Dirty week-end
Réédition – longtemps attendue – du premier roman noir signé Helen Zahavi (1991)… et du dernier en date des ouvrages de littérature à avoir fait l’objet d’une demande d’interdiction au Parlement de Londres, pour cause d’immoralisme…
Un classique absolu du genre.
Un petit livre indispensable à toutes celles qui, fatiguées de se faire peloter dans le métro, rêvent de montrer aux mecs de quel bois elles savent se chauffer, pour peu qu’on les pousse à bout.
Mauvaise pente
Sous la pluie battante d’une existence dévastée et brisée, Grace Quinn décide, après des années d’épreuves, de reprendre le contrôle de sa vie. Elle écrase son mari, un pochard brutal et alcoolique, condamne les volets de sa ferme irlandaise et part à la découverte d’elle-même. Mue par le souvenir d’un bonheur fugace et l’espoir d’une seconde chance, c’est vers son fils Martin, parti refaire sa vie à Dublin, qu’elle se tourne. Mais dans cet exil illusoire, Grace est encore de trop. Déchirée entre l’aveu et la solitude, elle apprendra que dire, c’est déjà commencer à revivre… Prix Femina 2001, Mauvaise pente est le magnifique portrait d’une femme en quête d’elle-même, le récit d’une chute libératrice.
« Peu de premiers romans sont aussi stupéfiants d’intelligence, de complexité polyphonique et de tendresse désolée que cette Mauvaise pente, qui nous entraîne au bout de sa nuit.
Chaleur et poussière
Dans les années soixante-dix. une jeune journaliste arrive à Bombay, attirée par l’histoire d’Olivia, la première épouse de son grand-père. En 1923, celle-ci avait bravé toutes les conventions et ses propres peurs pour rejoindre un prince indien, nabab décadent d’une province musulmane. Cette aventure trouve une étrange résonance dans la vie de la voyageuse…
Ainsi se dessinent les portraits croisés de deux femmes qu’un demi-siècle sépare, mais que semble animer une même soif de liberté.
Par petite touches intimistes, la grande Ruth Prawer Jhabvala nous livre l’histoire d’une passion qui tend à se confondre avec une quête spirituelle. Avec comme toile de fond l’Inde éternelle, à la fois sombre et flamboyante, cette terre d’accueil où les Occidentaux désenchantés tentent de panser leurs plaies.
Couronnée par le Booker Prize en 1975, adaptée au cinéma en 1982 par l’auteur et James Ivory, « Chaleur et Poussière » est une œuvre forte qui entremêle le passé et le présent de manière émouvante.
Longue marche
Bernard Ollivier est un voyageur. Il ne se prend pas pour un écrivain. Le résultat est qu’il écrit souvent mieux que les écrivains-voyageurs patentés : simplement, avec pour seul souci, plutôt que la belle page, le compte rendu véritable de son expérience. Il ne voyage pas pour écrire, ni pour faire un livre. Il voyage comme le font tant de héros de Conrad : pour se découvrir.