Ripley entre deux eaux
Belle Ombre, lieu de résidence et des plaisirs délicats de Tom Ripley dont l’existence dorée dissimule à merveille l’imposture : le meurtre de Dickie Greenleaf n’est plus qu’un songe, quant à celui de Murchison, c’était un cas de force majeure ! Aux côtés de sa délicieuse épouse Héloïse, Tom jouit désormais de son parc, de son standing et des prouesses culinaires de Mme Annette… Pourquoi fallait-il que ce David Pritchard et sa grotesque femme Janice s’installent sur son territoire ? Plus paranoïaque que jamais, Tom se sent épié, menacé, s’inquiétant de leur singulière connaissance d’un passé qu’il entend bien enterrer. » Ange noir dans un ciel en technicolor » (François Rivière), Tom Ripley survole un jeu de cache-cache où l’ombre fond bientôt sur la proie.
Monsieur Ripley
Ripley voulait tout, l’argent, le succès, la belle vie. Il était prêt à tuer pour obtenir tout ça. Second roman de Patricia Highsmith, Monsieur Ripley est l’acte de naissance d’un des plus extraordinaires personnages de roman policier de tous les temps : Tom Ripley, immoraliste aussi séduisant que dangereux, cynique et d’une intelligence hors du commun.
L’art du suspense
Comme l’écrivait la critique du New York Times lors de la première édition (1966) : « Ce dont il s’agit dans ce livre, plus que de toute autre chose, c’est comment fonctionne un écrivain professionnel et peu d’autobiographies littéraires en ont fourni une image aussi complète et vraie. » Ajoutons que cette nouvelle édition est augmentée et qu’évidemment, elle intéressera tous ceux et celles pour qui le roman policier de qualité existe.
La proie du chat
A l’égal du chat qui, dans la première de ces dix nouvelles, introduit d’une patte nonchalante le mystère et l’horreur au sein d’une paisible réunion amicale, Patricia Highsmith instille au coeur de chaque récit le venin discret qui porte le texte à son sommet de virulence. Qu’elle mette en scène, avec un humour féroce, l’adoption de deux vieillards par un couple sans enfants ou la destruction d’un homme par ses amis, qu’elle décrive impitoyablement les attaques quotidiennes dans les rues, qu’elle s’amuse d’une jolie oisive ou nous glace avec les visions d’une femme seule, la romancière américaine prouve, comme dans les précédents recueils, qu’elle excelle dans l’art difficile de la nouvelle.
Le jardin des disparus
Dans le jardin de Penelope se dressent les silhouettes empaillées des animaux qu’autrefois elle a aimés.Pour elle, c’est une façon de conserver à ses côtés ses chers compagnons. Pour son époux, c’est une manie un peu ridicule, qu’il tolère tant bien que mal. Jusqu’au jour où les rancoeurs conjugales remontent à la surface et font d’un paisible jardin un piège mortel… Le Jardin des disparus est la première des neuf nouvelles réunies dans ce volume, qui se clôt sur une terrifiante vengeance mutuelle entre époux, dernière touche d’un recueil en forme de tableau de moeurs – et particulièrement de moeurs matrimoniales où la noirceur n’a d’égale que la subtilité. Comme toujours, Patricia Highsmith étudie jusqu’au vertige, d’une plume à la fois tendre et mordante, les éternels conflits de la psychologie humaine.
Cruelles, morbides, parfois terrifiantes, ces nouvelles ne nous laissent jamais intacts. Comme un coureur de 100 mètres, Patricia Highsmith démarre en flèche et ne ralentit plus….
Carol
Thérèse travaille dans un grand magasin. Dans la vie de la jeune fille fait irruption une femme belle, fascinante, fortunée. Thérèse découvre, en la fréquentant, ce qu’elle n’a jamais éprouvé pour un homme, l’amour. Une passion va naître et grandir, une complémentarité s’établit, qu’aucune différence des sexes ne peut égaler. Néanmoins, la morale veille par l’intermédiaire du mari de Carol avec lequel elle est en instance de divorce, et qui se servira de leur petite fille pour exercer sur elle un chantage.
