L’armée des ombres
C’est à Londres, en 1943, que Joseph Kessel, conteur inégalable et premier chroniqueur de notre temps, a écrit « L’armée des ombres », qui n’est pas seulement l’un de ses chefs-d’œuvre mais le roman-symbole de la Résistance que l’auteur présente ainsi : « La France n’a plus de pain, de vin, de feu. Mais surtout elle n’a plus de lois. La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie ». Jamais la France n’a fait guerre plus haute et plus belle que celles des caves où s’impriment ses journaux libres, des terrains nocturnes et des criques secrètes où elle reçoit ses amis libres et d’où partent ses enfants libres, des cellules de torture où malgré les tenailles, les épingles rougies au feu et les os broyés, des Français meurent en hommes libres. Tout ce qu’on va lire ici a été vécu par des gens de France.
Richard continue de chercher la liberté dans toute relation. Ainsi la série devient une exposition de toutes les variantes de relations humaines. Richard, avocat à succès à l’approche de la trentaine, a , en plus de la longe liste de femmes d’une nuit, des relations plus durables mais inconstantes, avec cinq maîtresses, où il est le dominateur: l’ancienne servante de famille, qu’il pousse à la drogue et la prostitution; sa secrétaire, servante soumise, qu’il pousse au suicide; une jeune fille pure, séduite, mis enceinte, qu’il pousse à l’avortement, une prostituée toxicomane qu’il essaie par pari de rendre fou d’amour pour lui, et la maîtresse de son propre frère Daniel, avec laquelle il trahit son frère et qu’il violera. Et il trahit son frère aussi en organisant un trio avec lui et une de ses maitresses. son frère, épris au jeu, encore en le donnant l’occasion de jouer gros au casino. Les grosses pertes poussent Daniel à se suicider. Dans le dernier tome, Richard, en plus des femmes, va se donner à la drogue, entre de plus en plus dans les boites de nuit suspectes, et en même temps il joue des jeux malsains avec des femmes qu’il fait souffrir moralement. Son dégoût pour la femme impure qui devient de plus en plus explicite est en contradiction flagrante avec sa propre vie: Richard applique sans gène une morale double. Kessel analyse si l’on peut appeler cela analyser aussi Richard dans une situation de dépendance par un accident routier qui le met en plâtre de la tête au bassin pour plusieurs mois, « analyse » Richard en relation avec des politiciens au pouvoir la corruption n’y manque pas), et « analyse » Richard dans sa relations avec ses parents vieillissants (son père meurt au dernier chapitre.
Livre audio – Les mains du miracle
Quasi neuf, sous cellophane (1 CD MP3, Durée : 9 h 30) – À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Felix Kersten est spécialisé dans les massages thérapeutiques. Parmi sa clientèle huppée figurent les grands d’Europe. Pris entre les principes qui constituent les fondements de sa profession et ses convictions, le docteur Kersten consent à examiner Himmler, le puissant chef de la Gestapo. Affligé d’intolérables douleurs d’estomac, celui-ci en fait bientôt son médecin personnel. C’est le début d’une étonnante lutte, Felix Kersten utilisant la confiance du fanatique bourreau pour arracher des milliers de victimes à l’enfer. – Lu par Michel Vuillermoz
L’équipage
Un équipage d'aviateurs pendant la Première Guerre mondiale, c'est un pilote, chargé de manoeuvrer l'avion, et un observateur, qui examine le terrain. Et l'un des meilleurs équipages de l'escadrille de Jonchery est celui de Jean Herbillon et de Claude Maury. Le jeune Herbillon rêvait d'exploits à son arrivée au front ; quelques mois ont suffi à le désenchanter. Claude, ancien fantassin, espère que son prestige de pilote lui permettra de reconquérir la femme qu'il aime. Les deux hommes ont noué une amitié fusionnelle. Jusqu'à ce que Jean apprenne que son coéquipier et lui sont amoureux de la même femme… Leur rivalité va-t-elle détruire le lien irremplaçable qui unit l'équipage ? Avec cette oeuvre, inspirée par sa propre expérience de héros de l'aviation pendant la Grande Guerre, Kessel livre un hymne bouleversant au courage et à la fraternité.