Guerre et Paix – Tome 1
(780 pages).« Eh bien, mon prince, Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des domaines de la famille Buonaparte. » Prononcés en français, ces mots par lesquels une grande dame de Saint-Pétersbourg accueille un ami au mois de juin 1805 nous plongent d’emblée dans l’atmosphère des salons aristocratiques. Mais ils nous disent aussi que, passé les scènes de la vie domestique et mondaine, le véritable sujet du roman sera l’Histoire et les hostilités entre la France de Napoléon et la Russie d’Alexandre Ier. En écrivant La Guerre et la Paix qui paraît de 1865 à 1869, Tolstoï fait concurrence à l’historien : il puise ses informations aux sources les plus sûres sans renoncer aux pouvoirs de l’imagination qui ouvre à une vérité supérieure. Et cette vérité-là désacralise les grands hommes : les événements qu’ils croient susciter, ils ne font que leur obéir.
Au-delà de l’Histoire, enfin, reste la vie elle-même : inconnaissable, et l’évocation de sa complexité donne aussi tout son prix au roman.
Le cas Fitzgerald
Des originaux de Fitzgerald, d’une valeur inestimable, sont volés à l’Université de Princeton. Bruce Cable, libraire spécialisé dans les ouvrages de collection à Santa-Rosa, en Floride, pourrait bien être mêlé à l’affaire. Mercer Mann, une jeune romancière, est contactée par une mystérieuse femme pour découvrir les secrets de Bruce.
Les Thibault (Tomes I à V)
Ces 5 volumes datent de 1955 et sont dans un état plutôt mauvais mais néanmoins complet, laissant intact le plaisir de lire. Les Thibault est une vaste suite romanesque de Roger Martin du Gard (1881-1958), composée de huit tomes d’inégale longueur dont la publication s’est étalée de 1922 à 1940. C’est tout particulièrement pour cette œuvre, et bien qu’il lui restât encore à en écrire l’Épilogue, que Roger Martin du Gard reçut, dès novembre 1937, le prix Nobel de littérature. // Le cycle se compose de huit romans : Le Cahier gris (1922), Le Pénitencier (1922), La Belle Saison (1923), La Consultation (1928), La Sorellina (1928), La Mort du Père (1929), L’Été 1914 (1936) et Épilogue (1940). // À travers les destinées de deux familles bourgeoises, les Thibault et les Fontanin, est évoquée la France de la Belle Époque qui va sombrer dans le premier conflit mondial. L’ensemble du cycle est surtout centré sur les deux fils du riche notable catholique Oscar Thibault, deux frères que tout oppose : Antoine, l’aîné, médecin sûr de lui, esprit rationnel et plutôt conformiste, et son cadet de neuf ans, Jacques, idéaliste et tourmenté, en révolte contre les valeurs de la société bourgeoise puis militant socialiste. Mais l’amitié de Jacques pour Daniel de Fontanin introduit en contrepoint la famille de celui-ci, de confession protestante. Les deux premiers volumes voient Jacques et Daniel passer de l’adolescence à l’âge d’homme, tandis que les quatre suivants s’élargissent aux vicissitudes et hypocrisies de la vie bourgeoise, à l’ébranlement religieux et moral de ce début de XXe siècle : « le roman familial se transforme en fresque sociale ». L’Été 1914 et l’Épilogue sont consacrés à la Grande Guerre, à son déclenchement comme à ses conséquences tragiques. « Je voudrais surtout ressusciter l’atmosphère du temps. L’agitation pacifiste internationale, autour de Jacques ; la vie bourgeoise, autour d’Antoine », écrit l’auteur à son ami André Gide en 1933 : dès lors « on passe de la fresque sociale à la fresque historique ».
Le coup de lune
Avait-il une seule raison grave de s’inquiéter ? Non. Il ne s’était rien passé d’anormal. Aucune menace ne pesait sur lui. C’était ridicule de perdre son sang-froid et il le savait si bien qu’ici encore, au milieu de la fête, il essayait de réagir.
D’ailleurs, ce n’était pas de l’inquiétude à proprement parler et il aurait été incapable de dire à quel moment l’avait pris cette angoisse, ce malaise faits d’un déséquilibre imperceptible.
Pas au moment de quitter l’Europe, en tout cas. Au contraire, Joseph Timar était parti bravement, rouge d’enthousiasme.
