
Le secret de la joie
Dans le pays d’Olinka, depuis la nuit des temps, les femmes sont esclaves de ce rite tabou, l’excision, qui mutille leurs filles pour en faire de vraies femmes selon leurs croyances. Des vraies Africaines, d’authentiques Olinkas.
Tashi, elle-même, se serait sentie niée, si elle n’avait pas accepté volontairement de se plier à cette coutume. Pourtant, elle avait connu le plaisir dans les bras d’Adam, et elle savait que sa soeur n’avait pas survecu à ce rite.
La femme qui se relève après la cérémonie d’initiation est-elle encore une femme ? Tashi ne le sait plus. Transplantée aux Etats-Unis, elle n’a plus qu’une obsession : retourner au pays, retrouver M’lissa, la « tsunga », gardienne de la tradition, dont le travail sacré a fait d’elle une morte vivante……
Le maitre et Marguerite
Vendu sans bandeau – Pour retrouver l’homme qu’elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi une des histoires d’amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu’il n’aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d’admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd’hui considéré comme l’égal de Dostoïevski, de Gogol et de Tchekhov réunis.
Accordez-moi cette valse
Accordez-moi cette valse est un roman autobiographique dans lequel Zelda Fitzgerald a transposé sa vision toute personnelle de son mariage avec Scott Fitzgerald. Elle y apparaît elle-même sous le nom, à peine voilé, d’Alabama Beggs, incarnation de ces belles du Sud dont elle était une parfaite représentante. Son mari y figure, lui, sous le nom de David Knight. Écrit en « six furieuses semaines », le manuscrit fut accepté d’emblée par Maxwell Perkins, le propre éditeur et ami de Scott Fitzgerald chez Scriber’s. S’il fut boudé par la critique à sa parution, le livre a été réhabilité lors de sa réédition au début des années 1950. Ce portrait d’un homme doué qui s’autodétruit, enfin apprécié à sa juste valeur, est désormais considéré comme une œuvre « puissante et mémorable » (le Times Literary Supplement) dont les personnages et leurs actions – tragiques – contrastent magnifiquement avec le cadre de cette Côte d’Azur ensoleillée où ils évoluent. Au-delà de cette peinture d’une époque et de ses personnages, Accordez-moi cette valse est aussi, et peut-être avant tout, un grand roman d’amour.
