La saga Monaco
Alors que l’on commémore le vingtième anniversaire de la disparition de la princesse Grace, que sait-on réellement de la dynastie qui gouverne le Rocher et occupe la couverture des magazines people ? Au-delà des clichés de conte de fées qui accompagnent rituellement l’histoire de la Principauté, c’est la mythologie de Monaco tout entier que Bernard Violet prend résolument à bras-le-corps, en commençant par le mariage-marketing, en 1956, entre un prince pas très riche et la figure de proue du rêve américain dont l’Europe allait faire sa plus belle princesse. Avec le couple princier et ses trois enfants, Monaco devient rapidement un paradis médiatique d’insouciance et de glamour. C’est aussi un empire commercial qui rapporte de l’or et de la célébrité à tous ceux qui le dirigent. Menée sans le moindre parrainage du Palais, cette enquête fourmillant de révélations montre derrière la sitcom mondiale, des mystères et des secrets jalousement gardés, des personnages complexes et inattendus. Des princes et des princesses bien plus passionnants, attachants et humains que les images sur papier glacé que l’on diffuse d’eux. Une saga moderne nourrie de rêve, de drames, d’intrigues et de passions.
Actrices, acteurs, chanteurs, personnalités lumineuses et atypiques, vivantes ou tellement regrettées, cinquante stars s’expriment sur les thèmes essentiels de l’existence: l’amour et la famille, l’amitié et les autres, le luxe et l’argent, le sexe et le désir, l’âge et la mort. Choisis pour leur notoriété mais surtout pour l’acuité, l’humour, la sensibilité de. leurs propos, ces artistes se sont livrés, parmi des centaines et à plusieurs reprises, à Alain Morel, journaliste, quêteur, depuis quarante ans, de leurs confidences pour de très nombreux journaux et magazines. De Carla Bruni à Bernard Tapie évoquant leurs destins hors normes, à Lio ou Charlotte de Turckheim racontant leurs maternités flamboyantes, de France Gall, Michel Fugain, ou Michel Serrault, réunis par la perte de leurs enfants, à Victoria Abril et Alain Bashung se sou-venant de leur jeunesse sans père, ou, à l’inverse, Brasseur et Belmondo rendant hommage à leur prestigieuse filiation; de Sardou à Johnny en passant par Eddy, à propos d’amitiés qui riment avec rivalités, de Monica à Vanessa, d’Emmanuelle Béart à Sophie Marceau parlant de famille et de séduction, de Line Renaud, Mathilde Seigner et Nathalie Baye livrant les secrets de leur indépendance; de Renaud à Christine Bravo avouant leurs excès, de Souchon à Mylène Farmer réinventant leur spleen… que de fulgurances bouleversantes! Et puis il y a ceux qu’on ne pourra oublier, Brialy, Noiret, Reggiani, dont l’absence magnifie les états d’âme…
Les deux précédents best-sellers de Massimo Gargia ont déjà prouvé une chose : la Jet-Set, apparemment si joyeuse, s’ennuie à mourir ! Au point d’inventer mille Extravagances pour sortir de la monotonie que provoque l’argent tueur de désir. Eh bien, c’est valable aussi en amour ! Dans Corps à corps, Massimo nous invite donc à découvrir le parcours amoureux de ces oiseaux migrateurs au plumage chatoyant. Coups de foudre, passions fatales, liaisons croisées, scènes tonitruantes, divorces ruineux ou au contraire lucratifs, excentricités, vices cachés : une fresque fellinienne des «beaux, riches et célèbres» en quête désespérée de septième ciel.
Extravagances (Les folies de la jet-set)
Le bikini qu’Ursula Andress portait dans James Bond contre Docteur No vendu 300 000 francs, Cher se faisant enlever deux côtes pour avoir la taille plus fine, Agnelli et son fulgurant voilier noir , Elizabeth Taylor et ses armoires blindées regorgeant de bijoux : près d’un demi-siècle passé dans la jet-set a ouvert à Massimo Gargia les portes des » grands » de ce monde et de leurs excentricités. Un univers déroutant où l’on collectionne les aventures mais où l’on se suicide par amour, où l’on prolonge sa jeunesse à coups d’opérations hallucinantes, où l’on a ses crises de mysticisme, ou de magie noire, et où l’on disparaît souvent de façon mystérieuse. Au fil d’anecdotes qui mettent en scène stars du show-biz et personnalités du gotha, Massimo Gargia nous fait découvrir ce microcosme aussi fou qu’impitoyable et dresse un inventaire sans égal de ses Extravagances. La vie de la jet-set vous attire ? L’auteur a concocté pour vous un Petit Guide du parfait jet-setter qui vous livre tous les secrets sur les habitudes chic à prendre, le look adéquat, les lieux à fréquenter, les recettes pour se faire inviter dans les endroits les plus luxueux de la planète, et tous les petits trucs qui permettent d’évoluer sans fausse note dans le cercle fermé des « beaux, riches et célèbres » !
Il faut du talent pour se faire « adopter », à 25 ans, par de vénérables dames (Greta Garbo, 64 ans à l’époque – Lady Lydia Deterding, 80 ans passées) afin d’entrer dans le cercle très fermé de l’élite internationale. Témoin de toutes les grandes fêtes des trois dernières décennies, depuis les bals des Rothschild et les féeries de Persépolis jusqu’aux folles nuits du Palace, l’auteur nous entraîne à la suite de l’étrange groupe d’oiseaux migrateurs de luxe qui forme la Jet-Set.
L’annamite
Les yeux noirs, un air effronté, si sensuelle, que lors d’un tournage un prince du désert la demande en mariage : Dany Carrel, dès ses débuts, crève l’écran. Une carrière de rêve où elle joue avec les plus grands acteurs : Gérard Philipe, Jean Gabin, Pierre Brasseur… Inoubliable, ce visage d’amante, ce corps troublant dans Pot-Bouille…Derrière cette vie de star, ses origines qui ne cessent de la hanter. Là réside le paradoxe. Née d’une mère vietnamienne – ce qu’elle apprend tardivement – elle doit ses premiers succès à son physique d’Eurasienne mais souffre en même temps d’être celle qu’on appelle » l’Annamite « . Au-delà des paillettes, des strass, des feux de la rampe, elle nous livre ici le versant secret de sa vie : la quête de son identité et de sa famille.
Vu à la radio
« Le président de la République est ‘sympa’ ; c’est ce que tout le monde dit. Avant c’était les routiers qui étaient sympas… C’est vous dire si on progresse. » · « Pour Mardi gras, j’ai acheté un masque de Lionel Jospin… Ils en font des souriants, mais pour le 1er avril seulement ! » · « La Journée de la femme, le 8 mars, ça arrive trop tard dans l’année ; moi, je trouve que ça devrait être tous les 29 février. »