A demain ! En chemin vers ma liberté
«Merci à TF1 de m’avoir offert ces deux décennies magnifiques. C’est un métier magique et c’est un bonheur de l’avoir exercé ici. Je suis sûr qu’on se reverra très vite. Soyez aussi heureux que cela est possible. Et, comme on dit en Bretagne, À Dieu vat! » 20h35, 10 juillet 2008,conclusion du journal de 20 heures de TF1. Pendant vingt et un ans, Patrick Poivre d’Arvor a conclu son journal télévisé par: «À demain!» Désormais, la grand-messe du 20 heures sans «PPDA» ne sera plus jamais la même. Pourquoi TF1 s’est-elle séparée de son présentateur vedette? Comment la rupture a-t-elle été annoncée, vécue, jugée par le principal intéressé et par les téléspectateurs? Au terme de cet été où il a remis ses pas dans les traces séculaires des pèlerins de Compostelle, celui que près de dix millions de Français regardaient chaque soir sur le petit écran raconte ici son chemin de liberté.
Un enfant
Le roman débute sur le gros coup de blues d’une star du journalisme : « Toutes les roueries des journalistes, leurs petites habitudes, leurs obsessions monomaniaques, leurs opinions pré-congelées lui étaient devenues insupportables. » Dès les premières lignes on se dit qu’on est en route pour une autobiographie masquée, un roman à clé où la fatuité des journalistes de « Téléramage », le caractère velléitaire de la chaîne Canal Première et un certain Jacques Lestrade sont habilement mis en scène et démasqués. Assurément Patrick Poivre d’Arvor s’amuse. Et règle quelques comptes au passage. Le gros chat placide sort ses griffes. C’est une autobiographie masquée, c’est ça ? Eh bien non, c’est une fiction. Un enfant le nouveau roman signé PPDA, met en scène une jolie femme brune de 39 ans, Barbara Pozzi, journaliste accomplie, considérée comme le fer de lance de la chaîne Canal Première. Barbara a, comme on le dit dans ces cas-là, tout ce qu’une femme peut espérer à son âge: la beauté, l’argent, la gloire. Cela ne lui suffit vraiment pas, elle doute. D’elle, des hommes, de son métier. Voilà qu’une enquête sur le clonage animal redonne un coup de fouet à l’instinct intrépide de la belle journaliste. Elle apprend par une indiscrétion l’éventualité d’un clonage humain réalisé en Écosse. Barbara plaque tout et part enquêter. Adieu roman à clé…le thriller peut commencer. Denis Gombert
Les rats de garde
Et si la sacro-sainte transparence, si chère à une nouvelle génération de journalistes, avait des effets pervers. Et si, par peur de voir leur vie privée étalée au grand jour, les citoyens qui aspirent à entrer en politique se détournaient des mandats électoraux ? Et si le Français moyen devenait également la cible d’investigations ? Politique fiction ?
Rien n’est moins sûr. Avant-hier, on suivait pas à pas les rois et leur cour, hier les stars, aujourd’hui les hommes politiques, retournement impensable jusqu’alors dans un pays non-puritain… pourquoi ne deviendrions-nous pas la cible des kalachnikov des journalistes d' »investigation » ?
Méfiez-vous,Les rats de garde, nouvelle version des Chiens de garde, chers à Paul Nizan, veillent : non plus sur la pensée unique, mais sur la transparence. La démocratie sortirait modernisée, clament-ils, s’ils éradiquaient la loi du silence, cet avatar de l’exception française.
Mais, attention, pour Patrick Poivre d’Arvor et Eric Zémour, « la mise à jour des frasques sentimentales et érotiques des puissants, c’est le degré zéro de la politique ». La transparence, rien d’autre qu’un argument marketing pour augmenter les tirages.Un exposé précis des précédents américains et français de diffamation et, au final, un essai percutant.
Les enfants de l’aube
Au commencement, une histoire de globules rouges et de globules blancs qui jouent à la bataille navale. Le petit Alexis lit les premières pages du carnet intime de son père. Ce dernier, Tristan, s’est suicidé sans le vouloir sous les yeux de son fils, lui laissant comme seul compagnon de route le récit de sa vie. Atteint à 15 ans d’une terrible maladie du sang, Tristan fut envoyé dans un sanatorium en Suisse. Il y rencontra Camille, une jeune Anglaise de 16 ans. Leur drame devient bonheur. Camille lui donne un plaisir au goût de lait. Ils revivent et connaissent les joies les plus fortes de l’amour. Ils braveront le règlement du sanatorium, les adultes, la raison et même la mort. Les Enfants de l’aube c’est « Love Story » dans les montagnes suisses. L’humour y bataille sans cesse avec le tragique. Par ce roman fervent, plein de poésie et d’idéal, Patrick Poivre d’Arvor célèbre la force irrésistible de la jeunesse. Il y aura toujours des Roméo pour aimer Juliette.
