Prier au rythme de l’Eglise
Durant ces dernières années, de nombreux « temps forts » ont marqué la vie de l’Eglise – et c’est heureux ! : JMJ, visites du pape en divers pays, grands rassemblements internationaux… ont permis aux chrétiens – et aux non-chrétiens – de découvrir ou d’approfondir leur relation au Christ. Mais après, qu’en est-il ? Notre relation au temps est telle, aujourd’hui, que l’on a tendance a privilégier le temps fort par rapport à la durée, la sincérité d’un moment par rapport à la fidélité à l’engagement durable. A de grands moments enthousiasmants risque de succéder la morosité du quotidien. A cette morosité, l’auteur propose un remède : la nourriture spirituelle qu’offre chaque fête tout au long de l’année. Ainsi, de l’Avent (début décembre) à la fête de la Toussaint, il nous donne de méditer sur les événements de la vie du Christ sur la terre, de son Incarnation à son Ascension et à l’envoi de l’Esprit Saint. Si la liturgie de l’Eglise est « la grande école de la prière » (Jean-Paul II), mettons-nous à cette école, afin de persévérer dans la foi et dans l’amour. Patrick Le Gal est né en 1953. Après des études de commerce, il entre en 1976 dans la communauté Notre-Dame de la Sagesse. Ordonné prêtre en 1982, il est assistant de droit canonique à la Faculté de théologie de Fribourg jusqu’en 1986. De 1986 à 1997, il dirige le Foyer de Charité de Poissy (Yvelines) où il prêche de nombreuses retraites – notamment aux fiancés et aux couples. Depuis 1997, il est évêque de Tulle (Corrèze) et membre de la Commission épiscopale de la famille.