Karim
Karim Gueye était un jeune homme de 22 ans, qui travaillait dans une maison de commerce après avoir eu son certificat d’étude à l’école française.
Un jour où il travaillait, il remarqua parmi un groupe de filles, Marième âgée de 18 ans, qu’il se décida de fréquenter assidûment en vrai « samba-linguère », en compagnie de ses amis Moussa, Alioune et Samba
Mais les dépenses de la jeune fille commençaient à les ruiner car Karim s’endettait pour être digne de sa noblesse.
Cependant, avec l’entrée en scène d’un cousin de Marième, Badara, karim ne put soutenir de telles dépenses et acheva la défaite de ce dernier, après pourtant une courte victoire.
Mais ce fut surtout la mère de Marième qui s’opposa à cette relation alors que le cœur de sa fille battait pour lui
Karim, blessé par sa défaite, démissionna de son poste et partit pour Dakar.
Back street
Votre chemin sera le mien, dit Walter Saxel à Ray Schmidt dès leur première rencontre. Parole prophétique ! Entre ces deux êtres que tout sépare famille, fortune, rang social, religion vient de naître un amour qui ne s’éteindra qu’avec la vie. Walter, qui entretient dans le luxe une femme qu’il n’aime pas et des enfants indifférents, ne donne à sa maîtresse que le strict nécessaire. Ray, elle, donne tout sans marchander, supporte tout sans se plaindre, la médiocrité de son existence recluse, l’opprobre, la solitude. Walter, pour elle, c’est plus que le bonheur, c’est l’air respirable, et lui ne peut se passer d’elle. Pourtant, Jusqu’à sa mort, elle restera dans l’ombre. A chaque réussite, large comme une avenue des beaux quartiers, ne faut-il pas une entrée de service, une impasse ? BACK STREET, c’est ça : le déchirant roman de la résignation, du sacrifice et de l’amour désintéressé… de l’amour « pur comme le cristal ».