J’ai aimé une reine
E n 1774, un jeune gentilhomme auvergnat, Gilbert de La Fayette, se présente à la cour. Entre lui et la jeune Marie-Antoinette, qui n’est pas encore reine, quelques regards suffisent à exprimer une attirance et un désir réciproques. La Fayette aura bientôt l’occasion de briller aux yeux de celle qui est entrée dans son coeur, en devenant un héros de la guerre d’indépendance américaine contre les Anglais. Devenu le fils spirituel de George Washington, il revient à Versailles auréolé de gloire mais aussi fasciné par un idéal démocratique et républicain qui heurte de plein fouet les préjugés de l’aristocratie. Lorsqu’éclate la Révolution, devenu chef de la Garde nationale, La Fayette ne cessera plus d’être déchiré entre ses idéaux et le désir de protéger celle qu’il aime une protection qui, à plusieurs reprises, sauvera probablement la vie de la reine. Mais cet homme résolu à changer l’histoire ne devra-t-il pas le payer d’un amour impossible ? C’est dans une bourrasque historique et romanesque que nous entraîne Patrick Poivre d’Arvor, avec ce double roman de l’aventure américaine et de la passion fatale d’un coeur républicain pour la reine de France.
Un héros de passage
A neuf ans, petit paysan auvergnat né de père inconnu, enivré par les images de l’épopée napoléonienne, Alexandre s’est juré de conquérir la gloire. Avant amassé un petit pécule dans les manufactures de la région, le voilà qui débarque dans le Paris de Louis-Philippe. Vii, audacieux, séduisant, il réussira à se faufiler dans le milieu du journalisme, sur lequel règne Emile de Girardin, le magnat de la presse populaire à grand tirage. Il côtoiera les célébrités, Hugo, Liszt, Grutier, Nerval, séduira les femmes les plus ci’ vue du Paris mondain ou demi-mondain. Avec la révolution de 1848, la carrière politique s’ouvrira à son ambition. C’est pourtant un destin fracassé, une histoire d’illusions tragiquement perdues, que nous content ces pages enfiévrées, romantiques, bruissantes de bals, de duels, d’intrigues, d’émeutes. Des pages où le journaliste-vedette, auteur des Enfants de l’aube et de lettres à l’absente, semble nous parler à mi-voix de ses propres blessures.
Une trahison amoureuse
Durant l’été 1925, un homme et une femme se rencontrent devant une vitrine de la rue de la Paix. Elle s’appelle Madeleine, elle est chanteuse lyrique. Il est capitaine dans l’aviation, il s’appelle Numa. Entre la jeune femme ambitieuse et le bel officier aux mille conquêtes, c’est aussitôt l’amour fou, absolu, dévorant. Mais le refus de Numa, après trois années de bonheur, de lui donner un enfant va briser l’harmonie. Une infidélité passagère de Madeleine, déçue, précipite son amant dans les affres de la jalousie, puis du désespoir. Il survivra : on peut, hélas, aimer plusieurs fois. L’écrivain romantique d’Un héros de passage,de L’homme déchiré d’Elle n’était pas d’ici, conte avec une grande sensibilité et une finesse dignes de Fitzgerald cette histoire d’une obsession qui détruit un amour né pour être éternel.
Les loups et la bergerie
Entre le 24 et le 31 décembre 1994, un mystérieux enlèvement et une vague d’attentats menacent le gouvernement. Dans huit jours, Balladur comme Chirac, Rocard comme Delors, Giscard comme Pasqua, Léotard comme Lang devront abattre leurs cartes et dire s’ils sont ou non candidats à l’élection présidentielle. Terrible semaine en vérité que raconte Patrick Poivre d’Arvor en nous promenant des coursives des ministères aux coulisses des chaînes de télévision. Le journaliste le plus regardé de France brosse un portrait ironique et tendre du monde politico-médiatique et découvre, dans un jeu de miroirs, les arrière-pensées des uns, les ambitions des autres, les petites manies et les étranges rapports qui unissent et opposent ces princes aspirant à devenir roi. Un roman de politique-fiction inattendu, qui révèle un Patrick Poivre d’Arvor spectateur attentif et perspicace, mais amusé et distant, du ballet qu’il montre chaque soir à des millions de téléspectateurs.