Lors du débarquement à Libreville, du premier contact avec le Gabon ? Le navire s’était arrêté en rade, si loin qu’on ne voyait de la terre qu’une ligne blanche, le sable, surmontée de la ligne sombre de la forêt. Il y avait de grandes houles grises qui soulevaient la vedette et l’envoyaient heurter la coque du paquebot .
Le Code Rebecca
1942. Rommel a pris Tobrouk et l’Égypte est sur le point de tomber aux mains des nazis.
Dans le grouillement du Caire où le destin vacille encore, une lutte à mort s’engage entre un espion allemand qui, à l’abri chez sa maîtresse, une voluptueuse danseuse égyptienne, transmet chaque jour des renseignements à Rommel en utilisant un émetteur radio et un exemplaire de Rebecca de Daphné Du Maurier contenant la clef du code.
Un major des services secrets britanniques, lui a pour aide Elen, une jeune juive égyptienne prête à utiliser sa beauté pour combattre les nazis.
Une fois de plus, Ken Follett a bâti une histoire où chaque chapitre apporte un rebondissement imprévu. Les ruelles inquiétantes du Caire, les sables brûlants du désert, les boîtes où se nouent intrigues et complots, et le Nil, dont les eaux boueuses emportent plus d’un secret, voilà le décor de ce passionnant roman, par l’auteur de L’Arme à l’œil et de Triangle.
L’Ecole des Robinsons
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer.
Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte.
Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage.
Une pièce montée
Un mariage bourgeois, un beau jour de juin en Normandie. Avec, de chapitre en chapitre, les différents regards des héros de la fête. De la petite demoiselle d’honneur émerveillée au curé assailli par ses démons, de la tante excentrique à la mariée au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs défilent à travers des scènes drôles, cruelles ou attendrissantes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent.
Le cimetière de Prague
Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXe siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l’affaire Dreyfus et à la création de l’évangile antisémite, Les Protocoles des Sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l’on se nourrit d’illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d’absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires…
Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d’apprentissage. Tout est vrai ici, à l’exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l’affirmer avec certitude ? Lorsque l’on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiques peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver…
Le pull-over rouge
Christian Ranucci a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4h13 dans la cour de la prison marseillaise des Baumettes. Il avait vingt-deux ans et avait été jugé coupable de l’enlèvement et de l’assassinat d’une fillette de huit ans.
Était-il coupable ou innocent ?
Le Pull-Over rouge, publié deux ans après l’exécution du jeune homme, posait la question et contribuait à faire évoluer l’opinion publique française vers l’abolition de la peine capitale.
En 1981, la France décidait d’abolir la peine de mort.
Paroles
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara…
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant…
Le bouchon de cristal
Quel intérêt peut avoir ce bouchon de cristal que tant de gens veulent posséder par tous les moyens, y compris le meurtre ? Le plus difficile dans une affaire, nous dit Arsène Lupin, souvent, ce n’est pas d’aboutir, c’est de débuter. En l’occurrence, par où débuter ? Quel chemin suivre ? Sans rien connaître, sans savoir quelle partie était jouée, quelles étaient les cartes et qui tenait l’enjeu, Arsène Lupin se jette au plus fort de la bataille. Mais l’adversaire se révèle très vite redoutable et Lupin est plusieurs fois renvoyé à la case départ. Le jeu sera impitoyable, le suspense poignant. Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, l’éternel séducteur, l’insolent, réussira-t-il à déjouer les forces du mal et de la haine ?
Les Apparences
« À quoi penses-tu ? Comment te sens-tu ? Qui es-tu ? Que nous sommes-nous fait l’un à l’autre ? Qu’est-ce qui nous attend ? Autant de questions qui, je suppose, surplombent tous les mariages, tels des nuages menaçants. » Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire d’un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Nick découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivé. Après avoir appelé les forces de l’ordre pour signaler la disparition d’Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d’un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors qu’il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre qu’elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et d’autres plus inquiétantes. Si leur mariage n’était pas aussi parfait qu’il le paraissait, Nick est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple soi-disant idéal n’était qu’une illusion. Considérée par une critique unanime comme l’une des voix les plus originales du thriller contemporain, Gillian Flynn dissèque ici d’une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes et nous offre une symphonie paranoïaque aux retournements multiples, dans un style viscéral dont l’intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.
