Les racines du mal
Andreas Schaltzmann est persuadé que les habitants de la planète Vega sont installés dans son quartier, à Vitry-sur-Seine, et étendent leurs ramifications jusqu’aux plus hautes sphères de l’État. Paranoïaque, l’homme décide de vider ses comptes en banque et ses chargeurs de revolvers ; il se lance dans une cavalcade meurtrière à travers la France. Arrêté, il apprend qu’on lui attribue des crimes qu’il n’a pas commis. Un trio de scientifiques persuadé de son innocence traquera les véritables tueurs grâce à un ordinateur de type supérieur, baptisé neuromatrice qui fonctionne comme un cerveau humain mais à une vitesse surmultipliée. Ce roman atypique débute à la manière d’un périple de tueur en série pour s’orienter vers un récit prospectif où éléments philosophiques, sociologiques et scientifiques viennent s’imbriquer dans l’action. Le XXIe siècle, selon Maurice G. Dantec, ne sera pas une promenade de santé dans la mesure où (dit-il) l’humanité ne s’attaque pas aux racines du mal qui la ronge. -Lisa B.
La sirène rouge
Alice, une adolescente de 12 ans, se présente au commissariat d'Amsterdam, une vidéo à la main, et demande à parler d'urgence à l'inspectrice Anita Van Dyke. Elle lui apprend que sa mère est une meurtrière comme le prouve la cassette. En la visionnant, l'inspectrice découvre « le premier assassinat filmé de sa carrière. » L'enquête commence mais Alice, pourtant sous la protection de la police, s'échappe et se cache dans la voiture d'Hugo qui fait partie d'un réseau clandestin international en lutte contre les totalitarismes. L'enfant veut se rendre au Portugal pour retrouver son père et Hugo accepte de l'aider. Ensemble ils vont traverser l'Europe, pris en chasse par les tueurs de la mère d'Alice, qui dirige un trafic clandestin de « snuff movies. »