La volière dorée
La fille de l’empereur possédait trois cent quatre-vingt-dix paires de chaussures, huit cent douze chapeaux, cinquante ceintures en queue de serpent. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était les oiseaux. Son jardin comptait cent et une volières habitées par les oiseaux les plus rares. Mais hélas ! Combien de têtes avaient-elles coûté, de combien de serviteurs ! Jusqu’à la nuit où Valentina rêva de l’oiseau qui parle. Personne ne le trouva. Puis, après onze longs mois, un jeune serviteur rapporta dans un écrin un tout petit oeuf dans un nid…
L’Odyssée
« Vous avez le choix : Ulysse ou le Cyclope. Vous choisissez Ulysse. Au péril de votre vie, après dix années de combats, vous avez pris la ville de Troie. C’est votre surnom : « preneur de Troie ». Sur le chemin du retour, vous avez perdu nombre de vos compagnons. Les uns, le Cyclope les a engloutis. Les autres se sont noyés. Ils ont mangé les Vaches du Soleil, en dépit de vos recommandations. Ils ont goûté à des fruits étranges qui procuraient l’oubli. Ils ont fait l’expérience de vivre en cochons. Mais vous, Ulysse, vous avez dû lutter.Vous avez percé l’oeil du Cyclope, le fils de Poseidon. Vous n’aviez pas le choix. De là vient l’acharnement de Poseidon à vous nuire. Pauvre Ulysse, incapable de profiter de l’immortalité toute proche que Calypso vous offre sur un plateau en or. Courage, les déesses vous protègent, et la terre n’est plus très loin !Vous aurez bientôt l’âge de Télémaque, celui d’Ulysse, puis celui de Laërte : déjà vous savez que votre vie s’est jouée quelque part entre Troie et Ithaque. »
Etre le loup
C’est la fête dans le pré, les moutons se réjouissent et pour cause : le loup est mort. C’était un grand méchant loup, bien sûr. Enfin, pas si sûr, parce que personne ne l’a jamais vu. Mais le mouton Kalle connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui l’a vu. Locke, son copain, a des doutes. Kalle s’énerve. Terriblement. Comme le loup est mort, on lui cherche un successeur. Kalle se présente. Jouer au loup, c’est facile, mais être le loup, est-ce si simple ?
Malo de Lange, fils de voleur
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter. De l’aventure ! Il n’a que douze ans, il est à peine éduqué, et déjà le voilà arraché à ses tantes adoptives par un certain Riflard, une brute qui se prétend son père, mais qui le bat et le séquestre. Malo parvient à s’échapper et part sur les routes à la recherche de son vrai père. De l’amour ! Elle s’appelle Léonie de Bonnechose, elle est belle, elle est riche. Malo a décidé que c’était sa fiancée, mais elle n’est pas au courant. Gagnera-t-il son coeur ? Aimera-t-elle le fils du voleur ? Un héros partagé entre le bien et le mal ! Vagabond, bonimenteur, voleur à la tire, escorté du petit Craquelin, du gros Bourguignon et de La Bouillie qui lui apprend à jaspiner l’argot, Malo se retrouve avec sa bande à la taverne du Lapin volant, un repaire de voleurs et d’assassins. C’est le Lapin volant qui connaît le secret de sa naissance, Malo en est persuadé. Oui, mais gare ! À force de fréquenter la canaille, Malo risque de s’enfoncer dans le crime comme le couteau dans le beurre… Retrouvez la suite des aventures de Malo de Lange dans : Malo de Lange, fils de Personne et Malo de Lange et le fils du roi.
Mauve
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas. Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué. Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit ! Et que fait la police dans ces cas-là ? Et que font les sorcières ?
Le club de la pluie brave les tempêtes
C’est la fin des vacances d’hiver à Saint-Malo, et voilà un moment que le Club de la Pluie n?a pas eu une énigme à se mettre sous la dent. Mais lorsque Jeanne Eyrmont, la filleule de la directrice, débarque à l’internat des Pierres-Noires, elle semble apeurée, comme si elle avait vu des fantômes. Des fantômes, vraiment ? Ambroise, Rose, Nadget et Milo sont bien décidés à tirer cette affaire au clair. Ce livre réunit deux nouvelles enquêtes du Club de la Pluie, Le Fantôme des Pierres-Noires et Le Mystère des chaussons rouges.