L’Empire des Loups
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
Comme un vol d’aigles
Décembre 1978.
À Téhéran, à quelques jours de la chute du Shah, deux ingénieurs américains de l’Electronic Data Systems sont jetés en prison. À Dallas, Ross Perot, le patron de cette multinationale, remue ciel et terre pour obtenir leur libération. En vain : le gouvernement américain ne veut pas pour le moment s’engager. Perot décide alors d’agir seul. Il confie au colonel Bull Simons, un ancien des Bérets Verts du Vietnam, un commando composé de cadres E.D. S. , tous volontaires bien qu’ils soient prévenus du côté suicidaire de la mission, et les expédie à Téhéran. Leur objectif : ramener à Dallas leurs camarades.
Comme un vol d’aigles : un récit parfaitement authentique, où rien n’est inventé et où tout paraît plus stupéfiant, plus extraordinaire que le plus échevelé des romans d’aventures.
Roméo et Juliette
TEXTE INTEGRAL – A Vérone, où les Montaigu et les Capulet se vouent une haine ancestrale, Roméo, fils de Montaigu, est amoureux de Rosaline, tandis que Capulet s’apprête à donner une grande fête pour permettre à Juliette, sa fille, de rencontrer le comte Pâris qui l’a demandée en mariage. Parce qu’il croit que Rosaline s’y trouvera, Roméo se rend au bal – et pour Juliette éprouve un coup de foudre aussitôt réciproque. Sous le balcon de la jeune fille, il lui déclare le soir même son amour puis, le lendemain, prie frère Laurent de les marier et de réconcilier leurs familles ennemies. Mais voici que, sur une place de Vérone, Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo qui refuse de se battre. Mercutio, son ami, dégaine à sa place, mais lorsque Roméo voit Mercutio mortellement frappé par Tybalt, il décide de le venger : Tybalt tombe à son tour, et ce qui était une comédie vire à la tragédie. Si, dans cette pièce que Shakespeare compose vers 1595, les amants de Vérone sont ainsi promis au tragique, c’est que le destin leur est hostile. Star-crossed lovers, Roméo et Juliette sont seulement nés sous une mauvaise étoile : ils ne sont victimes ni d’une faute ni de leur amour, mais d’une suite de circonstances malheureuses qui mettront à mort cet amour – et feront de leur histoire, pour plusieurs siècles, un mythe.
Le roman des Jardin
Dans ce récit, Alexandre raconte donc, avec une drôlerie de chaque page, qu’il a voulu être « normal », pour échapper à sa tribu de fous. Il y avait là son père, bien sûr, dit « Le Zubial, » qui déposait des chèques en blanc signés dans des cabines téléphoniques. Son grand-père, « le Nain jaune », qui finançait la droite et la gauche, après avoir été un dignitaire de Vichy; sa grand-mère, dite « l’Arquebuse, » maîtresse officielle de Paul Morand et amoureuse impénitente. Il y avait sa propre mère dont les amours diverses inspirèrent à Claude Sautet (dont elle eut un fils) l’inoubliable César et Rosalie; il y avait surtout « Zouzou, » la gouvernante, celle qui sert de fil conducteur à cette épopée d’une grande famille plutôt bizarre et qui coucha avec plusieurs générations de Jardin – qu’on appelle aussi les « doubles rates » tant ils courent frénétiquement après le bonheur
Les bouffons de Dieu
Le pape français Grégoire XVII a reçu une terrible révélation : la fin du monde est proche, et l’heure du Second Avènement est arrivée. Il voudrait l’annoncer dans une encyclique. Grégoire XVII est-il un mystique, un fou ou un fanatique avide de puissance ? La Curie, devant les dangers d’une telle proclamation, le contraint à abdiquer et l’expédie dans un monastère. La crise internationale se précise et le pape, sorti de son exil, cherche désespérément à prévenir l’holocauste. Trop tard, d’autres forces sont à l’oeuvre… Ce roman, dont le thème audacieux est développé avec une rare maîtrise, tire sa force dramatique de l’actualité de l’apocalypse et aussi de l’habileté avec laquelle Morris West déroule l’intrigue policière, campe toute une série de personnages extraordinairement vrais – hauts fonctionnaires et truands, trafiquants et fanatiques – et fait vivre cette histoire d’amour, de foi et d’espoir.
