Un cœur fier
» Je ne veux manquer à aucune tâche. J’arriverai à être à la fois épouse, mère… et moi-même « . Pour Susan, être elle-même, c’est devenir sculpteur. Créer lui est indispensable, mais elle veut aussi vivre. Pour cet être particulièrement doué, la réussite d’une vie pleine et féconde serait facile ; il lui faudra toutefois compter avec les autres, car Susan diffère trop de la mesure commune pour être tolérée.
Pearl Buck s’est inspirée de son propre drame conjugal pour ce roman émouvant retraçant le combat livré par une femme déchirée entre son art et ses obligations d’épouse.
Suite Romanesque « les semailles et les moissons » – Tome 4 – Elisabeth a dix-neuf ans, un visage de grâce impertinente, l’humeur libre et joyeuse. Ses parents, Pierre et Amélie, les amoureux des Semailles et les Moissons, ont vendu leur café du boulevard Rochechouart pour acheter un hôtel à Megève. Dans ce décor de vacances, c’est un va-et-vient de clients aux faces interchangeables. Ils témoignent à Elisabeth une admiration qui la flatte. Toutefois, si elle apprécie leurs compliments, elle refuse de se laisser entraîner dans une banale aventure saisonnière. Sûre d’être à l’abri des surprises sentimentales, elle n’en est que plus bouleversée, lorsque surgit l’inquiétante figure de Christian…
La renarde
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Comme un conte, imprégné de mystérieuses légendes et de nature frémissante, se déroule la tragique histoire de Hazel, la fille des bois, sauvage et libre comme la petite renarde sa compagne,, qui ne découvre l’homme que pour lutter contre sa convoitise. Échappant à Reddin dont les instincts chasseurs la révoltent, elle va vers celui qui lui offre un refuge – le Pasteur, qui l’épouse pour la sauver. – Mais la nature est impérieuse, et Hazel ne résiste s a celui qui l’appelle, « comme le pluvier ou temps pas nids… » Comprenant son erreur et sa faute, elle s’enfuit à nouveau vers son véritable ami. Mais les « signes » sont contre elle; la « Meute de la Mort » semble la poursuivre lorsque les chiens s’acharnent sur la piste de la renarde, et toutes deux se précipitent vers la mort qui les sauve.
L’avocat du diable
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Au fin fond de la Calabre, dans l’Italie chaotique de l’agrès-guerre,des voix s’élèvent pour demander la béatification d’un nommé Giacomo Nerone, déjà vénéré par les fidèles de Gemelli dei Monti. Quoique épuisé par le cancer, Mgr Blaise Meredith accepte des autorités vaticanes la mision d’aller sur place, et de souligner sans faiblesse – c’est la règle – tout ce qui peut rendre la cause douteuse ou inacceptable. La méfiance, les non-dits, le jeu inextricable des passions et des intérêts l’attendent dans ces collines déshéritées où survivent, à côté d’un piétisme parfois suspect, les traditions du paganisme. Au contact du médecin juif relégué là par le fascisme, de Nina, qu’on appelle la prostituée du saint, et d’une comtesse de naissance anglaise, rongée par la solitude et l’insatisfaction, il découvrira un drame humain et politique encore à vif. Il comprendra aussi que l’idée même de la sainteté ne fait que renvoyer chacun de nous à ses fautes, à ses échecs, à ses remords… Avec ce roman publié en 1959, et dont le retentissement fut international, le romancier du Loup rouge et de L’Ambassadeur nous donne, en même temps que le tableau saisissant d’une Italie archaïque et mystérieuse, une méditation spirituelle dont les termes demeurent d’une profonde actualité. Voilà un roman sous lequel se cache une violence mortelle, et qui sera lu pendant longtemps.
L’empreinte du dieu
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Lauréat du Prix Goncourt pour cet ouvrage émouvant, Maxence Van der Meersch conte l’histoire tragique de Karelina, timide paysanne au joli visage. Mariée de force à un colosse brutal, elle doit subir une vie faite d’expédients et les humiliations de son mari. Quand son bourreau est mis sous les verrous, elle s’enfuit. Elle trouve refuge chez son oncle Domitien, écrivain célèbre, dont l’épouse, Wilfrida, reçoit avec joie la jeune femme, qu’elle considère bientôt comme sa propre fille. Les deux femmes ignorent alors qu’elles viennent de sceller leurs destins…
Poussière
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – A 18 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Judith Earle, une jeune fille de bonne famille du Sud de l’angleterre, regagne la grande maison familiale au bord de l’eau. Elle vient de terminer ses études à Cambridge. Elle assiste au retour de ses voisins, les cousins Fyfe, qu’elle a idolâtrés tout au long de son enfance solitaire. Dans une mosaïque faisant alterner passé et présent, Judith se souvient de leurs jeux, et des fantasmes induits par ces jeunes garçons qui revêtaient pour elle un caractère quasi mythique tant ils étaient beaux, socialement doués, à l’aise en toutes circonstances……
tous ont grandi, et elle revoit chacun identique et différent de l’enfant qu’il fut. Mais la magie de l’enfance n’est pas déjà devenue poussière ?
Précoce automne
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Une jeune femme, mariée au dernier rejeton d’une vieille dynastie de la Nouvelle-Angleterre, découvre l’enfer derrière la façade de respectabilité et de puritanisme de sa nouvelle famille. Lucide, elle manquera cependant de la force nécessaire pour s opposer et n’aura ensuite de cesse que de permettre à sa fille devenue adolescente, d’échapper à une telle prison : un combat, dans une « bonne » société américaine à la violence bien réelle, autrement plus risqué qu’elle n’aurait pu l’imaginer…
Marie Antoinette
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Destin tragique de la reine Marie-Antoinette sous la plume d’un grand historien, spécialiste des grands personnages. Plus qu’une biographie, c’est l’ Histoire véridique, grâce à des documents inédits provenant des archives nationales. Constamment rééditée, la Marie-Antoinette d’André Castelot est non seulement le plus grand de ses innombrables succès, mais reste sans doute le best-seller des biographies, toutes époques et tous personnages confondus.Près d’un million d’exemplaires vendus en librairie, auxquels s’ajoute le succès stupéfiant de sa traduction américaine (450 000 exemplaires). On s’accorde pour estimer, malgré le temps qui passe et les nombreuses biographies parues depuis, que celle de Castelot » n’a pas pris une ride « .
Rebecca
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ? Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d’évocation du texte originel et en révéler la noirceur.