Un traître idéal
Ils voulaient simplement faire une partie de tennis. Gail et Perry, jeune couple anglais en vacances dans les Caraïbes, échangent quelques balles avec d’autres vacanciers, les Dima, une banale famille russe. Invités à leur soirée, ils deviennent, bien malgré eux, des émissaires de la mafia. Les services secrets anglais sont à leur trousse. Pour s’en sortir, Perry n’a qu’une solution : devenir espion. Né en 1931, John le Carré a travaillé pour le Foreign Office avant d’écrire. Il est l’auteur de nombreux romans, disponibles en Points, dont La Taupe et La Constance du jardinier, également adaptés au cinéma.
Agent running in the field
Nat, a 47 year-old veteran of Britain’s Secret Intelligence Service, believes his years as an agent runner are over. He is back in London with his wife, the long-suffering Prue. But with the growing threat from Moscow Centre, the office has one more job for him. Nat is to take over The Haven, a defunct substation of London General with a rag-tag band of spies. The only bright light on the team is young Florence, who has her eye on Russia Department and a Ukrainian oligarch with a finger in the Russia pie. Nat is not only a spy, he is a passionate badminton player. His regular Monday evening opponent is half his age: the introspective and solitary Ed. Ed hates Brexit, hates Trump and hates his job at some soulless media agency. And it is Ed, of all unlikely people, who will take Prue, Florence and Nat himself down the path of political anger that will ensnare them all.
La maison Russie
À Moscou, pendant la première Foire du livre des années de la « Perestroïka », un manuscrit change de mains. Il s’agit en réalité d’une liasse contenant des secrets militaires qui pourrait bien changer le cours de l’histoire. L’invraisemblable destinataire de ce dossier, un petit éditeur du nom de Barley Scott Blair, se voit enrôlé malgré lui dans les services secrets britanniques. Sa mission : remonter à la source du texte et découvrir l’intention cachée de son auteur. Barley reprend contact avec la ravissante Katia, celle qui lui a remis le manuscrit. On aurait pu croire qu’avec la nouvelle politique d’ouverture de Gorbatchev, le roman d’espionnage était fini. John Le Carré démontre le contraire avec ce récit qui joue des nouvelles données géopolitiques et prouve qu’un bon écrivain peut toujours tirer son épingle du jeu. Il brosse une galerie de portraits post-guerre froide aussi justes et humains que l’étaient ses espions du temps de « La Taupe ».
Single & Single
Un avocat d’affaires travaillant pour la maison londonienne Single et Single exécuté par un gang mafieux sur une colline turque après avoir été accusé de crimes dont il ignore tout, un magicien pour enfants convoqué nuitamment à sa banque dans le Devon pour expliquer l’arrivée sur le compte de sa fille d’une somme d’argent colossale, un cargo russe arraisonné dans la mer Noire, un baron de la finance qui disparaît dans la nature, un officier des douanes britanniques sur la piste de la corruption et du meurtre. Autant de personnages pittoresques et d’événements en apparence isolés qui s’entrecroisent dans une intrigue dont les fils se nouent progressivement pour tisser une formidable tapisserie romanesque avec pour thèmes centraux l’amour, la trahison, la famille et l’humanisme triomphant.
Ce roman d’un John le Carré au mieux de sa forme nous entraîne dans un voyage mouvementé au cœur des milieux de la haute finance et de l’internationale du crime, dont les ramifications s’étendent de la vénérable City aux calmes rives du Devon, de la Russie post-communiste déliquescente au mystérieux Bosphore en passant par les hauteurs paradisiaques du Caucase.
Le chant de la Mission
Fils naturel d’un missionnaire catholique irlandais et d’une villageoise congolaise, Bruno Salvador, alias Salvo, a gardé de son enfance africaine une passion immodérée pour les langues. Devenu interprète éminent, il est régulièrement sollicité par de grandes entreprises et des tribunaux, mais aussi par le Renseignement britannique. Envoyé sur une île perdue pour une mission d’interprétariat lors d’une conférence secrète entre des bailleurs de fonds occidentaux et des chefs de guerre rivaux dont l’objectif affiché est de rétablir l’ordre et la paix en République démocratique du Congo, il devient malgré lui le seul témoin des machinations cyniques qui s’ourdissent dans l’ombre pour dépouiller de ses richesses un pays déjà ravagé par la guerre. Or l’amour qu’il porte à Hannah, la belle infirmière congolaise, a rallumé en lui l’étincelle de la conscience africaine qui couvait sous l’éducation catholique rigide jadis reçue à l’école de la Mission. Le naïf Salvo saura-t-il s’affranchir des inhibitions qui le brident pour devenir le héros d’un noble et dangereux combat ?