Nouilles froides à Pyongyang
Nul n’entre ni ne sort de Corée du Nord, le pays le plus secret de la planète. Et pourtant, flanqué de son ami Clorinde, qui affectionne davantage Valéry Larbaud que les voyages modernes, et déguisé en vrai-faux représentant d’une agence de tourisme, notre écrivain nous emmène cette fois sur un ton décalé au pays des Kim. Au programme : défilés et cérémonies, propagande tous azimuts, bains de boue et fermes modèles, mais aussi errances campagnardes et crises de mélancolie sur les fleuves et sur les lacs, bref l’endroit autant que l’envers de ce pays clos mais fissuré. Un journal de voyage, attentif mais distant, amusé parfois, jamais dupe, dans ce royaume énigmatique dont un diplomate américain affirmait récemment que l’on en savait moins sur lui que sur… nos galaxies lointaines.
Un jardin en Australie
Quelque part vers le centre de l’Australie, la cité minière de Salinasburg s’étale en bordure du désert. Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l’abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d’où les morts ne partent pas ».
Tout commence dans les années 30. Ann, née dans la bonne bourgeoisie de Sydney, choisit contre l’avis de sa famille de suivre son mari aux confins du désert. Elle aura toute sa vie le projet fou d’y faire pousser un parc luxuriant. Soixante-dix ans plus tard, une jeune Française, Valérie, dirige un festival d’art contemporain dans la même région reculée. Sur un coup de cœur, elle s’installe dans une maison décrépie mais envoûtante, entourée de plantations désormais délaissées. Valérie est très inquiète pour sa petite fille Elena. A trois ans, Elena ne se décide pas à parler. Après sa mort solitaire, Ann veille secrètement sur ce qui reste de son jardin et sur ses nouveaux habitants….
Si éloignées, si dissemblables, Ann et Valérie affrontent toutes deux l’adversité et trouvent un vrai réconfort là, au bout du monde. Et bien qu’elles ne puissent se connaître ni même se croiser, elles se rencontrent par-delà les années dans cet envoûtant coin de verdure. Un havre de liberté. Un jardin à soi.
Au petit bonheur la chance !
1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus.
Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un coeur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot.
Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon.
Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.
Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !
Contes de la bécasse
Chaque automne, un vieux chasseur régalait ses amis de bécasses. Les têtes de ces délicieux oiseaux étaient donnés à un seul convive désigné par le sort. Et ce dernier, pour dédommager les autres, devait raconter une histoire. Les seize nouvelles de ce recueil se situent presque toutes en Normandie où Maupassant vécut une jeunesse heureuse. Ses paysans chasseurs, ses aristocrates, sa rempailleuse, ses pêcheurs sont saisis sur le vif dans leur vie quotidienne. La folie de la femme qui a perdu toute sa famille, l’avarice sordide de la maîtresse du petit chien, la triste vieillesse des danseurs de menuets, la revanche de l’épouse bafouée, Maupassant voit tout dans les détails les plus poignants. Le célèbre auteur de Bel Ami nous donne dans ce recueil ses meilleurs contes.
À la fois lycéenne à New York et princesse héritière de Genovia, Mia fête aujourd’hui ses 15 ans et la vie lui sourit. Elle aime Michael, qui l’aime aussi. Elle va avoir un petit frère ou une petite sœur. Elle publie son premier article et son premier poème. Donc tout va bien ? Non ! Car Michael ne semble pas du tout décidé à aller au gala annuel de leur école…
London Fields
» C’est l’histoire d’un assassinat. Il n’a pas encore eu lieu. Mais il aura lieu. (Il a tout intérêt.) Je connais l’assassin, je connais l’assassinée. Je connais l’heure, je connais le lieu. Je connais les mobiles (ses mobiles à elle) et je connais les moyens. Je sais qui sera le faire-valoir, le dupe, le pauvre bourriquet qui lui aussi sera totalement détruit. Et je ne pourrais pas les arrêter, je ne pense pas, même si je le voulais. La fille mourra. C’est ce qu’elle a toujours voulu. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé à créer. Avec » London Fields « , Martin Amis nous offre une satire contemporaine, dont le titre champêtre résonne comme une dernière note ironique dans une métropole londonienne hantée par l’Apocalypse.
