’une certaine manière, l’éternelle histoire du père et du fils et donc du bien et du mal. Souvenons-nous d’Abraham. Je voulais depuis longtemps écrire le mal qu’on fait à un enfant, qui oblige le père à s’interroger sur sa propre éducation. Ainsi, lorsque Édouard découvre celui qui a violenté son fils et le retrouve, a-t-il le droit de franchir les frontières de cette justice qui fait peu de cas des enfants fracassés ? Et quand on sait que le violenteur est un prêtre et que nous sommes dans la tourmente de ces effroyables affaires, dans le silence coupable de l’Église, peut-on continuer de se taire ? Pardonner à un coupable peut-il réparer sa victime ? Mon Père est un huis clos où s’affrontent un prêtre et un père. Le premier a violé le fils du second. Un face à face qui dure presque trois jours, pendant lesquels les mensonges, les lâchetés et la violence s’affrontent. Où l’on remonte le temps d’avant, le couple des parents qui se délite, le gamin écartelé dont la solitude en fait une proie parfaite pour ces ogres-là. Où l’on assiste à l’histoire millénaire des Fils sacrifiés, qui commence avec celui d’Abraham. Mon Père est un roman de colère. Et donc d’amour.
Misérable Miranda
Un doberman dépressif? Un ouistiti somnambule? Un iguane irritable? Une seule solution: Miranda! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance. Quoique…
Tous les hommes désirent naturellement savoir est l’histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements. C’est l’histoire de mon désir qui est devenu une identité et un combat. http://alter1fo.com/claire-chazal-prete-sa-voix-a-nina-bouraoui-121311. Tous les Hommes désirent naturellement savoir, est un chant qui s’est écrit à Rennes, sous la plume de Nina Bouraoui, puis en Algérie, trouvant un écho dans son enfance algérienne. Le chant de Nina s’est disloqué dans les rues de Paris. A Vannes le 23 Mars dans le cadre du Festival Les Émancipéés, Claire Chazal prête sa voix à Nina, à ce chant, entre deux mondes parfois si proches mais séparés par une mer, séparés par l’exil. Un récit émouvant comme un chant qui oscille entre l’intime et l’universel.
D’après une histoire vraie
Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser. Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d’une époque fascinée par le Vrai.
Forteresse digitale
Un code inviolable. Une menace pour la liberté. Une femme en danger. Salué comme le techno-thriller le plus réaliste et le plus captivant de ces dernières années, le premier roman de Dan Brown dépeint la limite incertaine entre la défense des libertés individuelles et les exigences de la sécurité nationale. À la National Security Agency, l’incroyable se produit. TRANSLTR, le puissant ordinateur de décryptage, ne parvint pas à déchiffrer un nouveau code. Appelée à la rescousse, Susan Fletcher, la belle et brillante cryptanalyste en chef, comprend qu’une terrible menace pèse sur tous les échelons du pouvoir. La NSA est prise en otage par l’inventeur d’un cryptage inviolable qui, s’il était mis sur le marché, pulvériserait tout le système du renseignement américain ! Emportée dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour protéger son pays et sortir l’agence de ce piège. Bientôt trahie par tous, c’est sa propre vie qu’elle devra défendre ainsi que celle de l’homme qu’elle aime. Lorsque l’ordinateur le plus puissant au monde, arme absolue contre le terrorisme, est saboté, Susan, brillante cryptographe, est appelée de toute urgence. Ce qu’elle découvrira va ébranler ses plus intimes convictions… Prise au piège dans les entrailles de l’agence la plus secrète des Etats-Unis, Susan va avancer dans une toile tissée de mensonges et de secrets. Trahie et manipulée, elle devra lutter pour sauver son pays, mais aussi sa propre vie. Et très vite, celle de l’homme qu’elle aime.
