Un enfant de la balle
Le docteur Daruwalla consacre ses recherches à l’identification du gène du nanisme. Ses tribulations le conduisent dans les méandres de Bombay, depuis les villas de Malabar Hill jusqu’aux bouges de Kamathipura. Tour à tour, il rencontre de vénérables jésuites, des médecins de renom et des trapézistes en paillettes… Quand un homme est assassiné dans un club de golf sélect, l’inquiétude le gagne.
Le monde selon Garp
Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d’écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n’est jamais loin… Un livre culte, à l’imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.
The cider house rules
First published in 1985 by William Morrow, The Cider House Rules is John Irving’s sixth novel. Set in rural Maine in the first half of the twentieth century, it tells the story of Dr. Wilbur Larch—saint and obstetrician, founder and director of the orphanage in the town of St. Cloud’s, ether addict and abortionist. It is also the story of Dr. Larch’s favorite orphan, Homer Wells, who is never adopted.
L’Hotel New Hampshire
Rarement une voix avait su captiver l’imagination des lecteurs et des critiques comme celle de John Irving, dans le Monde selon Garp, son premier roman traduit en français. Une fois encore, avec son nouveau livre, l’Hôtel Nezv Hampshire, chacun se laisse envelopper et séduire par un univers tout aussi étrange et désarmant : celui de l’excentrique famille Berry. Car, comme l’explique John narrateur et troisième rejeton de cette famille qui comprenait cinq enfants, un ours et un chien nommé Sorrow : Notre histoire favorite concernait l’idylle entre mon père et ma mère : comment notre père avait fait l’acquisition de l’ours; comment notre père et notre mère s’étaient retrouvés amoureux et, coup sur coup, avaient engendré Frank, Franny et moi-même Pan, Pan, Pan! disait Franny puis, après un bref intermède, Lily et Egg Paff et Pschitt! disait Franny. C’est ainsi que la voix de John Berry, tour à tour nostalgique et passionnée, nous relate son enfance et celle de ses frères et sœurs dans trois hôtels et sur deux continents différents. La première des illusions de mon père était que les ours peuvent survivre à la vie que mènent les humains, et la seconde que les humains peuvent survivre à la vie que l’on mène dans les hôtels. Ce qu’il advint des rêves de Win Berry et comment ces rêves influèrent sur la destinée de ses enfants, tel est le sujet de ce roman grave et hilarant dû à l’humoriste américain le plus important de ces dix dernières années », selon les termes de Kurt Vonnegut.
Un mariage poids moyen
Séverin Winter, professeur d’allemand et entraîneur de lutte de l’équipe universitaire, n’est pas homme à prendre la vie à la légère. Ses ébats amoureux, tout comme ses prouesses sportives, sont à ranger dans la catégorie poids lourd. Ce qui n’est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise dont le mari narrateur de surcroît est littéralement conquis par Edith, l’épouse poids plume de Séverin. En résultera un irrésistible ménage à quatre.
Une veuve de papier
Eté 1958. Ted Cole, séducteur invétéré et auteur à succès de contes effrayants pour enfants, engage Edward O’Hare, seize ans, pour un travail saisonnier ; officiellement, il l’emploie comme assistant ; mais en fait, il cherche plutôt à le pousser dans les bras de sa femme, Marion, pour hâter un divorce devenu inévitable depuis la mort accidentelle de leurs deux fils. L’entreprise ne réussit que trop bien, puisque le jeune homme s’éprend violemment de la belle épouse ; mais, hantée par ses démons, Marion quitte brusquement la maison, laissant derrière elle un mari surpris, un amant passionné et une petite fille désorientée, Ruth Cole.
Liberté pour les ours !
Siggy et Graff, les deux narrateurs farfelus de ce roman, sont une version moderne de Don Quichotte et Sancho Pança. Seule différence : c?est une énorme moto Royal Enfield 700 cm³ qu’ils sillonnent la campagne autrichienne avec ses jeunes filles aux tresses soyeuses, ses fermières opulentes et riches en souvenirs. Quant au moulin à vent, c’est le projet exorbitant, qui germe dans leurs cerveaux inventifs, de libérer tous les animaux du zoo de Vienne. Mais derrière les facéties de nos deux loustics se cache une intrigue plus grave, celle qui explore les complexités et bizarreries de l’histoire de l’Europe centrale de ces cinq dernières décennies. Avec sa richesse, sa vitalité, sa fraîcheur, Liberté pour les ours !, premier roman de John Irving, marque les débuts d’un talent important et éminent original. Il nous livre aussi le regard émerveillé, attendri et déconcerté que posait alors un jeune Américain de vingt-cinq ans sur un coin de la vieille Europe et son destin tour à tour tragique et grotesque.
L’épopée du buveur d’eau
Fred Bogus Trumper, fumiste farfelu, a un problème : son canal urinaire est trop étroit. Pour cesser de souffrir pendant l’amour, un seul remède : boire des litres d’eau. Sa femme veut le plaquer, sa maîtresse souhaite un bébé, et, surtout, le réalisateur d’un documentaire sur l’échec tient absolument à s’inspirer de sa vie…
Vaille que vaille, Bogus s’obstine à croire qu’il pourrait bien, un jour, réussir quelque chose.
Dernière nuit à Twisted River
A Twisted River circulent des histoires… Celles que les bûcherons racontent dans la chaleur du camp, peuplées d’ours et de sensuelles Indiennes. Et celles qu’ils taisent, comme cette nuit glacée qui a vu la fuite de Dominic et de son fils, après le meurtre accidentel de la maîtresse du shérif. En cavale à travers l’Amérique, ils tentent de semer leur passé. Mais peut-on oublier Twisted River ?