A PARTIR DE 14 ANS – Tome 1 – LEGEND – June est un prodige. A quinze ans, elle fait partie de l’élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré dans les hauts rangs de l’armée. Day est le criminel le plus recherché du territoire. Né dans les taudis qui enserrent la ville, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l’arrêter. Issus de deux mondes que tout oppose, ils n’ont aucune raison de se rencontrer… jusqu’au jour où le frère de June est assassiné. Persuadée que Day est responsable de ce crime, June se lance dans une traque sans merci. Mais est-elle prête à découvrir la vérité ?
Tome 2 – PRODIGY – June et Day ont échappé à leurs poursuivants. Réfugiés à Vegas, ils rencontrent un groupe de rebelles, les Patriotes, qui consentent à les aider à s´enfuir. Mais il y a une condition. Prêts à tout, les deux adolescents acceptent : ils savent que, sans les rebelles, leurs heures sont comptées. Pourtant, June doute : et s´ils s’apprêtaient à plonger le pays dans la guerre civile ? Déchirée entre son sens du devoir, ses intuitions et ses sentiments, elle devra prendre la décision la plus difficile de son existence. Et Day aura-t-il suffisamment confiance en sa nouvelle complice pour remettre sa vie et celle des siens entre ses mains ?
Tome 3 – CHAMPION – June et Day se sont dévoués corps et âme à la République. Leur pays est à l’aube d’une renaissance… jusqu’au jour où un nouveau virus, plus dangereux que tous les précédents, déclenche une vague de panique à la frontière ennemie. La guerre menace d’éclater. June est la seule à détenir la clé pour défendre sa patrie. Mais sauver la vie de milliers de personnes suppose un sacrifice terrible, pour elle comme pour celui qu’elle aime.
Couleurs de l’incendie
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.
La Voyageuse de nuit
C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ?
Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l’âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d’achat – en même temps qu’on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur…
Plus de cinquante après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude.
« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd’hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j’essaie de montrer que la sensation de l’âge, l’expérience de l’âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d’existence. Attention, ce livre n’est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu’un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c’est une question de civilisation. Continuons le combat !
Un roman pour ceux qui veulent savoir ce qu’il y a sous leurs pieds.
Avant cette sortie de classe, Keren et Nathan ne se connaissaient pas vraiment. Séparés de leur groupe, ils se retrouvent seuls dans le métro. Perdus puis traqués, ils s’enfoncent dans les profondeurs de Paris, au cœur d’un monde qu’ils n’auraient jamais dû découvrir…
Le premier tome d’une aventure haletante.
Un roman dans lequel l’univers de Jules Verne rencontre le XXIe siècle.
Pour tout savoir sur Sublutetia : http://www.sublutetia.com/blog
Le Docteur Faustus
L’un des plus grands romans de Thomas Mann, composé aux Etats-Unis de 1943 à 1947, et dont la trajectoire trouve un écho flamboyant et tragique dans l’histoire contemporaine, le triomphe et l’apocalypse de l’Allemagne hitlérienne.
Brassant les mythes, renouant avec le démoniaque, paraphant son véritable testament spirituel d’artiste, Mann nous livre la biographie imaginaire d’un artiste qui, comme Nietzsche, braverait la folie pour porter la souffrance d’une époque dans son orgueil de créateur et, comme Schönberg, serait l’inventeur de la musique sérielle. » Jamais, disait-il, je n’ai autant aimé un personnage imaginaire. »
The Animalies
Dans une petite ville paumée du Kentucky, une improbable complicité se noue entre cinq excentriques. Opal, octogénaire lubrique en bottes de cow-boy. De soixante-douze ans sa cadette, Ember, bassiste surdouée aux pulsions destructrices. La satanique Aurora, bombe frigide qui ne prend son pied qu’à la batterie. Ray, Irakien efféminé à la recherche du soldat qu’il a blessé pendant la guerre du Golfe. Enfin, le charismatique Luster, poète afro-américain,éternel incompris qui gagne sa vie comm commissaire de piste dans un cynodrome. Tous ont une passion, la musique, et un rêve conquérir le monde avec leur groupe totalement déjanté, The Anomalies.
Ceux qu’on aime
Une odyssée familiale puissante et passionnante.
Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique.
Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir….
Une passionnante fresque familiale.