Un baiser pour petit-ours
MAGNIFIQUES ILLUSTRATIONS – Petit-Ours a fait un très beau dessin. « Je suis enchanté de ce tableau », dit-il. « Je vais l’offrir à Grand-Maman. » Alors il le donne à la poule, qui va le transmettre à Grand-Maman. Et Grand-Maman donne un baiser à la poule pour Petit-Ours. Mais ce baiser a beaucoup de mal à arriver jusqu’à Petit-Ours.
Le fils de l’Ursari
Ciprian est le fils d’un Ursari, d’un montreur d’ours. Avec sa famille, ils sont des nomades, ce qui est mal accepté dans la société. Ils changent très souvent d’endroits et se déplacent et vivent dans une caravane. Un jour, deux hommes vont leur proposer de partir vivre à Paris où il y a du travail et où ils vont pouvoir devenir riches. Cependant, ils se rendent compte que la vie n’est pas si facile qu’ils l’imaginaient. De plus, ils doivent rembourser une importante somme d’argent des frais de leur voyage. Ciprian et sa famille vont faire des petits boulots : Ciprian et son frère vont devenir « emprunteurs » de porte feuille, Vera et sa mère vont devenir mendiantes professionnelles et son père lui va être ferrailleur de nuit. Ciprian va découvrir « lèzéchek » au jardin du « Lusquembourg ». Ce jeu va le passionner et il va apprendre à y jouer très rapidement. Il va se rendre compte de ses capacités intellectuelles supérieures aux autres, et il va même être scolarisé. Ciprian va se faire des amis qui vont le pousser à participer à des tournois d’échec. Une nouvelle vie va alors commencer pour lui. Ce roman de jeunesse m’a plus. L’histoire est prenante et intéressante. Elle nous fait voyager émotionnellement entre rire, suspense ou pitié. On s’attache facilement aux personnages, comme Ciprian, Dimitrieu ou Madame Baleine. En revanche, j’ai mis du temps à rentrer dans l’histoire, au début, parce que l’histoire avance lentement jusqu’à leur arrivée à Paris (dette à rembourser au plus tôt, arrestation de Dimitrieu, changement de camps). Au cours du livre, on espère que leur situation va s’arranger mais on perd espoir quand ils font les mauvaises rencontres, quand ils sont exploités, escroqués ou manipulé. La fin du livre m’a un peu déçu. Elle ne nous dit pas si la situation s’est arrangée pour ses parents et pour son frère. J’aurais aimé la connaître. Grâce à ce livre on en apprend plus sur les Ursari, les montreurs d’ours, qui sont une peuple méconnu.
L’or de Cajamalca
De 11 à 13 ans – De l’or, de l’or, de l’or ! En 1523, le général Pizarro part à la conquête du Pérou et entre dans la ville de Cajamalca. Ses hommes et lui sont éblouis par ce qu’ils découvrent : il y a de l’or partout. Pour s’en emparer, Pizzaro a un plan : il va capturer l’Inca, l’empereur du Pérou, et réclamer le plus d’or possible en échange de lui. Mais jusqu’où ira cette fièvre de posséder, violente et incompréhensible ? Et aura-t-elle jamais une fin ?
« Le plus beau livre écrit en langue allemande du XXe siècle » (Thomas Mann)
Air marin
Quand Adrien reçoit une carte postale de Bretagne avec une petite algue collée sur l’enveloppe, il remarque tout de suite que sa lettre a un parfum particulier. Un parfum plutôt agréable. Il se souvient alors de toutes les odeurs qu’il connaît : de celles qu’il aime, mais aussi de celles qu’il déteste. Son amie Alex a aussi un parfum préféré, mais elle refuse de lui dire lequel. Plus Adrien y pense et plus il a envie de savoir ce que c’est.
Au pays des pierres de lune
A partir de 13 ans – Quand il neigeait à Boulogne, tous les Russes de l’immeuble étaient heureux. C’était la fête. Ma grand-mère débarquait dans ma chambre à sept heures du matin. « Debout là-dedans ! hurlait-elle. Regarde ! » Elle ouvrait les volets d’un geste magistral pour me montrer le ciel blanc. « Il neige ! Habille-toi ! Vite ! » Babou n’était pas une grand-mère ordinaire. Elle me racontait que les yeux des filles, en Russie, brillaient comme le reflet de mille pierres de lune dans la nuit. Les garçons les aimaient, ils les embrassaient, puis ils les oubliaient. C’est l’hiver de mes treize ans qu’à mon tour j’allais découvrir l’amour. Il s’appelait Boris. Il avait les yeux bleus et quelque chose au milieu qui me donna envie d’y plonger.
