L’enfance perdue
Ils se sont aimés au premier regard, dans le chaos de la Grande Guerre, lui, le jeune officier anglais, et elle, Yolande, la fille du Nord. En ces temps intraitables sur les convenances sociales, l’enfant qui va naître clandestinement est enlevé à sa mère et déposé sur les marches de l’hospice. Le petit Thomas grandit clans une ferme, chez des gens trop pauvres pour le garder, l’adolescence venue.
La maitresse d’école
Céline est née en 1918 dans un village de pêcheurs. Depuis qu’elle est enfant, ses parents lui répètent qu’elle épousera un marin. Elle accepte d’autant plus volontiers qu’elle est amoureuse de Pierrot, son matelot. Cela dit, la vie qui va avec ne l’attire pas du tout : l’attente, la peur, le travail harassant chez les mareyeurs… Ce qu’elle veut c’est être institutrice ! Ce rêve, elle le réalisera et croira défaillir de bonheur lorsqu’elle entrera pour la première fois dans sa classe ; défaillir de douleur aussi, lorsque Pierrot lui dira qu’il ne veut pas épouser une institutrice… C’est cette histoire que nous raconte Marie-Paul Armand. Puis celle d’Irène, la fille de Céline.