Ce livre n’est pas une croisade anti-bruits : la musique, ce n’est pas du bruit. C’est un son qui véhicule une émotion assez puissante pour ne souffrir aucun jugement de valeur. Mais depuis l’introduction de l’électricité dans la musique, les niveaux sonores atteignent des sommets inouïs pour lesquels nos oreilles ne sont pas programmées. Si jadis l’on se déplaçait pour écouter de la musique, elle se déplace désormais avec nous et nous impose sa présence » terroriste « … jusque dans les toilettes ! En multipliant les temps d’exposition à des sources sonores trop élevées, nous confrontons nos oreilles à des séquelles irréversibles que la médecine n’est pas en mesure de guérir. La surdité frappe de plus en plus tôt, les symptômes type acouphènes et hyperacousie handicapent, et, dans les cas les plus graves, poussent au suicide. Manque d’information ? Déni du corps ? Refus d’entendre les cris d’alarmes de peur de morceler un des derniers espaces de liberté laissés à la jeunesse? Ce livre propose un espace dépassionné où se mêlent témoignages et contributions de médecins, d’ingénieurs du son, de musiciens connus… Pour que chacun prenne conscience de la fragilité du tout premier instrument de chaque passionné du son : ses oreilles.
La bourse ou la vie
Mise en perspective du phénomène de la mondialisation, de l’offensive néo-libérale, de la crise de la dette du tiers monde. Concentration du capital. Un voyage dans la finance mondiale. Une analyse du couple Banque mondiale / Fonds monétaire international et des politiques d’ajustement structurel qu’il impose. Cas de l’Argentine, du Mexique, de l’Algérie, du Rwanda. Des propositions d’alternatives à débattre et à mettre en oeuvre. Une mise en évidence des résistances à l’offensive néo-libérale.