
Le coupeur de roseaux
Lors d’une promenade autour d’un ancien palais impérial, le sanctuaire de Minase, le narrateur rencontre un homme étrange. Est-ce un fantôme, un esprit qui hante les lieux ? Celui-ci lui offre du saké et lui raconte l’histoire de la belle O-Yû, perverse et inaccessible..
Années d’enfance
A l’âge de soixante-dix ans, junichirô Tanizaki (1886-1965) se souvient de son enfance. Élevé tout d’abord dans l’imprimerie de sa famille maternelle, dans la « ville basse » de Tôkyô, il restitue ses premières années avec une précision stupéfiante. Aîné de cinq enfants (trois garçons et deux filles, qui n’ont pas grandi ensemble), il a été le témoin des difficultés financières qui ont conduit sa famille à de nombreuses pérégrinations. C’est l’occasion pour le futur écrivain d’exercer son talent d’observateur sur d’innombrables personnages pittoresques et de décrire les quartiers animés de la capitale à la fin du siècle dernier, avec ses petits restaurants, ses petits métiers. Il retrouve le frémissement de l’enfance, ses jeux sexuels, ses premiers émois amoureux, sa passion précoce pour le théâtre, le zen. On admirera la description foisonnante d’un Japon qui tente de concilier la richesse de son passé et la rencontre d’autres cultures.