Les pintades à Téhéran
Non, à Téhéran les femmes ne sont pas toutes voilées de noir de la tête aux pieds.
Oui, elles ont le droit de vote et peuvent même être élues.
Non, elles ne sont pas cloîtrées à la maison, et 60 % des étudiants sont des étudiantes.
C’est sûr, la vie des pintades téhéranaises est pleine de contraintes et d’interdits. Au regard de la loi, elles ne valent que la moitié d’un homme.
Leur quotidien est un pied de nez permanent à la censure, une lutte de tous les instants contre une république islamique qui ne leur fait pas de cadeaux.
Découvrez une basse-cour voilée, mais pas prude !
Plongez sous les voiles et derrière les portes, dans l’intimité de femmes ultra féminines, bourrées de contradictions, et pénétrez dans leur univers, à travers des chroniques, des anecdotes, leurs bons plans et leurs meilleures adresses remises à jour.
Le Songe du Taj Mahal
En 1605, Augustin Hiriart, un jeune orfèvre de Bordeaux, a tout juste vingt ans.
Un matin, il est enlevé par des soldats : après avoir abjuré le protestantisme, il se retrouve à Paris où Henri IV lui confie la fabrication d’un bijou somptueux destiné au roi d’Angleterre avant de l’envoyer à Londres, en pleine Conspiration des poudres.
Hélas, la mission échoue. Craignant pour sa vie, Augustin s’embarque pour les Indes où, après bien des aventures, il échoue à la Cour de l’empereur moghol.
Devenu un personnage influent, Augustin construit pour Jahangir un trône fabuleux, des machines de guerre… À la mort de son épouse, le monarque fait édifier pour elle un immense mausolée, le Taj Mahal… Augustin a-t-il joué un rôle dans la conception de ce chef-d’œuvre ?
Pour le trois cent cinquantième anniversaire du Taj Mahal, Christian Petit a imaginé ce roman d’amour et d’aventures, d’après les lettres d’un joaillier français du XVIIe siècle, dont le nom fut associé à la construction d’un des plus célèbres monuments du monde.
Les médecines naturelles
Guide pratique et art de vivre, le livre du docteur Armelin apporte à chacun les explications et les conseils indispensables pour se garder en forme le plus longtemps possible.
Séduire Isabelle A.
Isabelle a été très claire. Elle n’épousera Pierre que s’il est accepté par tous les membres de sa famille, les Pettigrew. Lors d’une semaine caniculaire sur les bords de Loire, les présentations vont tourner au cauchemar. Car tout sépare le jeune journaliste un peu coincé de cette joyeuse clique de libres penseurs passablement allumés. Pour être adopté, le nouveau venu sera soumis à un baptême du feu décoiffant…
Drôle et déluré, Séduire isabelle A. évoque avec finesse la folie du microcosme familial et l’art de vivre ensemble.
Vénus érotica
Les lecteurs du célèbre journal d’Anaïs Nin savent qu’en 1940, à l’instigation d’un mystérieux collectionneur, Henry Miller et Anaïs Nin écrivirent des » érotiques « . Longtemps, ces textes furent mis en sommeil. Depuis sa publication, ce livre n’a cessé de figurer sur la liste des best-sellers et la critique a accueilli avec enthousiasme ces textes particulièrement révélateurs du talent romanesque d’Anaïs Nin. Vénus Erotica, c’est 15 nouvelles, 15 histoires de sexe extraordinaire. Il ne s’agit pas d’une littérature réaliste mais bien d’une utopie de la sexualité. Chaque rencontre est une osmose, un voyage vers le cosmos, un orgasme volcanique. Ce livre est infiniment optimiste, un vrai remède à la morosité ambiante. Au fil des histoires, Nin se détache de sa contrainte première, qui est d’écrire les fantasmes d’un homme qui lui assène constamment « Laissez tomber la poésie ! ». Elle raconte alors nos fantasmes à toutes et surement à tous. N’est-ce pas l’utilité première de ce genre littéraire ?