Le symbole perdu
Après les secrets du Vatican et de la pyramide du Louvre, Dan Brown nous dévoile la face cachée de Washington et les mystères du Capitole. Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et Franc-maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon. « Fascinant, captivant, ce roman fourmille de codes et de mystères, nous entraînant sur des chemins inexplorés. » THE NEW YORK TIMES. « Un roman qui bouleverse notre vision d’un monde que nous pensions connaître. » NEWSWEEK
L’homme feu
Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé. Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent Boston, Détroit, Seattle sont frappés. Il n’existe pas d’antidote. Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu’elle est enceinte et qu’elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit. Et dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d’exterminations traquent les malades, Harper va rencontrer l’Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains. Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre. Une fresque aussi profonde que fascinante sur l’homme face à ses peurs vertigineuses et à sa puissance de vie.
L’art du jeu
Henry Skrimshander est une véritable star du baseball : dans l’équipe du Westish College, petite université du Wisconsin, il conclut tous ses matches par un sans-faute. Jusqu’au jour où il rate un lancer facile. Son destin, ainsi que la vie de quatre personnes, prennent alors un tournant décisif. Déstabilisé, Henry remet en cause la brillante carrière à laquelle il est promis. Guert Affenlight, le président de l’université, tombe contre toute attente éperdument amoureux. Owen Dunne, coéquipier homosexuel de Henry, s’embarque dans une liaison dangereuse, tandis que Mike Schwartz, capitaine de l’équipe de baseball, est pris de doute sur son avenir et sur le rôle de mentor qu’il a joué pour Henry. Enfin, Pella Affenlight, la fille de Guert, revient à Westish pour échapper à un mariage malheureux et recommencer une nouvelle vie. Alors que les derniers matches de la saison approchent, ces cinq personnages vont devoir affronter leurs espoirs, leurs angoisses et leurs secrets les plus intimes. Ensemble, ils vont s’aider à trouver leur voie et tisser de nouveaux liens. Tendre et subtil, L’Intelligence du jeu évoque, à travers des personnages attachants, aussi bien l’amitié, l’amour et la famille, que les aspirations de chacun, l’ambition et ses limites.
Une mosquée à Munich
Lorsque la nouvelle se répandit que les pirates de l’air du 11 septembre avaient vécu en Europe, le journaliste Ian Johnson se demanda comment des partisans d’un islam radical avaient pu s’implanter en Occident. La plupart des explications avancées jusqu’ici font état du soutien des États-Unis aux combattants islamistes d’Afghanistan, vingt ans plus tôt. Ian Johnson, lui, s’est penché sur le début de la Guerre froide en racontant l’histoire méconnue de musulmans soviétiques passés dans le camp allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. En devenant de par la volonté des agents nazis un outil de propagande antisoviétique, ils établirent à leur insu un lien ténu, dont nul n’aurait alors imaginé les conséquences, entre l’islam politique et l’Occident. Pendant que les agents des services de renseignement ouest-allemands et américains luttaient en vue de s’assurer le contrôle de cette communauté musulmane influente mais impénétrable dont le combat clandestin s’organisait depuis la paisible mosquée de Munich l’islam radical installa sa première tête de pont en Occident. En s’appuyant sur un nombre impressionnant de sources (dont certaines accessibles depuis peu seulement aux chercheurs), Une Mosquée à Munich s’attache à un érudit nazi ayant pris la tête d’un réseau d’espions dans l’après-guerre, à des dirigeants musulmans du monde entier, dont certains, membres des Frères Musulmans, et à des agents de la CIA naïfs résolus à employer une nouvelle arme contre le communisme : l’islam. Une Mosquée à Munich – une analyse d’une lucidité rare de l’espionnage en temps de Guerre froide, doublée d’un récit révélateur de la rencontre désastreuse entre l’Occident et l’islam radical – s’avère aussi captivant qu’indispensable si l’on souhaite comprendre les erreurs encore commises vis-à-vis des islamistes aujourd’hui.
