Véritable ouvrage de référence – 1800 pages – Enracinée dans une tradition historique et philosophique qui remonte à l’Antiquité, l’éthique partage avec la philosophie morale la volonté de rendre intelligibles les multiples aspects de l’action humaine. Œuvre de mémoire, de réflexion et de savoir, ce dictionnaire veut ainsi contribuer à enrichir la compréhension que l’homme contemporain a de lui-même et de son monde. Une somme indispensable… La référence pour le monde d’aujourd’hui… Un outil fondamental pour comprendre notre monde… Tels étaient les commentaires lors de la première publication en 1996. Plus de 275 auteurs français et étrangers, parmi les meilleurs spécialistes de chaque domaine, participent à cette nouvelle édition accessible à un plus grand nombre de lecteurs.
Ecole, Classe et Lutte des Classes
Depuis les travaux de Bourdieu-Passeron et de Baudelot-Establet, nous ne pouvons plus croire à l’école libératrice, enceinte sacrée, préservée des bruits et des conflits du monde… et qui traiterait à égalité les enfants de toutes les classes sociales. Mais alors le risque est extrême de ne voir dans l’école qu’un territoire désolé où rien de valable ne peut se passer, où rien de valable n’aurait été conquis. Maîtres et élèves seraient les jouets passifs et inconscients d’une gigantesque mystification. …
L’auteur a adressé ce livre ainsi : « pour mes étudiants, ce livre que j’ai écrit souvent avec eux, parfois contre eux, jamais sans eux ».
Le Maroc
Que sais-je ? (QSJ) est une des collections majeures de l’édition française, fondée en 1941 par Paul Angoulvent et publiée par les Presses universitaires de France. Elle rassemble des livres didactiques exposant l’essentiel d’un sujet particulier dans un format court. Le nom de la collection s’inspire de la devise de Montaigne, qu’il emprunte, dans le droit fil de la réflexion humaniste de la Renaissance, à Sextus Empiricus et qui traduit la modestie du savoir humain face à l’étendue infinie de l’objet du savoir.
Sommaire du présent ouvrage :
– Le pays
– Le passé du Maroc
– Peuplement et population
– Les structures économiques
– La production agricole
– Mines et industrie
– Commerce extérieur et finances
Les gens de peu
Cet ouvrage ne redouble pas d’autres livres remarquables consacrés à la classe ouvrière, à la pauvreté. Il n’ignore pas, mais il n’a pas pris en considération les lieux, les temps de travail au cours desquels une authentique culture populaire se perpétuait. Il a voulu discerner les traits d’une catégorie sociale d’êtres rapprochés par un certain mélange de modestie et de fierté, et, en particulier, par un goût commun pour des bonheurs simples. De là, des descriptions précises, peut-être savoureuses et originales portant, par exemple, sur les bals du 14 juillet, le bricolage, le camping, les scènes de ménage, l’ivrogne public, les rituels de l’univers domestique, la légende dorée du tour de France.
Cet ouvrage se propose d’éclairer ce que recouvre cette laconique affirmation. Alexis Roy analyse le rôle de l’expertise scientifique dans le domaine de la gestion des risques, en prenant le cas de la Commission du Génie Biomoléculaire, chargée d’évaluer les risques sanitaires et environnementaux relatifs aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Il est conduit à reconsidérer la définition traditionnelle du travail de l’expert, selon laquelle les experts décrivent, et les décideurs prescrivent. Au contraire, cet ouvrage s’attache à montrer dans quelle mesure l’expertise, qui se situe à mi-chemin entre la pratique scientifique et la décision politique, joue un rôle bien plus actif, puisqu’elle érige des normes, les hiérarchise, et contribue ainsi à énoncer de nouvelles règles de comportement. Loin des discours contemporains diabolisant les experts, cet ouvrage aborde avec rigueur et clarté un domaine de compétences dont les conséquences concrètes ne cessent d’affecter notre vie quotidienne. Il permet ainsi à de nombreux lecteurs de mieux comprendre l’une des fonctions essentielles de notre monde moderne, et contribue à instaurer un dialogue entre le grand public et des instances de décision aussi omniprésentes que trop souvent opaques.
Clochemerle – Babylone
Le village de Clochemerle après des jours brûlants a retrouvé son calme. Seul Tistin, le fainéant, se distingue par sa nonchalance et sa belle humeur. En effet, Baptistin Lachaud est incontestablement le plus paresseux des habitants de Clochemerle. Ne se voyant proposer que « du travail infect et humiliant », Tistin préfère passer son temps à le regarder filer, entre deux parties de pêche et de chasse… Ce qui ne l’empêche aucunement d’être heureux, souriant, gai comme un pinson et… pas du tout gêné de ne rien faire ! Il faut dire aussi qu’il est logé chez la généreuse Babeth, qui lui mitonne de bons petits plats avec ce qu’il braconne dans les bois. D’ailleurs, Tistin se fait surprendre avec un lièvre par le garde-chasse Beausoleil. Pour garder son futur repas, Tistin propose d’inviter Beausoleil à déjeuner prochainement …….