Vingt ans après
Texte intégral – Vingt ans après, ils courent, chevauchent et ferraillent toujours, sur les routes de France ou d’Angleterre. Leurs bras, comme leurs langues, n’ont rien perdu de cette vigueur étincelante qui les faisait déplacer les montagnes et réussir l’impossible. Leur amitié, dans les moments critiques, ressoude leurs quatre lames comme limailles autour d’un seul aimant. Mais les temps ont bien changé. Aramis sert ses duchesses, Athos ne songe qu’à son fils, Porthos à son titre et d’Artagnan s’est attaché à un Mazarin que tout le monde abandonne. C’est le règne de l’individualisme bourgeois que Dumas dénonce, et l’élan brisé de la jeunesse, de ses espoirs, qu’il évoque avec une tendre nostalgie. Les montagnes, cette fois, ne bougent plus. Le ciel s’est assombri. Et si les dialogues claquent toujours, dans ces pages ferventes et enflammées, ils s’épuisent aussi, bien souvent, contre le mur de l’irrémédiable. Cette fragilité avouée, ce demi-renoncement, grandissent Dumas et nous le rendent plus proche encore.
Britannicus
Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu de Messaline un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère…
Plutôt que » Britannicus « , victime assez falote de Néron et d’Agrippine, Racine aurait dû donner à sa tragédie le nom de l’un ou l’autre des deux monstres qui s’affrontent à travers lui. Leur » ambition « , aujourd’hui nous l’appellerions plus volontiers » goût du pouvoir « . Un goût de mort et de sang dont les Romains, hélas ! n’ont pas emporté le secret avec eux. Chacun, ici, y reconnaîtra les siens…
Le premier cercle
Le jeune diplomate Volodine a eu connaissance d’un piège tendu à un médecin de valeur, ami de sa famille, Doit-il le prévenir ? Sa conscience et son coeur disent oui, l’instinct de conservation regimbe. En 1949, sous Staline, il faut se montrer en tout d’une extrême prudence si l’on veut vivre ou simplement survivre, mais alors est-on encore un être humain ? D’ailleurs, il n’existe pas de technique permettant d’identifier les voix. En appelant d’une cabine publique, en faisant vite, les risques restent limités. Et Volodine téléphone. Par malheur, il y a près de Moscou, à Mavrino, une de ces prisons surnommées charachkas où les détenus politiques, pour la plupart ingénieurs et techniciens, sont employés à des travaux de recherche. Ceux de Mavrino s’occupent de mettre au point un téléphone assurant le secret absolu des communications et, accessoirement, d’élaborer un système de codification de la voix analogue à celui des empreintes digitales. Qui sont ces détenus ? Des mathématiciens, des paysans ou de hauts fonctionnaires qui ont plongé par le hasard d’un caprice ou, d’une dénonciation dans l’Enfer de la disgrâce dont la charachka est le premier cercle, le camp de déportation le dernier ? épreuves qu’Alexandre Soliénitsyne, pour les avoir vécues, décrit et dénonce avec vigueur dans ce livre bouleversant.
Le Goût des pépins de pomme
À la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l’Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu’elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n’envisage pas, dans un premier temps, de la conserver.
Mais, à mesure qu’elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l’entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l’histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.
Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur le thème du souvenir et de l’oubli.
Le Cœur glacé (tomes 1 et 2)
Le jour de sa mort, Julio Carrión, prestigieux homme d’affaires qui a acquis son pouvoir durant la dictature de Franco, lègue une fortune considérable à ses enfants. Il leur laisse également un passé incertain, caché, chargé de culpabilité, qui remonte à ses années dans la division azul, durant la guerre civile espagnole. À son enterrement, en mars 2005, son fils Álvaro, le seul à ne pas avoir voulu travailler dans les affaires familiales, est étonné par la présence d’une belle jeune femme que personne ne reconnaît et qui fut peut-être la dernière maîtresse de son père. En revanche, Raquel Fernandez Perea, fille et petite-fille de républicains exilés en France, n’a jamais oublié le mystérieux épisode de son enfance, quand, après la mort de Franco, elle avait accompagné son grand-père chez des inconnus qui lui semblaient étrangement liés à l’histoire de sa famille.
Aujourd’hui, le hasard réunit Álvaro Carrión et Raquel Fernández, irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Dans une quête passionnante et douloureuse, ils vont découvrir l’influence dramatique d’anciennes histoires familiales sur leurs propres vies.
