L’Aiglon
Vienne, Schönbrunn, Metternich, un empire qui se croyait éternel malgré l’ombre de Napoléon qui pèse encore sur l’Europe à travers un jeune homme irrésistible de charme, de fragilité et de mélancolie, une sorte d’Hamlet androgyne qui fut le grand rôle de Sarah Bernhardt et qui était le duc de Reichstadt, le fils de l’Ogre et de l’Aigle : le roi de Rome, l’Aiglon. Les ailes de l’Aiglon naissent, s’ouvrent, palpitent au souvenir de tant de puissance et de gloire, tels que les évoque devant lui Séraphin Flambeau, le grognard légendaire de la Grande Armée. Mais l’histoire n’aime pas les redites et les ailes meurtries vont bientôt se fermer. Le roi de Rome mourra comme il a vécu, en prince autrichien, la pièce se terminant sur la réplique fameuse de Metternich (qui a eu tout de même un peu peur) : » Vous lui remettrez son uniforme blanc. »
Les trois amours de Napoléon
Voici Joséphine de Beauharnais, douce créole auréolée de sensualité. Voici Marie Walewska, Polonaise passionnée qui s'était juré de n'avoir jamais qu'un seul amour : son pays. Voici Marie-Louise d'Autriche, femme-enfant sacrifiée à la raison d'Etat. Et puis voici l'homme des conquêtes, celui que toutes trois auront aimé, Napoléon. Un empereur dont le regard, inexorablement, se tourne vers une toute autre maîtresse : l'Histoire. Le livre de Janine Boissard ne se contente pas de raviver l'éclat tragique de la saga napoléonienne. Il lui donne des reflets inédits et inoubliables à travers le regard de trois femmes d'exception.
Le Chat botté
« Je vous raconte ici l’ascension d’un homme. Petit, maigre, avec un drôle d’accent, des cheveux raides et des yeux bleus, il a vingt-cinq ans, il s’impatiente : il n’est rien et il veut tout. Général en disgrâce, il monte de Marseille à Paris au printemps 1795. Après la chute de Robespierre, le pays est en plein chaos. […] A force d’intrigues, de coups de gueule ou de caresses, notre général va réussir. En une saison il écrase une émeute royaliste, épouse la vicomtesse de Beauharnais et se retrouve à la tête de l’armée d’Italie. Sur la route de Nice où il part rejoindre ses troupes pour les lancer en Lombardie dans une guerre de pillage, il francise son nom italien facile à écorcher. Désormais, il va s’appeler Bonaparte. » – P.R.
La route Napoléon
« J’avais dix-sept ans en 1789. J’appartiens à une génération maudite ou sacrée, chacun qualifiera comme il le veut ce signe du destin. Ainsi parle, en 1832, Louis Villeneuve de Thorenc, dernier héritier de l’une des plus anciennes lignées de la noblesse provençale. Son destin, c’est d’être pris dans la tourmente révolutionnaire. Dès 1789, il choisit l’émigration, l’exil. Et nous découvrons, en le suivant pas à pas, de Nice à Turin, de l’Italie à l’Allemagne, de l’Autriche à la Russie, toute l’Europe secouée par le tremble-ment révolutionnaire puis napoléonien, dont l’épicentre est la France. Passions politiques, passions amoureuses, intrigues, tragédies de l’exil et de la guerre, oppositions entre des Français que les choix séparent, Louis Villeneuve de Thorenc vit tout cela. Autour de lui des dizaines de personnages : le comte de Provence et le comte d’Artois, les futurs rois de France, Bonaparte qui joue son propre jeu; Buonarroti, le révolutionnaire italien qui s’est mis au service de la France; le duc de Richelieu, ce noble exilé dont le Tsar a fait le gouverneur d’Odessa… Et puis, les femmes, car Louis Villeneuve de Thorenc est jeune, et l’amour est le moyen d’oublier ce qu’il vit. La marquise Emilie de Marles – conspiratrice, espionne –, la marquise de Ninon ou Caterina Vigorelli dell’Olmo suscitent en lui la passion. L’histoire de cette époque, comme dit Stendhal, favorise l’impudeur et l’excès, l’héroïsme ou la lâcheté. A chaque personnage, Max Gallo restitue sa vérité, sa logique, sa foi. Il a puisé dans les récits du temps, les Mémoires, les travaux des historiens : une immense documenttion qui fonde chaqie épisode, chaque propos, chaque héros. Un seul parti prix : celui de la vérité des hommes et des femmes héros de ce roman, où vibrent les années les plus romanesques de l’histoire de la France et de l’Europe.