Une bouteille dans la mer de Gaza
C’est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d’info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l’horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s’habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s’allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu’elle écrit ce qu’elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l’espoir quand même. Ce qu’elle pense, ce qu’elle écrit, quelqu’un doit le lire. Quelqu’un d’en face. Elle l’imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie… Ce livre a été adapté au cinéma par Thierry Benisti (scénario co-écrit par Valérie Zenatti et Thierry Benisti) sous le titre « Une bouteille à la mer » en 2011. Le film a reçu le « Prix national lycéen du cinéma », organisé par le ministère de l’Éducation nationale.
Voyage à Pitchipoi
Voyage à Pitchipoï raconte la tragédie d’une famille juive, en France, pendant la guerre. En 1942, l’auteur de ce livre avait six ans. Sa famille fut arrêtée, par des gendarmes allemands et français, et déportée. Le narrateur et sa petite sœur furent d’abord confiés à des voisins jusqu’à ce que le maire du village fasse appliquer la décision du capitaine SS, Commandeur de la région et responsable des mesures de répression antisémite : « L’accueil d’enfants juifs dans des familles françaises est indésirable et ne sera autorisé en aucun cas. » Les deux enfants furent alors enfermés dans une prison, puis transférés au camp de Drancy, où la petite fille tomba malade par malnutrition. Sortis miraculeusement du camp, ils retrouvèrent quelques mois plus tard leur mère qui avait réussi à s’échapper lors de son arrestation et n’avait pas été reprise, malgré les portes qui s’étaient souvent fermées lorsqu’elle avait demandé de l’aide. Après des mois de vie clandestine, à la Libération, ils revinrent dans leur maison vide et abandonnée. Ils ne reverront jamais leur père.
Tu es une légende
Dès 13 ans – Avoir un père flic et poète. Cohabiter avec un petit frère atteint d’énurésie aiguë qui doit laper du jus de banane pour s’en sortir. Aimer à perdre la raison, aimer à ne savoir que dire la fille la plus géniale que l’Australie ait portée, Vicki Streeton, et la voir partir dans le soleil couchant de la fin du monde avec une bande de rockers motards dégénérés. Supporter le déménagement de Egg, son meilleur pote, le spécialiste du langage loufoque et du teint blême. Braver tout à coup un requin alors qu’on vient de passer une heure à nager au milieu de six dauphins mabouls et couineurs. Lockie Leonard a déjà fait tout ça. Mais il y a quelque chose qu’il n’a encore jamais vécu. Une chose profonde, mystérieuse et plus blessante qu’un aileron vous déchirant le coeur, ou qu’une fille sublime sortant de votre existence sans se retourner. Ce sont les larmes de sa mère. Des larmes de désespoir intense, de chagrin inconsolable, de folie qui menace. La dépression de sa mère. Alors, il va lui falloir beaucoup de courage, beaucoup d’humour, et le coup de main de quelques anges pour tenir.
La fourmilière
Personne ne choisit vraiment de vivre au 33, Georgiana Street. L’immeuble est situé dans un quartier peu engageant de Londres. Les appartements sont minuscules, sales, délabrés. L’électricité et le loyer se paient à la semaine. Seul avantage du lieu : Steve, le propriétaire, ne pose pas de questions.
Pour un garçon de 17 ans qui a fugué, l’endroit est idéal. Sam s’est réfugié à Londres parce que, ici, personne ne sait qui il est, ni ce qu’il a fait.
Cherry et sa fille Bohême sont deux autres nouvelles locataires, qui déménagent au gré des petits amis de Cherry. À 10 ans, Bohême se débrouille toute seule, car sa mère est bien trop fragile et perdue pour arriver à s’occuper de sa fille.
Au 33, Georgiana Street, on évite de se mêler des affaires des autres. Mais Bohême va bouleverser la vie de l’immeuble. Elle a besoin d’un ami, et c’est Sam qu’elle a choisi.