L’irrésolu
Nous sommes en 1884, il n’est pas de bon ton de proclamer dans un estaminet que « Quand on a lu L’Assommoir, on a envie de foutre des bombes partout ». Sur cette simple déclaration, Victor va devoir purger une peine de prison. Un an ferme. L’occasion justement de lire de près Zola et Balzac, que Victor a enfin l’autorisation de se procurer après quatre mois de bonne conduite. En sortant de la prison Saint-Paul à Lyon, Victor a compris quelque chose. On ne doit jamais se résoudre à accepter le sort et la fatalité. D’ailleurs, il n’y a pas de sort, il y a des hommes qui partent à la conquête de leur liberté et qui transforment le monde. Lui qui était indolent, rêveur et docile, devient un frondeur et un homme d’action politique. On accepte de l’embaucher de nouveau à l’usine. Soit, il y retournera. Mais, cette fois-ci, c’est pour se mettre du côté des travailleurs et faire respecter leurs droits. Et si le syndicalisme ne suffit pas pour dire la vérité de la misère sociale, Victor prendra la plume et deviendra journaliste. Patrick Poivre-d’Arvor livre avec L’Irrésolu, prix Interallié 2000, une fiction historique à mi-chemin entre le roman feuilleton et le roman social. À l’encontre des modes plébiscitant le roman du Moi, L’Irrésolu s’affirme comme un roman du retour à l’éveil de la conscience historique et politique. Il est étonnant et plaisant de trouver à travers Poivre-d’Arvor les traces d’Eugène Sue et d’Émile Zola.
Rançon du succès ? Revers de la médaille ? Autant d’expressions convenues pour justifier la traque des stars, les photos volées, les téléphones écoutés, les enfants suivis, les familles meurtries. Comme d’autres, j’ai longtemps cru que le silence constituait la meilleure expression de mon mépris. J’ai donc laissé aux journaux à scandale l’exclusivité de la version d’événements qui ont fini par faire douter les mieux disposés. Une légende tenace veut en effet qu’il y ait complaisance ou, pire encore, complicité de la part des victimes des paparazzi. En publiant cette Lettre ouverte, j’offre un nouvel os à ronger aux fauves qui, depuis cinq ans, me gâchent la vie et, plus grave, celle de ma famille. La vengeance de ces empires de presse est implacable. Je le sais d’expérience. Mais il était grand temps de dénoncer ce qui est, hélas, devenu un phénomène de société.
Les rats de garde
Et si la sacro-sainte transparence, si chère à une nouvelle génération de journalistes, avait des effets pervers. Et si, par peur de voir leur vie privée étalée au grand jour, les citoyens qui aspirent à entrer en politique se détournaient des mandats électoraux ? Et si le Français moyen devenait également la cible d’investigations ? Politique fiction ? Rien n’est moins sûr. Avant-hier, on suivait pas à pas les rois et leur cour, hier les stars, aujourd’hui les hommes politiques, retournement impensable jusqu’alors dans un pays non-puritain… pourquoi ne deviendrions-nous pas la cible des kalachnikov des journalistes d' »investigation ? Méfiez-vous,Les rats de garde, nouvelle version des Chiens de garde, chers à Paul Nizan, veillent : non plus sur la pensée unique, mais sur la transparence. La démocratie sortirait modernisée, clament-ils, s’ils éradiquaient la loi du silence, cet avatar de l’exception française. Mais, attention, pour Patrick Poivre d’Arvor et Eric Zémour, « la mise à jour des frasques sentimentales et érotiques des puissants, c’est le degré zéro de la politique ». La transparence, rien d’autre qu’un argument marketing pour augmenter les tirages.Un exposé précis des précédents américains et français de diffamation et, au final, un essai percutant.
Petit prince du désert
Dans les yeux de cette mère si belle et tant aimée, Jacques se voyait comme un petit prince. Mais peut-on retenir une étoile ? Lancé dans une folle poursuite à travers le désert, le jeune garçon va faire l’apprentissage de la solitude et de la liberté, connaître le désir et l’amour. Un beau roman initiatique où Patrick Poivre d’Arvor retrouve la magie et la poésie des enfances enchantées.
Petit homme
Le narrateur de ce livre a quatre ans. Ce dimanche-là, son père ne l’a pas ramené chez sa mère en fin de journée, comme d’habitude : ils partent tous les deux en voyage. Serait-ce que sa mère est morte, et que son père n’ose pas le lui dire ? L’enfant écoute, observe, devine. Se souvient. Et vit une aventure magique. Un départ en avion. Une île à l’autre bout du monde, un lagon où les baleines viennent faire naître leurs petits… Une fuite, une longue fugue. Ces jours de rêve finiront. Les questions trouveront des réponses. Mais le père et l’enfant sauront pour toujours qu’ils s’aiment.
