Sa maman de papier
Invité en Sologne à une partie de chasse, Lord Blackenfield fait une chute de cheval et est soigné par la fille du garde-chasse, Nicole Grammont, que, peu de temps après, il épouse. Les manières simples et spontanées de Nicole déplaisent à son mari qui les lui reproche sans indulgence.
– Vous ne devez pas vous conduire ici comme la fille d’un garde-chasse ! lui lance-t-il, un jour, au paroxysme de la colère.
– Je vous défends de me parler ainsi, réplique-t-elle, mon père était un homme bien élevé et n’insultait pas les femmes !
Plutôt que de supporter humiliation sur humiliation, lady Blackenfield, qui a touché le fond de toutes les amertumes, s’enfuit, laissant son fils Michaëlis à son mari, lequel entend assumer seul son éducation. La coupe est pleine…
Et chaque soir, devant le portrait de sa mère, l’enfant dépose quelques fleurs. « Ça c’est une maman de papier… C’est une image… comme dans les livres.
La reverra-t-il un jour?
Tome 20 – Fille de prince
De graves événements m’obligent à m’éloigner de France », annonce à sa femme Gys de Wriss, prince d’Ampolis, peu de temps après son mariage. Gys n’est jamais revenu au foyer. Il ignore la naissance de sa fille Gyssie, la mort de sa femme. Bilan de cette longue séparation : un ménage détruit, une tombe, un berceau. Gyssie, à dix-huit ans, aidée dans ses démarches pour retrouver son père par Alex Le Gurum, le découvre en Hollande. Aux reproches de sa fille qui l’accuse d’avoir fui ses responsabilités, Gys de Wriss répond : « Que venez-vous me parler d’amour paternel ? A votre âge, quel poids peut-il avoir pour vous qui serez poussée vers un autre être pour une vie nouvelle? J’ai fait de vous une fille de prince. N’est-ce pas suffisant ? Voulez-vous de l’argent? » Sous l’outrage, Gyssie jette le cahier de confidences de sa mère au visage de celui qui la renie. » Tenez ! lisez cela. Vous comprendrez peut-être… » Il reste à Gyssie l’amour d’Alex. Mais cet amour-là est-il sincère ?
A l’ombre du cœur
Pour échapper à la misère, Mme Sambreron oblige sa fille Sylvane à contracter un étrange mariage : il s’agit d’épouser un moribond qui veut priver de son héritage un parent indigne. Très vite, Sylvane se retrouvera donc libre et riche ! Le mariage a lieu. Mais la guerre de 1940 vient d’éclater. Mme Sambreron est tuée sous un bombardement. Sylvane, blessée, reste de longs mois inconsciente, à l’hôpital. Guérie, malgré d’innombrables recherches elle ne trouve pas trace de son mari. Désemparée, sans ressources, elle se réfugie ici; dans la ferme de sa vieille nourrice. Un jour, les deux femmes hébergent un jeune pensionnaire aux activités mystérieuses, Charles Ramon. Froid et indifférent, l’inconnu, peu à peu, s’humanise. Puis c’est l’amour. Un amour impossible. Sylvane n’est-elle pas mariée ? Lui aussi, d’ailleurs, porte une alliance. Qui est Charles Ramon ?
Tome 14 – L’automate
Sabine de Présec, orpheline, a été confiée par son tuteur à sa grand-tante qui se montre envers elle dure et autoritaire. Fortuitement, Sabine se lie d’amitié avec une jeune fille, Blanche de Saumarte qui se dévoue entièrement à son frère Jean, grand blessé de guerre. Véritable loque humaine, presque entièrement privé d’intelligence, de raison à certains moments, le jeune homme marche difficilement, de façon saccadée, qui lui vaut d’être appelé l’«Automate». Sabine, pourtant, viendra tous les jours soigner Jean de Saumarte, espérant l’impossible miracle. Les progrès sont très lents. Quand, enfin, il peut prononcer quelques mots, c’est pour exprimer sa détermination de se supprimer pour que sa soeur soit libre de faire sa vie. Sabine réussit à le faire renoncer à ce projet, mais Jean doit la quitter pour l’ultime chance de guérison : l’opération chirurgicale. Longue absence mais séparation profitable aux acteurs de ce drame qui feront la part de la pitié et de l’amour, pour, finalement, choisir la voie la meilleure… mais laquelle ?