La belle Adèle
A partir de 12 ans
Adèle en a assez. Pourquoi devrait-elle se donner du mal pour se maquiller et s’habiller, comme les filles de sa classe? Est-ce le plus sûr moyen de ne pas se faire remarquer? D’être normale ? Et Frédéric… Il est gentil, il est même tragiquement gentil. N’est- ce pas le pire des défauts pour un garçon ? Adèle et Frédéric doivent trouver d’urgence une stratégie de survie. Ils ont alors une idée lumineuse..
Babyfaces
Dès 9 ans – A l’école, personne n’aime Nejma. Elle est nulle, méchante, moche et mal habillée. En plus, elle crache par terre. Mais on ne lui dit jamais rien, parce que tout le monde sait qu’il ne faut pas pousser à bout une personne qui n’a rien à perdre. Aussi, le jour où Jonathan Suyckerbuck, grand amateur de catch, est retrouvé inconscient derrière la porte de la cantine, c’est Nejma qu’on accuse. Elle a beau se défendre, personne ne la croit. Elle fait une coupable idéale. Mais Nejma n’est pas aussi seule qu’elle veut bien le croire. Au tour de son voisin et ami Rajanikanth, alias Raja, alias Freddy, de faire quelque chose pour Nejma, elle qui l’a toujours protégé. Sans oublier Isidore, le vigile du supermarché dans lequel Nejma se réfugie après les cours. Isidore estime Nejma. Il la voit différemment. Il a même prononcé ces mots magiques: » Tu n’es pas grosse. Tu es puissante. »
Sans moi
Que faire d’une jeune femme qui s’installe chez vous, sous prétexte qu’elle n’a pas de domicile et qu’elle s’entend bien avec vos enfants ? Son portrait peut-être. Enfant de la DDASS, fille des rues, fourmi pour un dealer et prostituée occasionnelle, Olivia porte en elle un passé chargé et un présent hasardeux. Avec elle, c’est un peu de la violence et de la corruption du monde qui frappe à votre porte. Ingénue professionnelle, libertine à son insu, cette accidentée de la vie est pleine d’une énergie vitale qui fait craquer toutes les digues. Dans ce livre cruel à force de justesse, Marie Desplechin effleure, sans crainte de faire mal, nos zones sensibles: les faux-semblants, trahisons infimes, petits accommodements sans importance où se joue chaque jour notre survie morale.
La Vie sauve
« À la fin du mois d’août 2001, alors que je suis installée dans mon bureau, au premier étage de la maison d’édition où je travaille, ma vie bascule. Littéralement, elle tombe par terre. » Finie, l’assurance aveugle de durer toujours. Finis, le jeu social et ses divertissements. Fini, le confort d’une société construite par et pour ceux qui vont bien. Est-ce la fin de tout ? Non. Car dans l’expérience extraordinairement violente qui consiste à affronter l’idée de sa propre disparition, on apprend beaucoup. Sur la force des instants. Sur le courage et la fragilité. Sur les puissances de l’amitié. Et sur notre capacité à rire. De tout. La vie est une maladie mortelle. Mais c’est la vie.