Lunerr
Pour les habitants de Keraël, la cité des aëls, il n’y a pas d’ailleurs. Leur ville est située dans un désert de sable, de pierre et de sel. Keraël est une île sans eau autour. Le mot Ailleurs y est interdit, considéré comme une insulte, un blasphème. Le jeune Lunerr l’a appris à ses dépens. Pour avoir enfreint la règle, il a été fouetté jusqu’au sang et mis au ban de la société. À cause de lui, mamig a perdu son travail. Qui oserait embaucher la mère d’un paria ? Ken Werzh ! L’homme le plus vieux et le plus craint de l’île les a convoqués dans son brug, demeure unique et fabuleuse toute de bois sculpté. Il a l’air très intéressé par Lunerr, suffisamment pour faire de lui son lecteur et secrétaire particulier. L’adolescent reste sur ses gardes : le vieillard aux yeux morts et au corps fripé comme celui d’un cadavre paraît doté d’une force singulière. Il se comporte de manière étrange, il tient des propos qui pourraient le faire condamner. Ken Werzh semble détenir un secret, un secret que Lunerr a très peur de découvrir…
Mon petit cœur imbécile
A partir de 9 ans – « Sisanda ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit coeur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels !Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent… Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que sa mère, Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope… »
A partir de 6 ans – « Qui a pu venir dans la classe pendant la récréation ? Qui a détruit le château de Chambord de Léa ? » La journée d’école commence très mal. Léa pleure et madame Bellefille, l’institutrice, veut un coupable. Antoine soupçonne Cédric, un garçon qui lui fait un peu peur. Mais Cédric n’avoue pas et, surtout, il fixe Antoine.
Antoine fait alors une chose inattendue : il lève la main et se désigne comme coupable.
Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
A la guerre comme à la guerre
A partir de 6 ans – Tomi Ungerer est Alsacien, comme vous-mêmes êtes
Breton, Parisien, Basque, Ch’timi ou Berrichon. Ça paraît simple, et pourtant c’est très compliqué. Car après la guerre de 1870, l’Alsace a été annexée par l’Allemagne. Après la victoire de 1918, elle est redevenue française. Mais suite à la débâcle de 1940, elle est redevenue allemande. Et en 1945, française à nouveau. Tomi a huit ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Du jour au lendemain, il doit changer de nom, parler allemand, écrire en gothique, faire un dessin raciste pour son premier devoir nazi. Il obéit, il s’adapte. Il devient un caméléon : Français sous son toit, Allemand à l’école, Alsacien avec les copains. Heureux, quoi qu’il arrive. A la maison, sa mère, fantasque, chaleureuse et rusée, veille. Elle l’encourage à dessiner et à écrire, à rire et à faire rire, à déployer tous ses talents. Toute sa vie, elle a conservé les cahiers, les croquis, les devoirs, le journal intime de son fils, les affiches de l’époque. Ce sont ces archives incomparables qui ponctuent et réveillent les souvenirs de guerre de Tomi Ungerer.
Mon sorcier bien-aimée
Pour les 8 – 11 ans
Prénom : Amazir // Nom : Casablanquette // Âge : 9 ans // Signe particulier : sorcier ! Un vrai !
La preuve ? Et tac, d’un claquement de doigt, je range ma chambre et tic, d’un coup de baquette magique, je fais mes devoirs. Vous ne me croyez pas ? Très bien, de toute façon, aujourd’hui, j’ai décidé d’abandonner tous mes pouvoirs. Fini le transport en balai et autres sorcelleries : ça ne m’amuse plus. Et puis comment savoir si Leslie Cocovino m’aime pour de vrai, si je l’ensorcelle ? Renoncer à mes pouvoirs ? Mon frère, le petit Robert, va penser que je suis tombé sur la tête et mon père, le grand sorcier William Casablanquette, ne va pas être content ! Mais, tant pis. J’ouvre le vieux grimoire et je prononce la formule magique :
Par le bazar du grand hasard.
Faites qu’à tous mes pouvoirs
Je dise enfin au revoir.
Ça y est, je ne suis plus sorcier ! Hou là là, qu’est-ce que j’ai fait ?
