Les mystères de Jérusalem
À New York, Paris, Moscou et jusque sur les bords de la mer Morte, un manuscrit vieux de plus de deux mille ans fait couler bien du sang : il dévoile l’une des soixante-quatre énigmes du rouleau des Ta’amrés, qui protègent encore aujourd’hui le trésor du Temple de Jérusalem. Mais au-delà de l’appât de l’or, érudits, mafieux et terroristes convoitent ce manuscrit plusieurs fois millénaire parce qu’il pourrait éclairer l’énigme des énigmes : Pourquoi Jérusalem ? Pourquoi un village accroché aux flancs arides des monts de Judée a-t-il été choisi par l’Éternel pour y bâtir sa demeure ? Les clés se trouvent aux sources mêmes de l’histoire de ce lieu où se croisent depuis des siècles tous les espoirs et toutes les violences. Un écrivain passionné par l’histoire de la ville se laisse entraîner par un jeune journaliste du Veux York Times dans cette chasse au passé. Il a conscience pourtant du danger : percer les mystères de Jérusalem fera trembler le monde. Roman policier, roman d’aventures, roman de culture, Les Mystères de Jérusalem mêlent la fiction et la réalité, le suspense et l’érudition, pour emporter le lecteur avec un art aussi subtil qu’efficace.
La mémoire d’Abraham
Deux mille ans d’histoire d’une famille juive de cette aube de l’an 70, où le scribe Abraham quitte Jérusalem en flammes, à ce jour de 1943, où l’imprimeur Abraham Halter meurt sous les ruines du ghetto de Varsovie. Cent générations qui, à travers les siècles et les tribulations, du Proche-Orient à l’Afrique du Nord et dans l’Europe entière, se sont transmis le « Livre familial », mémoire de l’exil.
Le kabbaliste de Prague
À la fin du XVI° siècle, dans le ghetto de Prague, Le rabbin MaHaRal, le plus grand kabbaliste de tous les temps, façonne un être de boue à la force illimitée qui doit apporter la sécurité à son peuple… le Golem. Avec le « Kabbaliste de Prague », Marek Halter nous plonge dans la « Mémoire d’Abraham » et l’univers des Juifs de l’Europe centrale de son enfance. Il nous entraîne dans le monde mystérieux de la Kabbale et celui de la Renaissance, avec ses découvertes sidérales, ses bouleversements scientifiques et ses guerres de religion.
Le fou et les rois
On y croise David Ben Gourion, Golda Meir, Elsa Triolet et Pierre Mendès-France, on y parle d’art, de guerre et de paix, on y redécouvre la deuxième moitié du siècle dernier avec les yeux d’un témoin privilégié des grands tournants de l’Histoire. Ce récit de Marek Halter est un voyage aux quatre coins de la planète, une réflexion politique et humaine, une mosaïque de souvenirs. Né à la fin des années trente en Pologne, Marek Halter s’évade à cinq ans du ghetto de Varsovie, gagne l’Ouzbékistan, se fait enrôler dans les Jeunesses communistes, et, en 1949, découvre la France où il commence à peindre. Juif militant, très touché par la lutte qui oppose le peuple israélien à la minorité palestinienne (il a lui-même souffert d’être frappé du sceau de la « minorité »), il se veut porteur d’une mission, celle de restaurer le dialogue entre juifs et arabes. Peu après la guerre des Six jours, il crée le Comité international pour la paix au Proche-Orient et s’en va frapper sans relâche aux portes des puissants. Le Fou et les Rois raconte ce périple public et intime en vingt-sept chapitres courts et enlevés.
Un homme, un cri
Marek Halter échappa aux nazis et à la destruction du ghetto de Varsovie. Emmené par ses parents dans le lointain Ouzbekistan soviétique, sa course le conduisit jusqu’à Paris. Ce juif rescapé pouvait-il oublier ? Ce-fils d’Abraham devait-il se taire, renoncer à son histoire ?
Le Talmud dit : « Dieu a créé l’homme pour que l’homme lui raconte des histoires ». Marek Halter se souvient, reprend le récit que tant d’autres ont commencé avant lui.
II nous raconte notre monde. De la dictature argentine à Sakharov, de la guerre du Kippour à l’Intifada, ce livre est le cri d’un homme qui, inlassablement, poursuit un but : conserver intacte la mémoire, nous donner des clés pour comprendre la réalité d’aujourd’hui.
Le vent des Khazars
Personne ne se souvient du pays des Khazars, province perdue, reculée dans les montagnes du Caucase. Pourtant, là, au Xe siècle, s’est formée la « Treizième Tribu ». On l’appelle aussi les Juifs des montagnes. Ils seraient les premiers Juifs de l’Exode, parlant une langue à l’origine inconnue, le tath, dont la mission était d’apporter la paix à tous les Juifs de l’univers. Personne pour se souvenir d’eux, excepté quelques vieux rabbins ou quelques rats de bibliothèque. Un jour, à Bruxelles, un professeur de l’université est approché par un homme à la mine patibulaire qui lui remet une pièce de monnaie. Après expertise, il s’avère que la pièce est authentique et unique : aucun doute possible, elle provient du Royaume des Khazars ! Quelques jours plus tard, un attentat à la bombe détruit quatre stations de pompage pétrolier dans la baie de Bakou. Un groupe, jusqu’alors inconnu des services de renseignements internationaux, revendique l’attentat. Il se fait appelé le « Renouveau kazhar ».