En octobre 1917, la révolte arabe est la grande affaire du renseignement britannique. Mais, particularité du système colonial, elle est de la compétence de deux services différents, l'Arab Bureau, au Caire, et la dépendance du Gouvernement de l'Inde, à Bagdad. Chacun de ces services délègue auprès des chefs arabes un émissaire : Thomas E. Lawrence pour l'un et Harry St. John Bridger Philby pour l'autre. Le second aurait dû se subordonner au premier, puisqu'il convient de soulever les tribus d'Arabie contre l'armée ottomane. Chacun fait un choix stratégique différent, l'un se conformant aux ordres et promouvant Husayn bin 'Alï, le chérif de La Mecque, l'autre choisissant de favoriser Abd al-'Aziz Âl Su'ùd, le souverain wahhabite du Nedjd. Les deux hommes se rencontrent après-guerre, leurs choix initiaux, confrontés à la subtilité de la politique britannique, ayant achevé de les décevoir.
Septembre 1792. Les Prussiens pénètrent en France et le peuple craint que cet événement ne marque la fin la Révolution et le retour d'un monde de privilèges. S'agit-il d'un complot royal ? Est-ce le fait de traîtres opérant depuis les prisons parisiennes ? Pris d'une frénésie meurtrière, le peuple envahit les prisons et massacre un millier d'hommes et de femmes à Paris. Jacques, un jeune luthier, échappe de peu à l'arrestation et doit prouver sa loyauté envers la Révolution. Il s'engage alors comme volontaire dans les troupes françaises. Débute pour lui un long voyage vers le Sud pour conquérir le comté de Nice, alors piémontais. Au lieu de champs de bataille, il arrive en territoire occupé et hostile, où la méfiance fait loi. Il rencontre alors Elisa, une jeune Niçoise courageuse et rêvant d'aventure ; malgré la peur qu'inspirent les soldats révolutionnaires, elle est sensible au charme du jeune musicien…
Coup de foudre à Morlaix
Parcourant Morlaix en quête du bon reportage, Eva tressaille lorsque l’amour l’attrape au vol. Se joue alors une passion-funambule, vacillante et téméraire sous le regard aérien du viaduc, au fil des venelles morlaisiennes, du Léon au Trégor, des Monts d’Arrée jusqu’à la mer.