La maison Russie
À Moscou, pendant la première Foire du livre des années de la « Perestroïka », un manuscrit change de mains. Il s’agit en réalité d’une liasse contenant des secrets militaires qui pourrait bien changer le cours de l’histoire. L’invraisemblable destinataire de ce dossier, un petit éditeur du nom de Barley Scott Blair, se voit enrôlé malgré lui dans les services secrets britanniques. Sa mission : remonter à la source du texte et découvrir l’intention cachée de son auteur. Barley reprend contact avec la ravissante Katia, celle qui lui a remis le manuscrit. On aurait pu croire qu’avec la nouvelle politique d’ouverture de Gorbatchev, le roman d’espionnage était fini. John Le Carré démontre le contraire avec ce récit qui joue des nouvelles données géopolitiques et prouve qu’un bon écrivain peut toujours tirer son épingle du jeu. Il brosse une galerie de portraits post-guerre froide aussi justes et humains que l’étaient ses espions du temps de « La Taupe ».
Une petite ville en Allemagne
1967. La vie politique semble paisible à Bonn. Rien ne prédestinait cette petite ville en Allemagne à devenir une capitale, et encore moins un enjeu mondial de la Guerre froide. Pourtant l’émoi s’empare de l’Ambassade de Grande-Bretagne suite à la disparition d’un collaborateur et de dossiers ultra confidentiels. A l’heure où leur pays négocie son entrée dans le Marché commun, les Allemands ne doivent pas savoir. A aucun prix.
L’espion qui venait du froid
L’espion qui venait du froid. «- Roulez à trente à l’heure, ordonna l’homme d’une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu’au mur. Le projecteur sera braqué sur l’endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille.» Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d’État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L’espion qui venait du froid est un chef-d’œuvre absolu qui a révolutionné le roman d’espionnage.
L’espion qui venait du froid
Roulez à trente à l’heure, ordonna l’homme d’une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu’au mur. Le projecteur sera braqué sur l’endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille.»Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d’État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L’espion qui venait du froid est un chef-d’œuvre absolu qui a révolutionné le roman d’espionnage.
La constance du jardinier
Tessa Quayle, jeune et belle avocate anglaise, a été sauvagement assassinée près du lac Turkana dans le nord du Kenya. Son compagnon de voyage et amant supposé, médecin africain d’une organisation humanitaire, a disparu sans laisser de trace. Justin, l’époux de Tessa, diplomate de carrière au haut-commissariat britannique de Nairobi et jardinier amateur, se lance dans une quête solitaire à la recherche des tueurs et de leur mobile. Sa quête l’entraîne à Londres, puis à travers l’Europe et au Canada, pour le ramener en Afrique jusqu’au Sud-Soudan et se terminer sur les lieux mêmes du crime. Une odyssée pleine de violence et de fureur où se trament les sombres machinations de multinationales pharmaceutiques, où se nouent d’étranges alliances politiques.
Et tandis que s’éveille la conscience de Justin, tandis qu’il se rallie à la cause de Tessa, allant jusqu’à achever la mission qu’elle s’était assignée, sa plus grande révélation sera la découverte de cette femme qu’il n’a guère eu le temps d’aimer. La Constance du jardinier mêle l’histoire bouleversante d’un homme grandi par la tragédie et l’impitoyable exploration de la face cachée de la mondialisation par l’un des romanciers les plus incisifs de notre époque.
L’héritage des espions
Alors qu’il coule une retraite tranquille, Peter Guillam, ex-membre au service de Sa Majesté, est rattrapé par une ancienne affaire d’espionnage. Interrogé par les nouveaux maîtres du Service, une génération qui n’a que faire des luttes menées jadis par les Occidentaux contre le bloc communiste, que peut dire Guillam pour sa défense ? Les intérêts supérieurs des années 1960 sont-ils audibles aujourd’hui ? Deux conceptions du renseignement s’affrontent.
Le tailleur de Panama
Sujet britannique, Harry Pendell s’est installé à Panama où il a ouvert une boutique réputée de tailleur. Marié à Luisa, qui lui a donné deux enfants, il mène une existence paisible, et son talent lui vaut d’habiller tous les politiciens locaux. L’arrivée d’Andrew Osnard, un agent secret anglais, va perturber son existence. Pour recruter Harry comme informateur car il fréquente les « grands » du pays, Osnard utilise la vieille méthode du chantage et menace le tailleur de révéler qu’il a appris son métier en prison avant de fuir son pays d’origine.
Un amant naif et sentimental
Un amant naïf et sentimental est un météore singulier dans le parcours de John le Carré. Alors qu’il signait des romans d’espionnage très documentés, il invente une machine à remonter le temps, une rêverie sur nos enfances perdues, une fantaisie sur le mode mineur et cocasse, une parabole sur l’amour et son contraire.
La petite fille au tambour
Adieu Smiley, bonjour Charlie, la nouvelle héroïne de John le Carré. Comme on pouvait s’y attendre, elle ne répond à aucun des clichés du genre: petite actrice anglaise embarquée malgré elle dans un rôle de véritable espionne, elle est plutôt paumée et – n’était sa sensualité rayonnante – elle serait même plutôt moche… Et pourtant, elle est inoubliable. Adieu le Cirque et bienvenue – si l’on peut dire! – au Moyen-Orient, où les valises explosent, les cœurs éclatent et les intrigues, vraies ou fausses s’enchevêtrent. Roman d’espionnage et d’amour avec lequel, en prime, John le Carré nous livre tous les dessus et dessous du conflit israélo-palestinien et du terrorisme international. Il ne nous épargne rien des horreurs, devenues monnaie courante, de la bombe artisanale. La seule chose qu’il a gardée pour lui, c’est la notice de sa fabrication.