L’amateur d’escargots
Grand Prix de l’Humour noir en 1975, L’Amateur d’escargots occupe une place à part dans l’oeuvre mondialement connue de Patricia Highsmith. Ces onze nouvelles, si on y retrouve l’ambiance psychologique inquiétante et l’art du suspense caractéristiques de leur auteur, font une place singulière au fantastique. Un homme d’affaires fasciné par les escargots plonge au coeur du cauchemar; deux sueurs âgées n’ont plus d’autres relations qu’un tissu quotidien d’abominables petites méchancetés; des gastéropodes géants et anthropophages se livrent à une hallucinante chasse à l’homme… Une lecture dont on ressort avec un « sentiment de danger personnel », ainsi que l’écrit en préface le romancier Graham Greene
–Ce texte fait référence à l’édition
Le cri du hibou
Robert Forestier semble avoir toujours été la proie du malheur. Une suppression, un mariage raté, l’ont fait fuir New York et l’ont amené à installer dans une petite ville de Pennsylvanie, où il a trouvé un travail qui lui permet de vivre. Cependant, le vide affectif qu’il ressent le pousse à observer une jeune fille par sa fenêtre, sans qu’elle le sache. Il la regarde aller et venir, recevoir son fiancé, vivre sa vie de tous les jours, et ces images lui apportent un bien être dont il ne peut plus se pousser. Jusqu’au jour où, accidentellement, il la rencontre… Et le malheur, qui semblait l’avoir oublié, viendra frapper ceux qui l’approprieront, sans que lui-même soit épargné, jusqu’au cauchemar final qu’il ne pourra éviter.
Le cri du hibou
Robert Forestier semble avoir toujours été la proie du malheur. Une suppression, un mariage raté, l’ont fait fuir New York et l’ont amené à installer dans une petite ville de Pennsylvanie, où il a trouvé un travail qui lui permet de vivre. Cependant, le vide affectif qu’il ressent le pousse à observer une jeune fille par sa fenêtre, sans qu’elle le sache. Il la regarde aller et venir, recevoir son fiancé, vivre sa vie de tous les jours, et ces images lui apportent un bien être dont il ne peut plus se pousser. Jusqu’au jour où, accidentellement, il la rencontre… Et le malheur, qui semblait l’avoir oublié, viendra frapper ceux qui l’approprieront, sans que lui-même soit épargné, jusqu’au cauchemar final qu’il ne pourra éviter.
En Anglais – Nowhere is Patricia Highsmith’s affinity for animals more apparent than in The Animal-Lover’s Book of Beastly Murder, for here she transfers the murderous thoughts and rages most associated with humans onto the animals themselves … You will meet, for example, in « In the Dead of Truffle Season, » a truffle-hunting pig who tries to whet his own appetite for a while; or Jumbo in « Chorus Girl’s Absolutely Final Performance, » a lonely, old circus elephant who decides she’s had enough of show business and cruel trainers for one lifetime. In this satirical reprise of Kafka, cats, dogs, and breeding rodents are no longer ordinary beings in the happy home, but actually have the power to destroy the world in which we live.
Les deux visages de janvier
En français – Fuyant les États-Unis où il risque la prison, Chester Mac Farland s'est enfui en Grèce avec sa femme. Tous deux tâchent d'avoir l'air de paisibles touristes… Jusqu'au jour où, par affolement, il tue sans le vouloir un policier trop curieux.Pourquoi Rydal Keener, un jeune Américain désœuvré et désargenté, qui depuis un certain temps observe ce couple furtif, lui propose-t-il alors son aide ? Chester s'attend à un chantage, mais Rydal paraît s'intéresser aussi à la ravissante Mrs Mac Farland… C'est ainsi que les trois personnages vont se retrouver prisonniers les uns des autres, dans une de ces intrigues à l'impeccable rigueur où excelle la romancière de M. Ripley, de La Rançon du chien et de nombreux autres classiques de la psychologie criminelle.