La fin du monde
Et si le millénaire se terminait par le plus formidable raz de marée médiatique jamais organisé, balayant les dernières illusions de la galaxie Gutenberg ? Nul mieux que Patrick Poivre d’Arvor et son frère Olivier ne pouvait imaginer ce grand roman planétaire, foisonnant, satirique et baroque qui commence par un défi le lancement du « fast-book », se poursuit par un combat de titans médiatiques et se termine par un immense feu d’artifice. On y reconnaîtra les acteurs les plus connus des médias, de l’édition, de la finance et du pouvoir. Sans oublier la belle et généreuse Barbara Pozzi, envoyée spéciale de la chaîne NTN, prête à tout pour obtenir le dernier scoop du siècle.
Petit homme
Le narrateur de ce livre a quatre ans. Ce dimanche-là, son père ne l’a pas ramené chez sa mère en fin de journée, comme d’habitude : ils partent tous les deux en voyage. Serait-ce que sa mère est morte, et que son père n’ose pas le lui dire ? L’enfant écoute, observe, devine. Se souvient. Et vit une aventure magique. Un départ en avion. Une île à l’autre bout du monde, un lagon où les baleines viennent faire naître leurs petits… Une fuite, une longue fugue. Ces jours de rêve finiront. Les questions trouveront des réponses. Mais le père et l’enfant sauront pour toujours qu’ils s’aiment.
La traversée du miroir
Sans femme, je ne suis rien du tout, avoue Alexis Dorgel, gynécologue parisien de renom qui se laisse happer, à l’approche de la quarantaine, par le vertige d’une vie professionnelle surfaite et trouve dans d’innombrables aventures un exutoire qui le renvoie très vite à sa propre image, celle d’un vide absolu. Des circonstances dramatiques le poussent à » traverser le miroir et à s’engager, aux confins du territoire cambodgien, auprès de Médecins sans Frontières.
Un héros de passage
A neuf ans, petit paysan auvergnat né de père inconnu, enivré par les images de l’épopée napoléonienne, Alexandre s’est juré de conquérir la gloire. Avant amassé un petit pécule dans les manufactures de la région, le voilà qui débarque dans le Paris de Louis-Philippe… Vii, audacieux, séduisant, il réussira à se faufiler dans le milieu du journalisme, sur lequel règne Emile de Girardin, le magnat de la presse populaire à grand tirage. Il côtoiera les célébrités, Hugo, Liszt, Grutier, Nerval, séduira les femmes les plus ci’ vue du Paris mondain ou demi-mondain. Avec la révolution de 1848, la carrière politique s’ouvrira à son ambition. C’est pourtant un destin fracassé, une histoire d’illusions tragiquement perdues, que nous content ces pages enfiévrées, romantiques, bruissantes de bals, de duels, d’intrigues, d’émeutes. Des pages où le journaliste-vedette, auteur des Enfants de l’aube et de lettres à l’absente, semble nous parler à mi-voix de ses propres blessures.
Fragments d’une femme perdue
Cette fille « perdue » (pour elle-même ? pour celui qui prend le risque d’en être follement épris ?) s’appelle Violette, comme l’héroïne de la « Traviata ». Elle est très belle, insaisissable, fourbe – mais, malgré cela, à cause de cela, elle devient l’obsession d’un homme, Alexis, sous les traits duquel on reconnaîtra sans peine l’auteur du roman qu’on est en train de lire. Précision : ce roman, qui illustre un genre très classique, depuis La femme et le pantin de Pierre Louys, jusqu’à Un amour de Dino Buzatti ou La vilaine fille de Mario Vargas Llosa) a, ici, une forme particulière, éclatée, « fragmentée », faite de lettres, de composition « polyphonique ». Par brèves séquences, on passe ainsi d’un point de vue à l’autre. Personne ne détient la vérité. Chacun est libre de s’aveugler à sa guise…
La mort de Don Juan
« J’ai voulu m’identifier à Byron parce qu’il était l’auteur d’un Don Juan qui me hantait. Il a quitté cette terre écorché, vilipendé, rejeté par les êtres qu’il avait cru aimer, abandonné des femmes qu’il avait trop souvent trompées. Il est mort épuisé, sans même avoir passé le cap de la quarantaine. Moi, j’ai quinze ans de plus. Quinze ans de trop, quinze ans à me perdre, à consommer à l’excès, les femmes, les rôles, les émotions, à pousser les feux de ma vanité. » Personne n’a oublié les bouleversantes Lettres à l’absente et Elle n’était pas d’ici. Patrick Poivre d’Arvor retrouve avec ce roman hanté par l’ombre de Byron sa veine la plus intime. Portrait d’un séducteur condamné à aimer les femmes à perpétuité, La mort de Don Juan est une oeuvre singulière et passionnée, à la fois personnelle et fictive.