Succession ouverte
Un homme vient de mourir, le vieux Seigneur. Avec lui meurt toute une époque. L’un de ses fils, Driss Ferdi, s’était jadis révolté contre lui, avait fui sa famille, son pays, brûlant de mordre à même la civilisation occidentale, de s’en nourrir, d’élargir son horizon humain. Or le jour où il s’aperçoit que la transplantation ne lui a apporté qu’angoisse, solitude, déséquilibre, il reçoit un télégramme de Casablanca lui apprenant la mort de son père. Il prend l’avion, regagne son pays natal. Par-delà la mort, le dialogue avec le père continue, la succession est ouverte.
Amours sorcières
Des amants tentant de concrétiser par l’usage de gri-gri un amour qui leur échappe, un homme de science contraint de faire appel à la sorcellerie pour se protéger des mauvais sorts, et pour récupérer une partie de son disque dur parti en explosion de pixels, les poisons concoctés par les belles-mères pour tuer l’amour et rendre les fils, ou bien un employé de la compagnie d’électricité qui promet la lumière aux habitant d’un village lointain et en profite pour les escroquer. Or les sorciers ont plus d’un tour dans leurs sacs, et l’amour peut s’avérer être la pire des punitions. Dans une langue simple et vibrante, animée du souffle magique des contes orientaux, Tahar Ben Jelloun se fait le dépositaire d’une vingtaine de récits d’amour et de trahison ; ou de trahison dans l’amour, ou bien même de trahison engendrant l’amour.
Le dernier ami
Mamed et Ali se rencontrent au lycée français de Tanger. Ils partagent tout, découvrent ensemble les filles, l’engagement politique, la liberté… Pendant plus de trente ans, rien ne semble pouvoir entamer cette amitié indéfectible. Jusqu’au jour où…
Son nom évoque les palais chérifiens entourés de somptueux jardins, les souks desquels s’échappe l’odeur mystérieuse des épices, les fascinants charmeurs de serpents de la place Jemaa-el-Fna à Marrakech… Et puis le routard Maroc c’est toujours des adresses souvent introuvables ailleurs : vivre le temps d’une nuit comme un pacha en dormant dans un riad, déguster la traditionnelle pastilla au pigeon au son de la musique arabo-andalouse et sortir à bon prix… ; des visites culturelles originales en dehors des sentiers battus ; des infos remises à jour chaque année ; 52 cartes et plans détaillés. Avec le Routard, tracez votre propre route ! Rencontres, découvertes, partage, voilà des valeurs que nous défendons.
Le Maroc
Que sais-je ? (QSJ) est une des collections majeures de l’édition française, fondée en 1941 par Paul Angoulvent et publiée par les Presses universitaires de France. Elle rassemble des livres didactiques exposant l’essentiel d’un sujet particulier dans un format court. Le nom de la collection s’inspire de la devise de Montaigne, qu’il emprunte, dans le droit fil de la réflexion humaniste de la Renaissance, à Sextus Empiricus et qui traduit la modestie du savoir humain face à l’étendue infinie de l’objet du savoir.
Sommaire du présent ouvrage :
– Le pays
– Le passé du Maroc
– Peuplement et population
– Les structures économiques
– La production agricole
– Mines et industrie
– Commerce extérieur et finances
Cuisine marocaine entre copains
Voyagez au cœur des meilleures recettes de la cuisine marocaine, de ses saveurs et de ses couleurs. Apprenez à décliner ses épices, à préparer ses spécialités à base d’agneau, de citron… Laissez vous guider dans les rues de Fez, Casablanca, Marrakech… pour le plaisir des yeux et des papilles.
Dans plusieurs pays musulmans, le statut juridique des femmes dans le droit de la famille fait débat. Ainsi, les Etats, premiers responsables de l’élaboration des lois, se retrouvent devant un défi de taille en tentant à la fois d’intégrer les normes internationales d’égalité entre les sexes et de respecter les prescriptions islamiques. De plus, ils voient leur autorité contestée par les acteurs religieux qui considèrent que le droit de la famille, traditionnellement régi par les normes coutumières et religieuses, est sacré, et qu’il n’a donc pas à être réformé. La comparaison entre deux pays où la religion musulmane est majoritaire – le Sénégal, une république laïque, et le Maroc, une monarchie où elle est religion d’Etat – montre la diversité des islams et de la charia, mais ne s’y attarde pas uniquement. Elle met également en lumière la progression des luttes féministes, menées sur plusieurs fronts, et l’importance des capacités et des sources de légitimité de l’Etat pour mener à bien la réforme.
Marième N’Diaye est chercheure postdoctorale à l’Université de Montréal, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) et chargée de recherche au CNRS.