La fontainière du Roy
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l’insolent mais cette soirée lui donne l’idée de bâtir Versailles. Clémence, la » fontainière du Roy « , est la fille du génie des eaux de cette future merveille.
Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre.
Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient » Ondine « , depuis qu’on l’a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne.
Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l’Europe. » Ondine » est aussi l’étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes.
Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.
Dans ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l’un des monuments les plus visités au monde.
Les chevaux de Saint-Marc
Guillaume d’Amiens est un preux chevalier, un tournoyeur qui en est à son quatre-vingt-dix-neuvième tournoi. Ces affrontements, au cours desquels se heurtent les meilleurs, sont aussi leur gagne-pain. A la fin du tournoi, le vainqueur se paie sur les vaincus. Un jour, Guillaume entend un homme qui prêche la quatrième croisade. C’est Foulques, curé de Neuilly, célèbre pour son éloquence. Le chevalier décide de tout quitter et de participer à l’aventure. Il se croise, laissant derrière lui son pays, sa famille et une jeune fille délicieuse. La croisade tourne mal dès le commencement. Pour transporter l’armée, on passe un accord avec le doge de Venise. La Sérénissime fournira les nefs et les galères. Les croisés perdent beaucoup de temps à chercher l’argent du voyage sans y parvenir et doivent traiter un marché avec le doge qui détourne leur mission en les lâchant sur une proie qu’il convoite, Constantinople. S’y trouvent les quatre magnifiques chevaux de bronze doré que celui-ci rêve de voir orner sa ville à la basilique Saint-Marc. La capitale de l’empire d’Orient sera prise en 1204 au prix d’une tuerie et de pillages. Guillaume participe à tous ces événements dont Jean Diwo tire un vrai roman de chevalerie qui recrée un épisode de l’histoire, mélange d’héroïsme et de cruauté. Le chevalier fera aussi la conquête d’une princesse qu’il ramène en même temps que les chevaux de Saint-Marc. Pourra-t-il oublier la France et son grand amour ?
Les dames du Faubourg
Faubourg Saint-Antoine. Jean Diwo y est né et il raconte le fabuleux roman de cette grande artère parisienne où les chariots de l’Histoire n’ont cessé de rouler. Abbesses de Saint-Antoine-des-Champs, artisans, nobles, bourgeois, tous sont soudés par l’amour du bois, matériau noble et magique. Un roman chargé d’amour, de drames et de joies, parce que les hommes et surtout les dames du Faubourg ne sont pas moroses.
Les violons du roi
L’auteur des Dames du Faubourg nous emmène en Italie pour vivre une époque prodigieuse et peu connue, charnière entre le XVII ème et le XVIII ème siècle, celle qui voit éclore en même temps le violon de concert, le concerto Classique et les premiers opéras.
C’est le roman d’une poignée d’artisans de génie installés à Crémone, dont Antonio Stradivari, le plus grand luthier de tous les temps, qui achève de transformer le violon vulgaire et grinçant des ménétriers en instrument royal.
Durant plus de soixante ans, l’atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis. Le maître préfère pourtant tailler ses voûtes et sculpter ses volutes pour ceux qui savent le mieux faire chanter ses violons: les virtuoses-compositeurs.
Dans le roman de jean Diwo, la musique baroque fait vibrer les chapelles, les salles de concerts, et se mêle intimement à l’histoire des luthiers.
A Rome, Corelli fait pleurer la reine Christine de Suède en jouant son stradivarius et le révérend Antonio Vivaldi entraîne Venise dans le tourbillon de ses « Quatre saisons ». Le « Prêtre roux », s’il ne dit pas la messe, dirige de son archet enchanté l’école de musique des jeunes filles de la Pietà et trimbale à travers les cours d’Europe, et jusqu’au Vatican, sa cohorte de nonnettes musiciennes et chanteuses.
Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée.
Le plus mystérieux des instruments de musique et le plus secret de ses créateurs sont les principaux personnages de ce récit passionné en forme d’allegro.
Demoiselles des lumières
Nous sommes sous Louis XV, à l’aube des Lumières. Un salon de verdure éphémère accueille des curistes à Bourbon-L’Archambault. Dans la foule bigarrée qui profite du printemps, on distingue deux jeunes filles, des amies inséparables.
Au temps où la Joconde parlait
Un jeune peintre sicilien, Antonello, part à dos de mulet pour aller chercher jusqu’à Bruges un secret bien gardé, celui de la peinture à l’huile, découvert par Van Eyck. Un pari fou qu’il gagnera. Antonello de Messine rapportera en Italie la formule du nouveau solvant, après trois années de péripéties dramatiques, drôles et amoureuses. De Florence à Rome, de Naples en Flandre, de Milan à la cour de François Ier, nous suivons le prodigieux théâtre ambulant des génies de la Renaissance. Ces acteurs qui se donnent la réplique avec passion, qui vivent leur art et leur foi jusqu’à en mourir, aiment et haïssent, se nom-ment Léonard de Vinci, Michel Ange, Botticelli, Savonarole, les Médicis, Raphaël, Machiavel, Lucrèce et César Borgia… Encore faut-il ajouter à cette distribution fabuleuse les papes, les princes, les condottieri qui accompagnent du fracas de leurs armes la plus magnifique éclosion de chefs-d’oeuvre de l’histoire. C’est le temps où Léonard, entre deux inventions de machines volantes, écoute parler Mona Lisa dont il peint le visage mystérieux. Ce panneau de peuplier qu’il apportera dix ans plus tard à Amboise dans ses bagages deviendra la mythique «Joconde». // . Ceux qui ont aimé Les Dames du Faubourg et Les Violons du Roi retrouveront, dans le roman de ce siècle magique, l’art simple et direct de Jean Diwo et le plaisir d’apprendre l’histoire à travers la vie quotidienne de ceux qui l’ont faite.
Les Ombrelles de Versailles
Clémence de Francine, la » Fontainière du Roy « , a grandi à Versailles pendant la construction du château. Ses charmes en ont ensorcelé plus d’un. Molière, Racine et La Fontaine, les fastes de la Cour, les intrigues, les amours, des aventures, elle a tout vu, toujours avec grâce, intelligence et gaieté. On la retrouve dans Les Ombrelles de Versailles, veuve et remariée, mûre et encore séduisante. Le règne, autour d’elle, traverse bien des troubles : guerres incessantes, persécutions religieuses. Le Roi vieillit, la Maintenon s’impose. Aux dorures et aux rubans de soie succèdent le gris et le noir de la vertu. Le second mari de Clémence est tué en duel. Elle a pourtant d’autres passions, d’autre plaisirs. Ses vieux amis s’en vont tandis qu’elle s’en fait de nouveaux. Elle participe aussi aux réunions de femmes intelligentes, » les Ombrelles « , l’un des ornements de la Cour. Quand Louis XIV meurt, Clémence se prépare à oublier le monde, sereine comme les eaux dont elle est la fille.