Peut-on parler de » reconstruction du passé » dans Les Confessions ? En quoi Les Confessins présentent-elles les caractéristiques d’un roman picaresque ? Quels procédés argumentatifs Rousseau utilise-t-il dans Les Confessins ? Ce Profil répond à toutes les questions que l’on peut vous poser le jour du BAC. Avec tous les repères indispensables Résumé détaillé. Contextes historique et littéraire. Etude des thèmes et du sens de l’œuvre. Analyse des procédés d’écriture. Quinze lectures méthodiques.
Les confessions (Livres VII à XII)
« A partir du septième livre, les intentions que Rousseau prête à ses « contemporains » changent radicalement de nature ; tandis qui au début il se sentait requis de parler, il a désormais l’impression que ses adversaires emploient tous les moyens imaginables pour l’empêcher d’écrire et d’être entendu. Ce ne sera donc plus pour satisfaire les exigences du lecteur, mais pour défier l’hostilité universelle, que Rousseau persévérera dans son intention de tout dire : « Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m’entourent ont des oreilles, environné d’espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu’à peine j’ai le temps de relire, encore moins de corriger »… » Jean Starobinski.
Les Confessions
« Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi. Moi, seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu. »