La traversée du Pôle Nord en ballon
En avril 2010, le célèbre explorateur Jean-Louis Étienne a accompli un exploit incroyable : survoler le pôle Nord dans une rozière, un ballon gonflé à l’hélium et à l’air chaud. En l’espace de cinq jours, Jean-Louis Étienne a été confronté aux caprices de la météo, à de nombreux incidents techniques et même à un incendie. Mais de là-haut, il a été émerveillé par la beauté de la banquise, malheureusement très menacée par l’activité humaine.
D’année en année, le grand ours blanc de l’Arctique voit la banquise se rétrécir, son territoire s’amenuiser. Son destin lui échappe mais il cherche instinctivement de nouveaux terrains de chasse, de nouvelles terres d’accouplement. L’homme, quant à lui, a conscience du monde qui se dégrade mais pourtant continue tête baissée à vivre sans rien changer. A travers quinze chroniques inspirées par un hivernage au Spitzberg, Jean-Louis Etienne nous décrit la nature et les êtres, le monde polaire, sa beauté, sa pureté, son rôle dans les équilibres climatiques, ses terribles métamorphoses. « A bord de l’Antartica, je suis allée au Spitzberg, pour vivre les quatre saisons de l’Arctique. Je me suis aventuré sur le territoire des ours, j’en ai même rencontré, et tous m’ont témoigné le même message à l’adresse des hommes, attention à ne pas perdre le nord » Le nord, c’est tout à la fois notre étalon d’air pur, l’espace et ses étendue sauvage, leur absolue blancheur, 80% de la réserve d’eau douce de la planète, l’élément clé de notre machine climatique. A travers 15 chroniques, Jean-Louis Etienne nous parle du devenir de l’homme. C’est là, dans la solitude du Grand Nord, fondu dans ce décor polaire où l’ours est roi, qu’il retrouve la délicieuse simplicité de l’humain. Mais quel avenir nous est réservé lorsque le royaume menace de fondre ?