Babyfaces
Dès 9 ans – A l’école, personne n’aime Nejma. Elle est nulle, méchante, moche et mal habillée. En plus, elle crache par terre. Mais on ne lui dit jamais rien, parce que tout le monde sait qu’il ne faut pas pousser à bout une personne qui n’a rien à perdre. Aussi, le jour où Jonathan Suyckerbuck, grand amateur de catch, est retrouvé inconscient derrière la porte de la cantine, c’est Nejma qu’on accuse. Elle a beau se défendre, personne ne la croit. Elle fait une coupable idéale. Mais Nejma n’est pas aussi seule qu’elle veut bien le croire. Au tour de son voisin et ami Rajanikanth, alias Raja, alias Freddy, de faire quelque chose pour Nejma, elle qui l’a toujours protégé. Sans oublier Isidore, le vigile du supermarché dans lequel Nejma se réfugie après les cours. Isidore estime Nejma. Il la voit différemment. Il a même prononcé ces mots magiques: » Tu n’es pas grosse. Tu es puissante. »
Bille de singe
8 – 11 ans – Sara est une grande bringue à lunettes, silencieuse, sans appétit, maladroite et grognon. On l’appelle Sara la rabat-joie. Un jour elle trouve une énorme bille bleue qui étincelle. Un singe est enfermé dans la bille. Il peut en sortir sur l’ordre de sa propriétaire et échanger sa place et son apparence avec elle. Sara l’appelle Alouk. Elle profite un bon moment de ses talents. Mais quand Alouk s’enhardit, la ridiculise et devient insupportable, Sara se jure bien de le faire rentrer définitivement dans sa prison de verre. Jusqu’au jour où elle a de nouveau besoin de lui, un besoin vital…
Maxime fait de la politique
De 8 à 11 ans – Quand peut-on commencer à faire de la politique ? Dès le CM2, répond Maxime, qui vient de créer un syndicat pour la défense des élèves faibles. C’est possible, mais il y a des jours où il faut être le plus courageux du monde.
Le tueur à la cravate
Grâce à quelques clics et une adresse mail bidon, Ruth Cassel a pu s’inscrire sur le site perdu-de-vue.com et y déposer une vieille photo de classe en noir et blanc trouvée dans les affaires de son père. La manip n’a qu’un seul but : l’aider à différencier les deux blondes aux yeux noisette sur la photo, Marie-Ève et Ève-Marie, respectivement la mère de Ruth et sa soeur jumelle, décédées à vingt ans d’intervalle. Très vite, comme s’ils avaient attendu ce signal, des anciens de la terminale S3 se manifestent. L’ex-beau gosse de la classe, une prof de philo à la retraite, une copine des jumelles et, en prime, un grand-père dont Ruth ne soupçonnait pas l’existence, s’empressent de répondre. Tout pourrait s’arrêter là. Mais la photo de classe a réveillé de terribles souvenirs. Les e-mails évoquent un meurtre commis l’année de la terminale, celui d’Ève-Marie. Ils parlent d’un étrangleur récidiviste, le tueur à la cravate. Bien plus effrayant, ils mettent en cause l’une des personnes que Ruth aime le plus au monde, son propre père, Martin Cassel.
Le hetre vivant
Un arbre qui vient s’installer dans une forêt, même à Forêveuse, on n’avait jamais vu ça. Loubliette l’a croisé un beau matin alors que l’intrus se déplaçait discrètement sur la pointe des racines. L’arbre s’est planté à côté du bar de Campagnôle, puis s’est fondu dans le décor pour mieux passer inaperçu. Peine perdue ! Les oiseaux menés par Mésangélique l’ont vite déniché.
Tor et les gnomes
Trogndjûû ! Cela fait des heures que Tor pêche au bord du lac et il n’a toujours rien pris, pas le moindre petit poisson. Son père et son oncle ont une explication. C’est encore un tour du farfajoll, un gnome des lacs et des rivières qui s’amuse à empêcher les poissons de mordre à l’hameçon. Il faut à tout prix se débarrasser de cet être nuisible, de cette créature du diable. Le farfajoll, un être monstrueux ? Tor, pour sa part, le trouve tout simplement extraordinaire. En faisant vivre Tor de Borgisvik, son nouveau héros, Thomas Lavachery a souvent pensé à Nils Holgersson, dont les aventures ont enchanté son enfance.
