Le chant du seringat la nuit
Marie-Thérèse Humbert naît le 17 juillet 1940 à Quatre-Bornes (Île Maurice). Elle fait des études de lettres et littérature comparée à Cambridge University et à la Sorbonne avant de s’installer définitivement en France en 1968. Deux femmes mariées, murées l’une dans une solitude orgueuse : Fernande, l’infirme, occupante d’une maison de garde-barrière devant laquelle ne passe plus aucun train ; Madeleine, au château des Meneaux, qui vit dans le souvenir d’un monde aristocratique révolu. Entre les deux, messager ambigu, Carrouges, le garde-chasse, diable boiteux, secret, séducteur, maître des bois et de leurs sortilèges. Et puis les adolescents : Kola, le petit-fils bâtard ; son demi-frère Julien, l’héritier légitime des Meneaux, méprisé cependant parce qu’il est le fruit d’une mésalliance ; Fanny, petite-fille de Fernande, enfant solitaire dont les deux garçons vont d’éprendre à la folie. Mais n’auront-ils pas àpayer terriblement cher les lourds secrets, les haines, les fautes de leurs aînés ?