La rivière rouge sang
En novembre 2001, Gary Ridgway, le tueur en série le plus meurtrier des États-Unis, est enfin arrêté. L'assassin de la » Green River « , le fleuve vaseux dans lequel il plongeait ses victimes après les avoir violées et étranglées, échappait à la police depuis vingt ans. Voilà justement vingt ans qu'Ann Rule suit pas à pas les avancées de l'enquête, qu'elle réunit des indices sur Ridgway et son mode opératoire, qu'elle collecte des informations sur les quarante-huit victimes. Qu'avaient en commun ces jeunes filles au physique si différent ? Leur fragilité psychologique ? Leur existence marquée par des drames ? La réponse se trouve-t-elle au fond de cette rivière rouge sang ?
J’irais bien refaire un tour…
À 67 ans, après une vie d’une richesse que les paillettes ne laissent pas toujours imaginer, Dave a eu envie d’évoquer des sujets qui lui tiennent à cœur. Avec un humour qui ne l’abandonne jamais, il tire des enseignements des grandes étapes de son existence. Derrière le personnage public apparaît un homme qui a dû faire face à des épreuves marquantes. Il ne s’agit pourtant pas pour lui de pontifier, mais bien plutôt de partager son expérience, de transmettre des clés pour mener une vie intense. L’amour, l’amitié, l’homosexualité, la fidélité, la sagesse, la mort, tous ces thèmes sont abordés sans tabou avec le franc-parler bien connu de Dave, pour qui la liberté a toujours été un guide.
La plus grande diva du XXè siècle. Callas, c'est à la fois un mot mythique et magique. Qui n'a pas au moins une fois dans sa vie entendu parler d'elle !Petite fille mal aimée, diva adulée, elle va mourir d'amour comme les héroïnes qu'elle a sublimées sur scène lorsqu'elle sera abandonnée par le seul homme qui a su faire battre son cœur . Personne, mieux qu'Ève Ruggieri, ne pouvait raconter l'histoire de cette femme amoureuse et celle, complexe, de la plus grande diva du XXe siècle.
L’Instant d’après
7h44 : départ du train de Brighton pour Londres. Une femme passe son temps à observer les personnes qui l'entourent. En face d'elle, une jeune fille se maquille. De l'autre côté du couloir, un mari caresse la main de son épouse. Plus loin, une autre passagère feuillette un magazine. Soudain, dans le wagon, tout bascule : un homme s'effondre, le train s'arrête, une ambulance arrive. Ce matin-là, trois existences seront bouleversées et liées pour toujours. Parfois, un instant suffit pour changer une vie.
De carnets de campagne
Des municipales du mois de mars 2001, tout le monde retiendra que la droite a perdu la mairie de la capitale au profit d’un socialiste, Bertrand Delanoë. Comment cela a-t-il été rendu possible, après des lustres d’un pouvoir sans partage ? Bernard Bled, secrétaire général de la Ville de Paris sous Jean Tiberi (après avoir servi son prédécesseur Jacques Chirac), a vécu cette bataille en coulisses et l’a retracée au jour le jour, dans ses péripéties et rebondissements, sans esprit revanchard ni langue de bois. Ambitions forcenées, tractations, trahisons, traquenards sans vergogne ont évidemment concouru à cette défaite annoncée, tandis que les juges campaient aux portes de l’Elysée ou de l’Hôtel de Ville. Et la machine infernale de la désunion a poussé tibéristes et séguinistes à s’affronter jusqu’au bout sur le champ de ruines de leur duel fratricide, dont toute l’épopée est ici crûment restituée.
Un coeur trop lourd
Si chacun de ses ouvrages se classe premier des ventes aux États-Unis depuis qu’elle a raconté la traque de Ted Bundy dans Un tueur si proche, Ann Rule n’a pas oublié qu’elle a été flic, et la rigueur de ses investigations lui vaut, à chaque livre, un triomphe international. L’histoire qu’elle rapporte ici lui a pourtant donné du fil à retordre : elle débute comme un conte de fées, par un mariage sur une plage hawaiienne, et vire au cauchemar dans un camping de l’Oregon, à l’automne 2000. Une meurtrière dépeinte comme une figure angélique, un mort qui passe pour un monstre à abattre… Entre les partisans de l’une et de l’autre, Ann Rule démêle l’écheveau de mensonges, d’ambitions et de trahisons, qui conduisit à une tragédie insensée.
Ah ! J’ai une histoire…
Philippe Castelli est un acteur français des années 1970 et 1980. Il s’est fait particulièrement remarquer lors de ses différentes interventions à l’émission radiophonique des « Grosses têtes » animée par Philippe Bouvard sur RTL.
Jusqu’au bout du Sentier
Milieu des années 80 : Myriam Sitbon débarque du Maroc à Paris. Dans l'effervescence du Sentier, elle trouve des parents, des amis, l'homme de sa vie et la chaleur d'une communauté qui lui font oublier l'exil. La petite Juive de Casablanca se sent chez elle dans cette ruche extraordinaire agitée par les révolutions de la mode et se lance avec succès dans l'aventure de la confection et des magasins de cuir. Mais son itinéraire va l'entraîner un jour dans un monde de violence, d'extorsions, de chantage qu'elle ne soupçonnait pas. Prise dans la » rafle » de novembre 2000, elle se retrouve à Fleury-Mérogis. C'est dans sa cellule qu'elle a entrepris la rédaction de ce récit. Il nous initie aux trafics quotidiens, aux secrets des » petits chèques « , aux entourloupes d'un microcosme méconnu, mais aussi à ses espoirs toujours renaissants, ses défis sans cesse relevés, sa puissance de travail, sa générosité, son humour, et ses fêtes luxuriantes.
Le centième homme
Un torse d’homme, sans tête ; trouvé par une : nuit torride en Alabama. On suppose qu’il appartenait, à un prostitué, tué dans le feu de la passion : Pour le chef de la police, l’affaire est classée, mais l’inspecteur Carson Ryder n’est pas satisfait : la mise en scène délibérée, l’absence totale de sang, le message étrange écrit sur la chair de la victime, tout cela trahit la préméditation. Et l’avis de Ryder compte, depuis qu’il a résolu une série de meurtres atroces, un an plus tôt. Mais ce succès est bâti sur un secret, un secret terrible, qu’il dissimule même à son meilleur ami. Or voilà qu’on découvre un autre torse mutilé, avec un message encore plus étrange. Et cette fois, le mort n’est pas un prostitué… Chassant des ombres pendant que leur patron leur coupe l’herbe sous le pied, Ryder et son équipier en viennent à comprendre que la cible réelle des crimes est toute proche. De ses premières pages, explosives, à ses ultimes rebondissements, Le Centième Homme décrit un monde absurde où les héros ne peuvent gagner sans l’aide des fous, et où les morts sont plus dangereux que les vivants.