Stage de survie
Roman Policier Jeunesse, dès 13 ans – Une semaine en immersion au service comptabilité d’un fabricant de boîtes à chaussures ? C’est sûr, ça ne fait pas rêver ?Mais c’est le seul stage en entreprise qu’Abel a pu trouver. Alors qu’il s’apprête à passer les journées les plus ennuyeuses de sa vie enfermé avec José, un jeune comptable aussi méthodique qu’allergique aux arachides, l’annonce d’un audit financier sème la panique dans le service. Une armée de contrôleurs habillés tout en noir va éplucher les comptes, traquer la moindre erreur et ne rien lâcher. Au même moment, les bureaux de Big Box sont cambriolés et des classeurs de factures dérobés. Le stage d’Abel va se révéler bien plus excitant que prévu ?
Dernier jour de beau avant la pluie
Voilà deux ans que Chloé n’est pas revenue au cabanon, dans cette maison de rêve et d’enfance, aux murs épais en pierres sèches, dans cet endroit sauvage, coupé du monde, au bord d’une rivière, avec sa table de bois autour du tronc d’un platane. Elle n’est pas revenue depuis que Béryl, sa soeur jumelle, est morte, écrasée dans une rue de Barcelone, lors d’un séjour linguistique. Chloé n’avance plus. Elle est tendue, pessimiste, elle n’arrive plus à vivre. Alban, son frère, et Félicien, son meilleur ami, tous deux étudiants en médecine, sont là, comme d’habitude. Mais eux aussi lui rappellent le passé. Alors, pour essayer, Chloé a invité une intruse, une nouvelle, son amie Madeleine, à passer la semaine avec eux. Madeleine va partager sa chambre, occuper le lit de Béryl. Mais ce n’est pas son genre de combler les vides. Madeleine est trop vivante pour cela.
Le joyeux requiem
De 8 à 11 ans – Quelle différence y a-t-il entre un pirate et un corsaire ? Pour Donatien, la question est sans grande importance. Ce qu’il voudrait surtout savoir, c’est pourquoi des marins aux mines patibulaires l’ont enlevé, et quand est-ce qu’ils voudront bien le rendre à ses parents. Cela dit, la vie quotidienne ne manque pas d’agréments,
dans la mer des Antilles, à bord de ce Joyeux Requiem qui attaque les galions espagnols…
La vie peut-être
Pour adolescents – Sofia est morte et Florian est à terre. Il ne parvient pas à se relever, à accepter l’absence. Il ne la comprend pas et refuse de vivre avec. Une seule issue : revenir sur les lieux de la tragédie, dans l’hôpital psychiatrique où on avait enfermé Sofia. Là-bas, Florian cherche des traces, des preuves de l’existence de son amie. Il rencontre Mehdi, un soignant qui s’occupe de lui. Mais Florian ne veut pas être aidé. Mehdi tient bon, l’oblige à entrer en relation avec les autres. Peu à peu, Florian baisse les armes, et un lien invisible se tisse entre les deux garçons. Et si la vie reprenait ses droits avec le chiffre deux ?
L’Odyssée – Texte abrégé
Et le divin Ulysse émergea des broussailles. Sa forte main cassa dans la dense verdure un rameau bien feuillu qu’il donnerait pour voile à sa virilité. Puis il sortit du bois. Tel un lion des monts, qui compte sur sa force, s’en va, les yeux en feu, par la pluie et le vent, se jeter sur les boeufs et les moutons, ou court forcer les daims sauvages ; c’est le ventre qui parle. Tel, en sa nudité, Ulysse s’avançait vers ces filles bouclées : le besoin le poussait… Quand l’horreur de ce corps tout gâté par la mer leur apparut, ce fut une fuite éperdue jusqu’aux franges des grèves. Il ne resta que la fille d’Alkinoos : Athéna lui mettait dans le coeur cette audace et ne permettait pas à ses membres la peur. Debout, elle fit tête…
La Guerre des Gaules
Un ouvrage unique en son genre, relation écrite par l'acteur principal du drame qu'elle fait revivre, et publiée pendant cette guerre de huit ans, à des fins de propagande personnelle : un tour de force, qui ne fut jamais répété. Cette histoire d'un conflit prolongé est un livre de combat, en même temps que le témoignage le plus ancien et le plus important sur les origines de la France, la Belgique, la Suisse, l'Allemagne rhénane et la Grande-Bretagne. C'est bien un grand peuple celtique en pleine évolution que César a gagné à la civilisation latine, ce fut aussi une culture dont nous commençons à entrevoir l'originalité et le raffinement.