Le Cœur glacé est un roman magistral qui entraîne le lecteur dans son histoire comme un fleuve déchaîné
La planète des singes
Y a-t-il des êtres humains ailleurs que dans notre galaxie ? C’est la question que se pose Ulysse Mérou, lorsque, de leur vaisseau spatial, ils observent le paysage d’une planète proche de Bételgeuse : on y aperçoit des villes, des routes curieusement semblables à celle de notre terre. Après s’y être posés, les trois hommes découvrent que la planète est habitée par des singes.
Ceux-ci s’emparent d’Ulysse Mérou et se livrent sur lui à des expériences. Il faudra que le journaliste fasse, devant les singes, la preuve de son humanité…
Les brumes de l’apparence
Quand un notaire de province lui annonce qu’elle hérite d’une masure au milieu de nulle part dans l’isolement d’une forêt, décidée dans l’instant à s’en débarrasser, Gabrielle (Parisienne, quarante ans), s’élance sur les routes de France pour rejoindre l’inattendu lieu-dit, signer sans état d’âme actes de propriété et autres mandats de mise en vente, agir avec rigueur et efficacité. Un paysage, un enchevêtrement d’arbres et de ronces à l’abandon, où se trouve blottie depuis des décennies une maison dont une seule pièce demeure à l’abri du ciel, dix hectares alentours, traversés par le bruissement d’une rivière et d’une nature dévorante. Tel est le territoire que découvre Gabrielle, insensible à la beauté étrange voire menaçante des lieux, après des heures de route. Contrainte de passer la nuit sur place, isolée, sans réseau téléphonique, Gabrielle s’endort sans avoir peur. Mais son sommeil est peuplé de rêves, d’odeurs de fleurs blanches et de présences. Dans les jours qui suivent, toutes sortes de circonstances vont l’obliger à admettre ce qu’elle refuse de croire : certains lieux, certaines personnes peuvent entretenir avec l’au-delà une relation particulière. Gabrielle en fait désormais partie : elle se découvre médium. De livre en livre, Frédérique Deghelt interroge notre désir d’une autre vie, explore les énigmes de notre perception, dévoile ce qui en nous soudain libère le passage entre la rationalité et l’autre rive. Un roman jubilatoire, profond et inquiétant.
L’acupuncture, cette technique qui nous vient d’Extrême-Orient, a su s’imposer en Occident, et ceux qui font appel à elle sont de plus en plus nombreux.
Pourquoi ne sauriez-vous pas, comme le font des milliers de Chinois, soulager vos proches et vous-même par simple pression d’un doigt ?Il ne s’agit pas, bien sûr, de traitements complets, réservés aux médecins acupuncteurs, mais de calmer rapidement, aussi bien qu’avec gouttes ou cachets, les petits maux de chaque jour.
Le docteur Roger Dalet, interne des hôpitaux, ancien chef de clinique, est chargé de former les étudiants et les jeunes médecins à la connaissance et à la pratique de l’acupuncture. Aujourd’hui, c’est à vous qu’il destine ce manuel pratique.
Le journal de Philol
Dès 13 ans
Pour son quinzième anniversaire, Philomène, dite Philol reçoit en cadeau de sa mère un journal intime. Ringard ? Pas tant que ça. Raconter sa vie et celle des autres, c’est un vrai plaisir, surtout quand les événéments se bousculent au lycée comme à la maison.
J’avais treize ans sous l’occupation
Dès 13 ans
Nantes, 1943. Au plus fort de l’occupation allemande, Félix, treize ans, ne rêve que de rejoindre un réseau de résistance. Une sombre histoire de corbeau dénonçant des Nantais aux Allemands va lui permettre de faire la preuve de son courage et de sa détermination. Doutant de tout et de tous, Félix se lance à corps perdu dans une enquête difficile et âpre qui l’amènera à regarder d’un autre oeil tous ses proches.
De la part de la princesse morte
Ceci est l’histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d’Istamboul. Ce pourrait être le début d’un conte ; c’est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l’Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s’écrouler cet empire. Condamnée à l’exil, la famille impériale s’installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera la princesse aux bas reprisés. C’est à Beyrouth qu’elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé.
En visite officielle à Genovia, Mia apprend son futur métier de princesse héritière : discours, inaugurations, dîners mondains… À sa façon, bien sûr ! Mais plus important que tout, elle sait enfin que Michael, son grand amour secret, l’aime aussi. Pourtant il y a un problème : comment faire, à 14 ans et 8 mois, pour être sûre qu’un garçon restera amoureux de vous toute la vie ?