Le mec de la tombe d’à côté
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Sur une île du sud de la Suède au Xe siècle, un homme vit seul à la ferme avec ses deux fils. Le chemin de ceux-ci est tout tracé : naviguer au loin, pour guerroyer au-delà des mers à l’Ouest, ou pour faire commerce sur les voies fluviales de l’Est. De l’autre côté de la Baltique, à Kiev, vivent un marchand de soie et sa famille. Radoslav rêve de devenir soldat, sa sœur Milka est une jeune fille raffinée qui joue avec ses deux esclaves : Petite Marmite et Poisson d’Or. Mais la belle ville d’Orient est sur le point de tomber aux mains des pillards. Milka et Radoslav trouveront refuge auprès de rustres navigateurs venus du Nord. Dès lors le destin des deux familles sera à jamais mêlé.
Mon doudou divin
Pigiste pour la presse féminine, Wera a épuisé tous les sujets … et son compte en banque. Quant elle tombe sur une petite annonce proposant un stage en spiritualité, elle croit tenir un article en or. La voilà inscrite pour trois semaines d’immersion à La Béatitude en compagnie d’un apprenti gourou et d’une demi-douzaine de stagiaires qui, il faut bien le dire, n’ont pas l’air particulièrement plus illuminés qu’elle. Pour quelle raison sont-ils là ? Ressortiront-ils adeptes d’une nouvelle religion, ou débarrassés de leurs préjugés ? En tout cas tous ― même Wera, cachée derrière son pseudo-cynisme ― sont en quête de sacré.
Dialogues enlevés, portraits aussi vachards que tendres et inoxydable sens de l’humour assurent la réussite de ce roman qui pointe le besoin de sens de notre société contemporaine et illustre quelques-uns des réconforts s’offrant à elle, de la confiance à la tolérance, de la générosité à … la foi, bien sûr.