Une petite ville en Allemagne
1967. La vie politique semble paisible à Bonn. Rien ne prédestinait cette » petite ville en Allemagne » à devenir une capitale, et encore moins un enjeu mondial de la Guerre froide. Pourtant l’émoi s’empare de l’Ambassade de Grande-Bretagne suite à la disparition d’un collaborateur et de dossiers ultra confidentiels. A l’heure où leur pays négocie son entrée dans le Marché commun, les Allemands ne doivent pas savoir. A aucun prix.
Les gens de Smiley
Poussé à enquêter et à résoudre une affaire qu’il aurait pourtant dû étouffer, Smiley se retrouve face à son ennemi de toujours : Karla. Mais l’issue du combat entre les deux espions est encore incertaine. Pour vaincre, Smiley va devoir employer des méthodes qui vont à l’encontre de ses principes, celles-là mêmes qu’employait son adversaire…
Comme un collégien
Après avoir démasqué un traître au service des Soviétiques, George Smiley reprend les commandes du « Cirque », les services de renseignements britanniques. La situation n’est pas brillante : crédits coupés, réseaux démantelés. // Avec patience, Smiley élabore un plan pour contre-attaquer l’espionnage soviétique. Aidé de Connie, il passe au crible tous les dossiers en archive pour déceler ceux sur lesquels le traître faisait de l’obstruction. Une affaire de blanchiment d’argent au Laos, menée par les Russes, avait été signalée. Par précaution, ce trafic a été stoppé puis il a repris dans un autre pays qui reste à découvrir. Une femme qui y était mêlée, est signalée à Hong-Kong. Smiley rappelle son vieux collègue Jerry Westerby, en retraite en Toscane, pour mener l’enquête.
Le Directeur de nuit
Directeur de nuit au Meister Palace de Zurich, Jonathan est un idéaliste blessé. Pour venger une femme qu’il a aimée – et trahie à son insu -, il se laisse recruter comme agent secret. Il infiltre l’entourage d’un des richissimes marchands d’armes de la planète. A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, et Sur une île des Caraïbes, un nouvel amour lui donne la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l’inciteraient à lâcher prise. Notre monde inquiet, ses nouveaux dangers : un thème de choix où l’art de John le Carré se déploie, entre amour, haine et trahison.
Le Directeur de nuit
Directeur de nuit au Meister Palace de Zurich, Jonathan est un idéaliste blessé. Pour venger une femme qu'il a aimée – et trahie à son insu -, il se laisse recruter comme agent secret. Il infiltre l'entourage d'un des richissimes marchands d'armes de la planète. A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, et Sur une île des Caraïbes, un nouvel amour lui donne la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l'inciteraient à lâcher prise. Notre monde inquiet, ses nouveaux dangers : un thème de choix où l'art de John le Carré se déploie, entre amour, haine et trahison.
Notre jeu
Ancien agent secret, Tim Cranner pense, à quarante-huit ans, pouvoir jouir d’une retraite anticipée et de la présence d’Emma, son énigmatique compagne, dans son manoir du Somerset. Même si l’un de ses voisins se trouve être Larry Pettifer, un homme qui a servi d’agent double à Tim pendant vingt ans. Mais nul ne peut échapper à son passé. Soudain Larry et Emma disparaissent. Ensemble ? Larry a-t-il réussi à convaincre Emma de l’aider à combattre pour une de ses nombreuses causes perdues ? Emma est-elle en danger ? Sans réfléchir, Tim se lance à leur recherche, mais dans le monde nébuleux de l’espionnage, chasseur et gibier ne sont jamais ceux qu’on croit, et l’ex-Union soviétique continue d’attirer vers elle ses anciens adversaires.
John Le Carré réussit avec Notre Jeu un thriller politique où l’amour occupe une place majeure. Toujours aussi fort dans la description des relations ambiguës, il brosse ici le portrait de trois personnages dépassés à la fois par leurs émotions et par l’Histoire.
La taupe
Petit et bedonnant, George Smiley est l’un des meilleurs agents du « Cirque, » le quartier général des services secrets britanniques. À la retraite depuis un an, il envisage de vendre son hôtel particulier londonien pour s’installer à la campagne. Son rêve prend fin lorsqu’il est discrètement conduit chez un membre du cabinet du Premier ministre. Il s’y retrouve en compagnie de Ricki Tarr, un agent récemment revenu de mission à Hong-Kong. Là-bas, il avait réussi à retrouver l’espionne russe Irina, mais celle-ci a été rapatriée d’urgence à Moscou. Toutefois, elle a réussi à lui confier un message capital : une taupe s’est infiltrée dans les rangs de la direction du « Cirque ». Smiley est secrètement chargé de démasquer le traître.