Jeune mère américaine installée à Buenos Aires, Mei-Ling Hopgood a été choquée par l’heure tardive à laquelle les Argentins couchent leurs enfants. Était-ce bon pour leur développement, tant physique que social ? Poussée par sa curiosité de journaliste et ses interrogations de jeune maman, Mei-Ling Hopgood s’est lancée dans un tour du monde des méthodes éducatives, étudiant des problématiques aussi universelles que l’heure du coucher, l’apprentissage de la propreté, les repas, ou les activités ludiques. Aux quatre coins de la planète, elle a interrogé des parents issus des cultures les plus diverses, ainsi que des anthropologues, des éducateurs, et des experts en puériculture. Ainsi, les Chinois sont les rois de l’apprentissage de la propreté. Chez eux, le pot, ça commence à six mois ! Quant aux Kenyans, ils portent leurs bébés sur le dos, sanglés dans des écharpes colorées. Et ce n’est pas seulement par tradition essayez donc de manœuvrer une poussette sur les trottoirs défoncés de Nairobi ! Les Français, eux, réussissent à faire de leurs bambins des gastronomes en culottes courtes. Toutes ces découvertes et il y en a bien d’autres-, Mei-Ling Hopgood les a testées sur sa propre fille, dès la naissance. Et les résultats parlent d’eux-mêmes ! Ce regard original sur l’éducation à travers les cultures nous offre non seulement la possibilité d’expérimenter certaines de ces traditions mais nous prouve également qu’il y a mille et une façons d’être de bons parents.
Le mari
Vous avez jusqu’à mercredi minuit. C’est dingue ! Où est-ce que je dénicherais deux millions de dollars ? Vous trouverez un moyen. Ce n’est pas possible. Je ne suis qu’un simple jardinier. Je ne dois pas avoir plus de onze mille dollars à la banque. Juste pour que vous sachiez que nous ne plaisantons pas. Vous voyez ce type sur le trottoir d’en face Mitch pivota, le téléphone toujours à l’oreille, et aperçut un homme marchant avec son chien. La journée ensoleillée avait un éclat de porcelaine. Un coup de fusil déchira le calme et le promeneur au chien s’effondra, touché à la tête. Mercredi à minuit. Nous sommes vraiment sérieux.
De son ouverture tendue à son dénouement fracassant, Le Mari est un thriller qui mettra à cran les nerfs du lecteur à travers chacun de ses rebondissements et de ses révélations. Après tout, il s’agit d’un roman de Dean Koontz. Et l’expérience est sans équivalent.
Café-Crime
Nègre littéraire, Samuelson connaît soudain la gloire en écrivant sous son vrai nom. Mari jusqu’alors fidèle, il ne résiste pas à l’envie de rencontrer ses lectrices, puis de les séduire. Commence alors la vie-tourbillon, les cinq-à-sept qui se prolongent, et la remise en cause d’une vieille complicité avec l’épouse, et les deux chats siamois, qui ronronnent mais n’en pensent pas moins. A peine le temps de déguster en souvenir des années mortes, un petit café-crime. Café-Crime : un roman moderne, authentique ; une confession impudique et drôle, illuminée par d’inoubliables portraits de femmes. La découverte d’un Lanzmann au ton nouveau, profond et tendre.
Omerta
Don Raymondo Aprile, important mafioso new-yorkais, a recueilli Astorre, le fils en bas âge d’un parrain sicilien décédé. Ses trois enfants ont fait de brillantes études mais ont toujours été tenus éloignés de ses activités. À l’inverse, Aprile a initié leur « cousin » Astorre à ses affaires et il l’a même envoyé faire un stage à la source, en Sicile. Retiré du circuit après s’être reconverti dans le secteur bancaire, Aprile est assassiné par des concurrents qui veulent utiliser ses établissements pour blanchir l’argent de la drogue.
Bikini
Lors d’une séance photo à Hawaii, une top-modèle à la beauté renversante disparaît. Alarmés par un étrange coup de fil nocturne, ses parents prennent le premier avion, sans imaginer une seule seconde le spectacle effroyable qui les attend. Ben Hawkins, reporter au Los Angeles Times, chargé de couvrir l’affaire, leur propose de mener l’enquête ensemble. Très vite, le décor paradisiaque se transforme en enfer, et quand ils comprennent qu’ils affrontent un pervers psychopathe à l’appétit insatiable, il est trop tard pour faire marche arrière. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Philippe Hupp.