Quand le soleil était chaud
Que savait-elle de la vie? Lola, lorsqu’elle dansait d’un pas léger, au début des années cinquante, dans les grands bals du Caire? Comment aurait-elle pu se douter que son univers, insouciant et brillant, allait être englouti par une tourmente? Que ses amours adolescentes, ou la douceur des soirées au bord du Nil, ne seraient plus, bientôt. Que les souvenirs d’un paradis incendié par la guerre? Car l’histoire de Lola, dans ce roman, se mêle sans cesse à celle qui, depuis un demi-siècle, accompagne l’agonie des chrétiens d’Orient. À celle des coptes, de ces syriaques, de ces maronites, de ces orthodoxes qui, à tort ou à raison, crurent toujours que le ciel veillerait sur leur destin. Des palais de son enfance aux ruines de Beyrouth, de la frivolité aux massacres, du nassérisme aux camps palestiniens et aux guerres du Liban, Lola assistera ainsi, avec les siens, au triomphe absurde de l’intolérance sur le bonheur. Le roman d’une femme? Le roman d’une civilisation défaite par la violence des hommes qui, hier encore, savaient vivre ensemble? C’est tout cela que Josette Alia a voulu ressusciter dans cette fresque au goût de miel et de feu.
Quand le soleil était chaud
Que savait-elle de la vie? Lola, lorsqu’elle dansait d’un pas léger, au début des années cinquante, dans les grands bals du Caire? Comment aurait-elle pu se douter que son univers, insouciant et brillant, allait être englouti par une tourmente? Que ses amours adolescentes, ou la douceur des soirées au bord du Nil, ne seraient plus, bientôt. Que les souvenirs d’un paradis incendié par la guerre? Car l’histoire de Lola, dans ce roman, se mêle sans cesse à celle qui, depuis un demi-siècle, accompagne l’agonie des chrétiens d’Orient. À celle des coptes, de ces syriaques, de ces maronites, de ces orthodoxes qui, à tort ou à raison, crurent toujours que le ciel veillerait sur leur destin. Des palais de son enfance aux ruines de Beyrouth, de la frivolité aux massacres, du nassérisme aux camps palestiniens et aux guerres du Liban, Lola assistera ainsi, avec les siens, au triomphe absurde de l’intolérance sur le bonheur. Le roman d’une femme? Le roman d’une civilisation défaite par la violence des hommes qui, hier encore, savaient vivre ensemble? C’est tout cela que Josette Alia a voulu ressusciter dans cette fresque au goût de miel et de feu.
Étoile bleue, chapeaux noirs
Et si Israël, désormais, était confronté à un nouveau défi : la paix ? Et si les contradictions de sa société, longtemps dissimulées par la logique des guerres, atteignaient leur paroxysme à l’heure où les armes se taisent ? C’est à cette question que Josette Alia a voulu répondre dans ce livre enquête. Et c’est en s’immergeant avec passion dans la réalité hyper complexe de l’Israël d’aujourd’hui qu’elle a tenté de suivre, au plus près, les vraies fractures d’un pays qui ne ressemblera jamais aux autres. L’étoile bleue ? C’est l’Etoile de David, bien sûr, celle qui désigne l’idéal que des générations d’immigrés ont toujours célébré à travers le rêve sioniste d’une société moderne et démocratique. Les chapeaux noirs ? Ils abritent des esprits d’une autre sorte, des Juifs des temps bibliques qui entrent dans la troisième millénaire en psalmodiant leur foi. Entre ces deux forces, le destin d’Israël est en jeu. Pour le pire ? Pour le meilleur ?